https://fr.orthodoxwiki.org/api.php?action=feedcontributions&user=Moinillon&feedformat=atomOrthodoxWiki - Contributions de l’utilisateur [fr]2024-03-28T10:11:21ZContributions de l’utilisateurMediaWiki 1.30.0https://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Ars%C3%A8ne_de_Cappadoce&diff=3163Arsène de Cappadoce2008-11-22T21:23:59Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>[[Image:Saint Arsenios.jpg|right|thumb|Saint Arsène de Cappadoce]]<br />
'''Arsène de Cappadoce''' (gr. Αρσένιος ο Καππαδόκης), le [[thaumaturge]], est un [[saint]] grec orthodoxe du XXe siècle (+ 1924).<br />
<br />
==La vie==<br />
Notre vénérable père saint Arsène naquit à Farassa, village de Cappadoce (à l'est de la Turquie) en 1840.<br />
<br />
Saint Arsène était doué d'une vive intelligence. Devenu [[moine]] à l'issue de ses études, il fut ordonné et envoyé comme [[hiéromoine]] dans son village natal, Farassa, pour y servir la [[paroisse]] et instruire les enfants abandonnés. Il y acquit la réputation de puissant intercesseur devant Dieu, priant pour tous ceux qui venaient à lui, chrétiens ou musulmans. Ses innombrables guérisons miraculeuses furent connues dans toute la Cappadoce.<br />
Ceux qui ne pouvaient faire le déplacement pour venir le voir lui envoyaient parfois une lettre ou des vêtements, pour qu'il prie pour eux sur ces objets, il lisait la [[prière]] appropriée ou l'écrivait sur un morceau de tissu, et la guérison était tout aussi certaine. Quelquefois, cependant, la guérison ne venait que progressivement, pour le profit de ceux qui avaient besoin de s'humilier et de prendre peu à peu conscience du secours de [[Dieu]].<br />
<br />
Les musulmans l'appelèrent Hadjiefendis, le qualificatif qu'ils donnent à leurs plus grands [[pèlerin]]s, car tous les 10 ans, il faisait pieds-nus le [[pèlerinage]] en [[Terre Sainte]]. Il n'acceptait jamais le moindre don pour ses prières et guérisons, disant "notre Foi n'est pas à vendre !"<br />
<br />
Humble [[prêtre]] de Dieu, il fut pendant toute sa vie le père et l'[[âme]] de la population. Non content de leur enseigner les rudiments de la culture grecque interdite par les autorités ottomanes, il donnait aux pauvres Grecs opprimés un exemple vivant de la grandeur et de la dignité chrétienne. Plus que toute parole ou tout enseignement, il était présence de Dieu, source abondante de grâce et de guérisons miraculeuses, non seulement au profit des Grecs mais aussi pour les Turcs. Pour quiconque se présentait à lui avec confiance, il ne se souciait ni de son origine ni de sa religion, mais il cherchait seulement la prière appropriée à son cas. S'il ne la trouvait pas dans l'[[Euchologe]], il prenait un [[Psaume]], lisait un passage de l'[[Évangile]] ou se contentait même de poser l'[[Évangéliaire]] sur la tête du malade. Les [[miracle]]s du père Arsène étaient devenus si naturels qu'il n'y avait pas d'autre médecin à Farassa. Il était pour tous le médecin des âmes et des corps.<br />
<br />
Il tenta de camoufler sa [[sainteté]] autant qu'il put derrière une apparence rude et sévère, à coup d'excentricités ou d'accès simulés de colère. Si quelqu'un lui exprimait son admiration, il lui disait : « ainsi vous me croyez saint ? Je ne suis qu'un pécheur, et pire que vous encore. Vous ne voyez donc pas que je me mets en colère ? Les miracles que vous voyez, c'est [[Jésus Christ|Christ]] qui les accomplit. Je ne fais rien de plus que d'élever les mains vers Lui et Le prier. » Mais comme dit l'[[Écriture]], les [[prières]] du juste comptent beaucoup, et lorsque saint Arsène élevait les mains, les miracles survenaient bien souvent. Quand il élevait les mains vers Dieu pour prier pour autrui, c'était comme si son âme se brisait. On avait l'impression qu'il saisissait le Christ par les pieds et ne Le laissait que lorsqu'Il lui avait exaucé sa demande.<br />
