Saint '''Maxime le Confesseur''' ([[ca. 580]]-662), [[662moine]])et théologien orthodoxe, moine bien connu par ses écrits ascétiques et théologien sa contribution théologique contre le [[Empire byzantin|byzantinmonothélisme]]. Sa fête est le [[21 janvier]] et , mais aussi le [[13 août]] (invention transfert des [[reliques]]).

Il existe deux versions de la vie de Maxime. Selon une [[hagiographie]] du {{Xe X^e siècle}}, il serait issu d’une illustre famille de [[Constantinople]]. Né en 580, Maxime aurait été, à trente ans, [[protasekretis]] (Premier Secrétaire) à la cour de l'empereur [[Héraclius]]. Il serait devenu moine en [[613]], au monastère de [[Chrysopolis]], proche de Constantinople puis à [[Cyzique]]. A la suite de l'invasion perse de [[626]], il se serait réfugié à [[Carthage]].

Selon un écrit [[syriaque]] du {{VIIe VII^e siècle}} attribué à Georges/Grégoire de Reshaina, il serait au contraire originaire du village palestinien de Heshfin et serait rentré au monastère de Saint-Sabas, près de [[Jérusalem]]. Il semble que cette version corresponde mieux aux relations qu'entretint Maxime avec des personnalités palestiniennes comme Sophrone de Jérusalem ou le pape Théodore<ref>Voir l'article de Ch. Boudignon « Maxime était-il constantinopolitain ? » dans ''Orientalia Lovanensia Analecta'' 137, 2004, p. 1 - 43</ref>.

En [[638]], un décret impérial voulut concilier monophysites et orthodoxes en déclarant qu’il y avait dans le Christ deux natures (humaine et divine), mais une seule volonté (monothélisme). A partir de [[639]], Maxime s'impliqua dans la controverse au sujet du [[monothélisme]] à Constantinople, en Afrique et à Rome, en défendant, conformément au [[concile de Chalcédoine]] qui reconnait « un seul Christ, véritablement Dieu et véritablement homme », la théorie des deux volontés. En [[645]], il parvient au cours d'un débat à faire revenir à l'orthodoxie [[Pyrrhus (patriarche)|Pyrrhus]], l'ancien [[patriarche de Constantinople]], qui avait pris parti pour le [[monophysisme]] et le monothélisme.

En tant que moineA partir de 639, il ne put pas participer Maxime s'impliqua dans la controverse au synode de Latran (à Rome) de sujet du [[649monothélisme]] qui condamna le à Constantinople, en Afrique et à Rome, en défendant, conformément au [[monothélismeconcile de Chalcédoine]]qui reconnait « un seul Christ, mais inspira sans doute la décision finale des évêques véritablement Dieu et contribua à véritablement homme », la rédaction théorie des Actes du conciledeux volontés. Sa signature figure dans En 645, il parvient au cours d'un document apporté au concile au nom des moines de Saint-Sabas. On a, depuis les travaux de R. Riedingerdébat à faire revenir à l'orthodoxie [[Pyrrhus (patriarche)|Pyrrhus]], de grand doutes sur l'authenticité de ce ancien [[concile patriarche de LatranConstantinople]], dont les actes semblent avoir été rédigés en grec avant qu'il n'ait lieu. Maxime séjourna à Rome juqu'en qui avait pris parti pour le [[653monophysisme]]et le monothélisme.

Par la suite, les variations doctrinales des empereurs byzantins tournèrent en sa défaveur. En [[653]]tant que moine, il fut arrêté par [[Constant II ne put pas participer au synode de Latran (empereur byzantinà Rome)|Constant II]] en même temps que de 649 qui condamna le pape [[Martin]] monothélisme, mais inspira sans doute la décision finale des évêques et contribua à la rédaction des Actes du concile. Lors Sa signature figure dans un document apporté au concile au nom des moines de son procès à [[Constantinople]]Saint-Sabas. On a, il refusa de se déclarer en communion avec le patriarche depuis les travaux de ConstantinopleR. Cela lui valut d'être exilé à [[Bizya]]Riedinger, de grands doutes sur les rives l'authenticité de la ce [[mer Noireconcile de Latran]], dont les actes semblent avoir été rédigés en [[655]]grec avant qu'il n'ait lieu. Il refusa les offres de pardon et de réconciliation de lMaxime séjourna à Rome jusqu'empereur et du patriarche de Constantinople, partisans du monothélismeen 653.

