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Eglise du Site Archéologique d'Echmoun

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Ce site archéologique comprend essentiellement un temple bâti sur un podium central surélevé, situé au centre du complexe antique. Il domine un ensemble de temples, de bassins d’eau et une route bordée de colonnes de marbre, le tout longeant la rive sud de Bostrenos. Le temple inférieur d’Achtart serait probablement la construction la plus intéressante, car elle est bien conservée et contient un trône de style pharaonique flanqué de deux lions monolithiques. Tout près du temple d’Achtart, plusieurs bassins d’eau se succèdent. Ils servaient les rites païens qui utilisaient l’eau sacrée provenant d’une source voisine, appelée Ydlal. Les malades venaient se baigner dans ces bassins pour traiter leurs maladies, et recevoir la bénédiction des dieux Baal, Achtart et Echmoun.
[[Fichier:Trône entouré de Lions.JPG|300px400px|thumb|left|Le trône de la déesse Achtart, entouré de deux lions en pierre]]
[[Fichier:Bassin d'Eau Sacrée.JPG|300px400px|thumb|right|Plusieurs bassins d'eau recevaient l'eau sacrée provenant de Ydlal]]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
'''LE DIEU ECHMOUN'''
 
Echmoun était l’un des trois principaux dieux que vénéraient les habitants de Sidon. Les rois de cette ville phénicienne lui avaient bâti des temples et lui présentaient des offrandes. Il est probable pour les archéologues, qu’Echmoun, le dieu sidonien, se confonde avec le dieu '''' Adonis''' de Byblos, le dieu '''Melkart''' de Tyr, le dieu '''Asklépios (Ασκλεπιος)''' de Grèce et le dieu '''Esculape''' de Rome. Les phéniciens croyaient qu’Echmoun était né d’une relation d’adultère entre le grand dieu Baal et une jeune fille phénicienne. Il était un jeune homme courageux et grâcieux (appelé Naaman en cananéen = phénicien) dont tomba amoureuse la déesse Achtart qui le poursuivait, mais en vain. Pour échapper aux avances de la déesse, Echmoun se mutila et se sacrifia. Achtart usa de toutes ses forces divines pour le ramener à la vie. Après sa résurrection, Echmoun, devenu divin à part entière, consacra sa vie aux soins des malades. '''Les phéniciens célébraient annuellement, au début du printemps, la passion, la mort et la résurrection d’Echmoun'''.
 
Le temple d’Echmoun, à proximité de Sidon, et sur la rive sud de Bostrenus, était un lieu de pèlerinage où se rencontraient les sidoniens pour se baigner dans l’eau sainte et se faire bénir par l’huile sacrée. Ils y déposaient des offrandes et des ex-voto, en remerciement pour les grâces divines qui assuraient la guérison des malades. Des statues d’enfants y ont été retrouvées, dans les fouilles du temple, ce qui a permis de prétendre qu’Echmoun était, par excellence, le dieu guérisseur des enfants.
 
Echmoun était souvent représenté comme un jeune homme tenant un bâton, autour duquel s’enroulaient deux serpents ailés. Ce symbole, repris par le dieu grec Asklépios, devint plus tard le '''caducée des médecins'''.
 
Le nom '''Ech’chmoun''' signifie, intégralement, en phénicien (comme en hébreu) le huitième. Il était considéré, à Sidon, comme le huitième des enfants du dieu Baal (les Naamanim = pluriel de Naaman). Les sept jours de la semaine étaient distribués sur les sept enfants du dieu Baal. Il ne restait à Ech’chmoun, le huitième fils, qu’un huitième jour servant à la guérison et au salut des malades. Cette mythologie cananéeene qui a précédé le christianisme de plusieurs siècles serait une prophétie païenne, inspirée par la nature, annonçant la venue du Christ, sa résurrection au « huitième » jour de la semaine et le salut divin des hommes.
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