<br />
Il vivait dans une petite cellule dont le sol était en terre battue, il jeûnait fort souvent, et avait coutume de s'enfermer dans sa cellule au moins deux jours entiers par semaine, pour se consacrer entièrement à la prière. Et ces jours-là, ceux qui venaient demander son secours, trouvant la porte close, prenaient un peu de poussière sur le seuil et se trouvaient sûrement guéris. Sévère envers lui-même, le père Arsène était tout amour et compassion envers ses ouailles, en particulier à l'égard de ceux qui venaient confesser leurs péchés. Plus que par des [[pénitence]]s ou des remontrances, il guérissait les pécheurs par la [[charité]]. Il allait souvent célébrer des [[Vigiles]] dans des [[chapelle]]s isolées, marchant pieds nus, sans utiliser de monture, afin d'imiter le Christ qui allait toujours à pied et par compassion pour les animaux. A plusieurs reprises, des saints apparurent pour l'assister pendant la [[Divine Liturgie]], et des fidèles purent admirer son visage alors transfiguré par la Lumière Divine incréée.<br />
<br />
Père Arsène prédit à l'avance l'expulsion des Grecs hors d'Asie Mineure, et organisa son peuple pour la grande fuite et la migration. Lorsque l'ordre d'expulsion arriva le [[14 août]] 1924, tel un nouveau [[Moïse]], le saint déjà âgé guida ses fidèles au long d'un voyage de 300 km à pied, à travers la Turquie, sous les menaces des populations turques. Toujours uni à Dieu, il n'en cessait pas pour autant de répandre la miséricorde divine indistinctement pour les chrétiens et les musulmans. Il avait aussi prédit qu'il ne survivrait que 40 jours après leur arrivée en Grèce, et c'est ce qui advint.<br />
<br />
Comme il était alité à l'hôpital, quelqu'un de ses proches voulut écraser un pou qu'il avait remarqué. Mais le père Arsène s'écria : « Non, ne le tue pas, le pauvre ! Laisse-le manger lui aussi un peu de chair ! N'y en aurait-il donc seulement que pour les vers ? » Puis, se tournant vers ses visiteurs, il leur dit : « L'âme, l'âme, souciez-vous en bien plus que de la [[chair]], car cette dernière retournera à la terre et sera mangée par les vers ! » Ce furent ses dernières paroles et son testament. Deux jours plus tard, le [[10 novembre]] 1924, il mourut en paix et remit son âme à Dieu, avec la confiance du fidèle serviteur. Il était âgé de 83 ans. <br />
<br />
==La postérité==<br />
Sa vie a été écrite par le Père [[Païssios l'Athonite]], et publié en 1979 sous le nom de "Saint Arsène de Cappadoce" — en grec : Γέροντος Παΐσιου (Εζνεπίδη), «Ο Πατήρ Αρσένιος ο Καππαδόκης», εκδ. Ι. Ησυχαστηρίου «ΕΥΑΓΓΕΛΙΣΤΗΣ ΙΩΑΝΝΗΣ Ο ΘΕΟΛΟΓΟΣ», Σουρωτή, 1979. Le monastère Saint-Jean-le-Théologien à Souroti (Thessalonique) a publié une traduction française en 1996.<br />
<br />
Depuis 1970, nombre d'[[apparitions]] et de [[miracles]] ont eu lieu auprès de ses saintes [[reliques]], qui se trouvent au monastère de Souroti, près de Thessalonique (Salonique). <br />
<br />
Le [[patriarcat de Constantinople]] a reconnu officiellement sa sainteté et son culte en 1986.<br />
<br />
==Sources==<br />
* http://stmaterne.blogspot.com/2008/11/saint-arsne-de-cappadoce-p-passios.html<br />
<br />
[[Catégorie:Saints]]<br />
[[Catégorie:Saints grecs]]<br />
<br />
[[el:Αρσένιος ο Καππαδόκης]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Ars%C3%A8ne_de_Cappadoce&diff=3158Arsène de Cappadoce2008-11-22T21:05:07Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>[[Image:Saint Arsenios.jpg|right|thumb|Saint Arsène de Cappadoce]]<br />