Il Par la suite, les variations doctrinales des empereurs byzantins tournèrent en sa défaveur. En 653, il fut convoqué arrêté par [[Constant II (empereur byzantin)|Constant II]] en même temps que le pape [[Martin]]. Lors de nouveau son procès à Constantinople en [[662Constantinople]], et jugé il refusa de se déclarer en communion avec le patriarche de Constantinople. Cela lui valut d'être exilé à nouveau par Bizya, sur les rives de la mer Noire, en 655. Il refusa les évêques offres de pardon et de réconciliation de l'empereur et les sénateurs byzantins. Torturédu patriarche de Constantinople, Maxime eut la langue et la main droite coupéespartisans du monothélisme.

Déporté dans le pays des [[Lazes]] (région Il fut convoqué de [[Batoum]]nouveau à Constantinople en 662, et jugé à l’est de nouveau par les évêques et les sénateurs byzantins. Torturé, Maxime eut la langue et la mer Noire), il devait y mourir des suites de ses blessures le [[13 août]] [[662]]main droite coupées.

Sa fermeté Déporté dans la foi, ainsi que les mauvais traitements qu'il reçut, lui valurent le qualificatif pays des Lazes (région de « Confesseur » de la foi. Il est aujourd'hui reconnu comme une autorité Batoum, à l’est de référence pour la théologiemer Noire), notamment dans le dialogue entre catholiques et orthodoxes<ref>voir le livre il devait y mourir des suites de J.C. Larchet : ''Maxime ses blessures le Confesseur, médiateur entre Orient & Occident'', Cerf, 1998</ref>[[13 août]] [[662]].

== Oeuvre ==LSa fermeté dans la foi, ainsi que les mauvais traitements qu'oeuvre il reçut, lui valurent le qualificatif de St maxime « Confesseur » de la foi. Il est considérableaujourd'hui reconnu comme une autorité de référence pour la théologie, notamment dans le dialogue entre catholiques et orthodoxes<ref>voir le livre de J. C. Larchet : ''Maxime le Confesseur, médiateur entre Orient & Occident'', Cerf, 1998</ref>.

== Œuvre ==[[Image:StMaximConfess.jpg|left|thumb|Saint Maxime le Confesseur]]L'œuvre de Saint Maxime est considérable. On y trouve, entre autre, les ''"Centuries sur la Charité"'', la ''"Mystagogie"'', des ''"Lettres"'', les ''"Questions et difficultés"'' sur des écrits de St Saint [[Grégoire le Théologien ]] et [[Denys l'Aréopagite]], des ''"Opuscules théologiques et polémiques"'', des ''"Discours ascétiques"'', des ''"Chapitres théologiques"'', des ''"Scholies sur les œuvres de Denys l'Aréopagite"'', un ''"Traité sur l'âme"'', un ''"commentaire du "Notre Père"'', des ''"Scholies sur les lettres de Denys l'Aréopagite"''…

Le monothélisme, auquel Maxime s'opposait fortement, fut finalement condamné par le [[IIIe concile de Constantinople]] (6e VIe concile oecuméniqueœcuménique) en 680.

<blockquote>« Qui a pu s'initier avec sens et sagesse aux rites pratiqués dans l'Église a fait de sa propre âme une Église divine, une Eglise Église vraiment de Dieu. » (''Mystagogie'', fin du ch. 5)</blockquote>

* [http://orthodoxesfrance.free.fr/ressources.html Les oeuvres complètes de Maxime en grec, à télécharger] ==Sources=* Wikipedia*  [[Catégorie:Théologien byzantinThéologiens]][[Catégorie:Saint catholique et orthodoxe|Maxime ConfesseurSaints]][[Catégorie:Littérature grecque tardiveMonachisme]][[Catégorie:Théologien]][[Catégorie:Naissance en 580]][[Catégorie:Décès en 662]][[Catégorie:Théologien orthodoxePères de l'Église]]