'''Arsène de Cappadoce''' (gr. Αρσένιος ο Καππαδόκης), le [[thaumaturge]], est un [[saint]] grec orthodoxe du XXe siècle (+ 1924).<br />
<br />
==La vie==<br />
Notre vénérable père saint Arsène naquit à Farassa, village de Cappadoce (à l'est de la Turquie) en 1840.<br />
<br />
Saint Arsène était doué d'une vive intelligence. Devenu [[moine]] à l'issue de ses études, il fut ordonné et envoyé comme [[hiéromoine]] dans son village natal, Farassa, pour y servir la [[paroisse]] et instruire les enfants abandonnés. Il y acquit la réputation de puissant intercesseur devant Dieu, priant pour tous ceux qui venaient à lui, chrétiens ou musulmans. Ses innombrables guérisons miraculeuses furent connues dans toute la Cappadoce.<br />
Ceux qui ne pouvaient faire le déplacement pour venir le voir lui envoyaient parfois une lettre ou des vêtements, pour qu'il prie pour eux sur ces objets, il lisait la [[prière]] appropriée ou l'écrivait sur un morceau de tissu, et la guérison était tout aussi certaine. Quelquefois, cependant, la guérison ne venait que progressivement, pour le profit de ceux qui avaient besoin de s'humilier et de prendre peu à peu conscience du secours de [[Dieu]].<br />
<br />
Les musulmans l'appelèrent Hadjiefendis, le qualificatif qu'ils donnent à leurs plus grands [[pèlerin]]s, car tous les 10 ans, il faisait pieds-nus le [[pèlerinage]] en [[Terre Sainte]]. Il n'acceptait jamais le moindre don pour ses prières et guérisons, disant "notre Foi n'est pas à vendre !"<br />
<br />
Humble [[prêtre]] de Dieu, il fut pendant toute sa vie le père et l'[[âme]] de la population. Non content de leur enseigner les rudiments de la culture grecque interdite par les autorités ottomanes, il donnait aux pauvres Grecs opprimés un exemple vivant de la grandeur et de la dignité chrétienne. Plus que toute parole ou tout enseignement, il était présence de Dieu, source abondante de grâce et de guérisons miraculeuses, non seulement au profit des Grecs mais aussi pour les Turcs. Pour quiconque se présentait à lui avec confiance, il ne se souciait ni de son origine ni de sa religion, mais il cherchait seulement la prière appropriée à son cas. S'il ne la trouvait pas dans l'[[Euchologe]], il prenait un [[Psaume]], lisait un passage de l'[[Évangile]] ou se contentait même de poser l'[[Évangéliaire]] sur la tête du malade. Les [[miracle]]s du père Arsène étaient devenus si naturels qu'il n'y avait pas d'autre médecin à Farassa. Il était pour tous le médecin des âmes et des corps.<br />
<br />
Il tenta de camoufler sa [[sainteté]] autant qu'il put derrière une apparence rude et sévère, à coup d'excentricités ou d'accès simulés de colère. Si quelqu'un lui exprimait son admiration, il lui disait : « ainsi vous me croyez saint ? Je ne suis qu'un pécheur, et pire que vous encore. Vous ne voyez donc pas que je me mets en colère ? Les miracles que vous voyez, c'est [[Jésus Christ|Christ]] qui les accomplit. Je ne fais rien de plus que d'élever les mains vers Lui et Le prier. » Mais comme dit l'[[Écriture]], les [[prières]] du juste comptent beaucoup, et lorsque saint Arsène élevait les mains, les miracles survenaient bien souvent. Quand il élevait les mains vers Dieu pour prier pour autrui, c'était comme si son âme se brisait. On avait l'impression qu'il saisissait le Christ par les pieds et ne Le laissait que lorsqu'Il lui avait exaucé sa demande.<br />
<br />
Il vivait dans une petite cellule dont le sol était en terre battue, il jeûnait fort souvent, et avait coutume de s'enfermer dans sa cellule au moins deux jours entiers par semaine, pour se consacrer entièrement à la prière. Et ces jours-là, ceux qui venaient demander son secours, trouvant la porte close, prenaient un peu de poussière sur le seuil et se trouvaient sûrement guéris. Sévère envers lui-même, le père Arsène était tout amour et compassion envers ses ouailles, en particulier à l'égard de ceux qui venaient confesser leurs péchés. Plus que par des [[pénitence]]s ou des remontrances, il guérissait les pécheurs par la [[charité]]. Il allait souvent célébrer des [[Vigiles]] dans des [[chapelle]]s isolées, marchant pieds nus, sans utiliser de monture, afin d'imiter le Christ qui allait toujours à pied et par compassion pour les animaux. A plusieurs reprises, des saints apparurent pour l'assister pendant la [[Divine Liturgie]], et des fidèles purent admirer son visage alors transfiguré par la Lumière Divine incréée.<br />
<br />
Père Arsène prédit à l'avance l'expulsion des Grecs hors d'Asie Mineure, et organisa son peuple pour la grande fuite et la migration. Lorsque l'ordre d'expulsion arriva le [[14 août]] 1924, tel un nouveau [[Moïse]], le saint déjà âgé guida ses fidèles au long d'un voyage de 300 km à pied, à travers la Turquie, sous les menaces des populations turques. Toujours uni à Dieu, il n'en cessait pas pour autant de répandre la miséricorde divine indistinctement pour les chrétiens et les musulmans. Il avait aussi prédit qu'il ne survivrait que 40 jours après leur arrivée en Grèce, et c'est ce qui advint.<br />
<br />
Comme il était alité à l'hôpital, quelqu'un de ses proches voulut écraser un pou qu'il avait remarqué. Mais le père Arsène s'écria : « Non, ne le tue pas, le pauvre ! Laisse-le manger lui aussi un peu de chair ! N'y en aurait-il donc seulement que pour les vers ? » Puis, se tournant vers ses visiteurs, il leur dit : « L'âme, l'âme, souciez-vous en bien plus que de la [[chair]], car cette dernière retournera à la terre et sera mangée par les vers ! » Ce furent ses dernières paroles et son testament. Deux jours plus tard, le [[10 novembre]] 1924, il mourut en paix et remit son âme à Dieu, avec la confiance du fidèle serviteur. Il était âgé de 83 ans. <br />
<br />
==La postérité==<br />
Sa vie a été écrite par le Père [[Païssios l'Athonite]], et publié en 1979 sous le nom de "Saint Arsène de Cappadoce" - en grec : Γέροντος Παΐσιου (Εζνεπίδη), «Ο Πατήρ Αρσένιος ο Καππαδόκης», εκδ. Ι. Ησυχαστηρίου «ΕΥΑΓΓΕΛΙΣΤΗΣ ΙΩΑΝΝΗΣ Ο ΘΕΟΛΟΓΟΣ», Σουρωτή, 1979. Le monastère Saint-Jean-le-Théologien, Souroti (Thessaloniki) a publié une traduction française en 1996.<br />
<br />
Depuis 1970, nombre d'[[apparitions]] et de [[miracles]] ont eu lieu auprès de ses saintes [[reliques]], qui se trouvent au monastère de Souroti, près de Thessalonique (Salonique). <br />
<br />
Le [[patriarcat de Constantinople]] a reconnu officiellement sa sainteté et son culte en 1986.<br />
<br />
==Sources==<br />
* http://stmaterne.blogspot.com/2008/11/saint-arsne-de-cappadoce-p-passios.html<br />
<br />
[[Catégorie:Saints]]<br />
[[Catégorie:Saints grecs]]<br />
<br />
[[el:Αρσένιος ο Καππαδόκης]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=OrthodoxWiki:%C3%80_propos&diff=3155OrthodoxWiki:À propos2008-11-22T20:43:01Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>'''Soyez les bienvenus''' ! Nous nous réjouissons de votre présence ici. '''OrthodoxWiki''' (le site-mère, en anglais) a été inauguré en novembre 2004, et la "localisation" en langue française en avril 2008.<br />
<br />
__NOTOC__<br />
<br />
==Qu’est-ce que l’OrthodoxWiki?==<br />
*C’est un wiki.<br />
*C’est une communauté. Les pages personnelles et les opinions de chacun sont les bienvenues, pour autant qu’elles sont signalées et placées à leur juste place. <br />
*C’est un lieu où les chrétiens orthodoxes peuvent partager leurs connaissances et leurs perspectives.<br />
*Il a une ambition internationale. <br />
*Il est panorthodoxe.<br />
*C’est une encyclopédie qui vise la création d’articles qui puissant être utilisés librement (sans autorisation spéciale) surtout pour contribuer à l’éducation chrétienne.<br />
*Il a plusieurs types d’audience – c’est en même temps une ressource pour le clergé et les laïcs orthodoxes et pour les non-Orthodoxes.<br />
*C’est un forum de discussion concernant le développement de la documentation afin de pouvoir clarifier/définir quelques aspects fondamentaux de la vie de l’Église.<br />
*Il représente un [[PDVO|point de vue spécifique]].<br />
<br />
Bien qu’OrthodoxWiki comprenne plusieurs liens à des sites extérieurs, il aspire à être bien plus qu’un directoire de sites divers. Les articles de style encyclopédique sont considérés comme une partie très valeureuse de cette entreprise. L’aspect le plus important de tout ce qui a été dit est la consolidation d’un "[http://www.co-i-l.com/coil/knowledge-garden/kd/ke_4_biz.shtml panorama des connaissances]" concernant l’Orthodoxie. <br />
<br />
OrthodoxWiki veut briller par sa manière de traiter les sujets difficiles ou qui sont des sources de division, en décrivant les différentes positions pour et contre et en donnant une idée sur les principaux acteurs impliqués et leurs idées. Nous n’avons pas encore, en français pas plus qu’en anglais, de panorama descriptif de plusieurs de ces controverses. Là où il y a des disputes, OrthodoxWiki espère inciter ses utilisateurs à avoir des conversations constructives à propos des sujets polémiques qui risquent de diviser les chrétiens orthodoxes (et qui le font parfois). <br />
<br />
==Ce qu’OrthodoxWiki n’est pas==<br />
* '''Ce n’est pas un corps ecclésiastique.'''<br />
* '''Ce n’est pas une voix officielle de l’Orthodoxie''' – parmi d’autres choses, cela signifie que la documentation officielle de l’une ou l’autre des Églises Orthodoxes ne se transforme pas dans un politique éditorielle obligatoire de l’OrthodoxWiki. Cela veut dire qu’OrthodoxWiki se considère un bénéficiaire de la liberté de la presse garantie par le pays de résidence de son serveur. <br />
* '''Ce n’est pas un substitut pour votre prêtre ou pour votre évêque.'''<br />
* '''Il n’est pas parfait''' - OrthodoxWiki est un chantier permanent. C’est également un effort commun, collectif, ce qui signifie que, parfois, pas tous les membres de la communauté ne seront d’accord avec chacune des affirmations présentes dans un article quelconque. Nous faisons de notre mieux pour éviter toute information visiblement erronée et toute affirmation hérétique. Nous insistons auprès des auteurs afin qu’ils fournissent des sources et pour qu’ils présentent les interprétations divergentes d’une manière non polémique. Certes, nous ne pouvons pas tout retenir et tout corriger. Si vous voyez des choses qui manquent, n’hésitez pas à vous impliquer, en complétant ou en améliorant les articles imparfaits. Vous pouvez également signaler votre opinion divergente sur la page de discussions de l’article.<br />
* '''Ce n’est pas un champ de bataille''' – vous êtes libres d’exprimer vos opinions, mais ne menacez pas, ne harcelez pas et n’essayez pas d’intimider vos interlocuteurs, ni même dans une dispute. Nous encourageons tout le monde à traiter chaque sujet d’une manière intelligente et de s’impliquer dans des discussions qui respectent les règles élémentaires de la civilité.<br />
* '''Ce n’est pas Wikipédia.'''. Nous empruntons pas mal d’informations de la structure de Wikipédia, nous employons le même logiciel que Wikipédia, nous fournissons des liens à des articles de Wikipédia et un certain nombre de nos articles ont Wikipédia pour leur source première, mais OrthodoxWiki n’est aucunement affilié à Wikipédia, ni à la Fondation Wikimédia.<br />
<br />
''(Inspiré de [[meta:What_Meta_is_not|Meta]] et [[w:What_Wikipedia_is_not|Wikipedia]].)''<br />
<br />
== Le point de vue OrthodoxWiki==<br />
Voir: [[OrthodoxWiki:Manuel de style (point de vue)]].<br />
<br />
==Pages importantes==<br />
*[[OrthodoxWiki:Portail de la communauté]]<br />
*[[:Catégorie:PolitiquesOrthodoxWiki]]<br />
<br />
==Logiciels utilisés==<br />
OrthodoxWiki utilise [http://mediawiki.org MediaWiki], une [[w:Wiki_software|moteur wiki]] heckuva et il est maintenu et administré par [[User:FrJohn|FrJohn]].<br />
<br />
Le logo OrthodoxWiki a été réalisé et donné par [[User:HappyGrevling|Zander]] et son Copyright &copy; appartient à OrthodoxWiki et à son administrateur.<br />
<br />
[[Catégorie:OrthodoxWiki]]<br />
<br />
[[ar:ارثوذكس ويكي:حول]]<br />
[[bg:Дверия:За ПРАВОСЛАВНА ЕНЦИКЛОПЕДИЯ "ДВЕРИ"]]<br />
[[el:OrthodoxWiki:Περί του Εγχειρήματος]]<br />
[[en:OrthodoxWiki:About]]<br />
[[es:OrthodoxWiki:Acerca de]]<br />
[[mk:Православна-енциклопедија:За Православна-енциклопедија]]<br />
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<hr />
<div>'''Soyez les bienvenus''' ! Nous nous réjouissons de votre présence ici. '''OrthodoxWiki''' (le site-mère, en anglais) a été inauguré en novembre 2004, et la "localisation" en langue française en avril 2008.<br />
<br />
__NOTOC__<br />
<br />
==Qu’est-ce que l’OrthodoxWiki?==<br />
*C’est un wiki.<br />
*C’est une communauté. Les pages personnelles et les opinions de chacun sont les bienvenues, pour autant qu’elles sont signalées et placées à leur juste place. <br />
*C’est un lieu où les chrétiens orthodoxes peuvent partager leurs connaissances et leurs perspectives.<br />
*Il a une ambition internationale. <br />
*Il est panorthodoxe.<br />
*C’est une encyclopédie qui vise la création d’articles qui puissant être utilisés librement (sans autorisation spéciale) surtout pour contribuer à l’éducation chrétienne.<br />
*Il a plusieurs types d’audience – c’est en même temps une ressource pour le clergé et les laïcs orthodoxes et pour les non-Orthodoxes.<br />
*C’est un forum de discussion concernant le développement de la documentation afin de pouvoir clarifier/définir quelques aspects fondamentaux de la vie de l’Église.<br />
*Il représente un [[PDVO|point de vue spécifique]].<br />
<br />
Bien qu’OrthodoxWiki comprenne plusieurs liens à des sites extérieurs, il aspire à être bien plus qu’un directoire de sites divers. Les articles de style encyclopédique sont considérés comme une partie très valeureuse de cette entreprise. L’aspect le plus important de tout ce qui a été dit est la consolidation d’un "[http://www.co-i-l.com/coil/knowledge-garden/kd/ke_4_biz.shtml panorama des connaissances]" concernant l’Orthodoxie. <br />
<br />
OrthodoxWiki veut briller par sa manière de traiter les sujets difficiles ou qui sont des sources de division, en décrivant les différentes positions pour et contre et en donnant une idée sur les principaux acteurs impliqués et leurs idées. Nous n’avons pas encore, en français non plus qu’en anglais, de panorama descriptif de plusieurs de ces controverses. Là où il y a des disputes, OrthodoxWiki espère inciter ses utilisateurs à avoir des conversations constructives à-propos des sujets polémiques qui risquent de diviser les chrétiens orthodoxes (et qui le font parfois). <br />
<br />
==Ce qu’OrthodoxWiki n’est pas==<br />
* '''Ce n’est pas un corps ecclésiastique.'''<br />
* '''Ce n’est pas une voix officielle de l’Orthodoxie''' – parmi d’autres choses, cela signifie que la documentation officielle de l’une ou l’autre des Églises Orthodoxes ne se transforme pas dans un politique éditorielle obligatoire de l’OrthodoxWiki. Cela veut dire qu’OrthodoxWiki se considère un bénéficiaire de la liberté de la presse garantie par le pays de résidence de son serveur. <br />
* '''Ce n’est pas un substitut pour votre prêtre ou pour votre évêque.'''<br />
* '''Il n’est pas parfait''' - OrthodoxWiki est un chantier permanent. C’est également un effort commun, collectif, ce qui signifie que, parfois, pas tous les membres de la communauté ne seront d’accord avec chacune des affirmations présentes dans un article quelconque. Nous faisons de notre mieux pour éviter toute information visiblement erronée et toute affirmation hérétique. Nous insistons auprès des auteurs afin qu’ils fournissent des sources et pour qu’ils présentent les interprétations divergentes d’une manière non-polémique. Certes, nous ne pouvons pas tout retenir et tout corriger. Si vous voyez des choses qui manquent, n’hésitez pas à vous impliquer, en complétant ou en améliorant les articles imparfaits. Vous pouvez également signaler votre opinion divergente sur la page de discussions de l’article.<br />
* '''Ce n’est pas un champ de bataille''' – vous êtes libres d’exprimer vos opinions, mais ne menacez pas, ne harcelez pas et n’essayez pas d’intimider vos interlocuteurs, ni même dans une dispute. Nous encourageons tout le monde à traiter chaque sujet d’une manière intelligente et de s’impliquer dans des discussions qui respectent les règles élémentaires de la civilité.<br />
* '''Ce n’est pas Wikipédia.'''. Nous empruntons pas mal d’informations de la structure de Wikipédia, nous employons le même logiciel que Wikipédia, nous fournissons des liens à des articles de Wikipédia et un certain nombre de nos articles ont Wikipédia pour leur source première, mais OrthodoxWiki n’est aucunement affilié à Wikipédia, ni à la Fondation Wikimédia.<br />
<br />
''(Inspiré de [[meta:What_Meta_is_not|Meta]] et [[w:What_Wikipedia_is_not|Wikipedia]].)''<br />
<br />
== Le point de vue OrthodoxWiki==<br />
Voir: [[OrthodoxWiki:Manuel de style (point de vue)]].<br />
<br />
==Pages importantes==<br />
*[[OrthodoxWiki:Portail de la communauté]]<br />
*[[:Catégorie:PolitiquesOrthodoxWiki]]<br />
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==Logiciels utilisés==<br />
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[[Catégorie:OrthodoxWiki]]<br />
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[[ru:Православная-Летопись:Описание]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Ambroise_d%27Optina&diff=3122Ambroise d'Optina2008-11-21T14:10:56Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>{{traduire}}<br />
[[Image:Amvrosiy.jpg|thumb|200px|Saint Ambroise d'Optina]]<br />
Notre vénérable père '''Ambroise d'Optina''' (en russe: преподобный Амвросий Оптинский; '''Alexandre Mikhaïlovitch Grenkov''' - Александр Михайлович Гренков, [[5 décembre]], 1812, Bolchaïa Lipovitsa, gouvernement de Tambov —[[23 octobre]], 1891) était un ''[[starets]]'', prêtre du grand [[schème]] (''iyeroskhimonakh''), [[glorification|glorifié]] (canonisé) en 1988 par le Сoncile des évêques de l'[[Église Orthodoxe Russe]]. <br />
<br />
==Vie==<br />
Alexandre est né dans la famille du [[sacristain]] Mikhail Féodorovitch Grenkov et de Marfa Nikolaïevna Grenkova. À l'âge de 12 ans, il entre à l'école cléricale de Tambov et plus tard au séminaire théologique de Tambov. Il devient alors professeur à l'école cléricale de Lipetsk et, en 1839, entre au [[monastère d'Optina]] (gouvernement de Kaluga). En 1842, il devient moine prenant le nom d' ''Ambroise'' en l'honneur de saint [[Ambroise de Milan]], est [[ordination|ordonné]] [[hiérodiacre]] (moine diacre) l'année suivante, [[hiéromoine]] (moine prêtre) en 1845. C'est probablement en 1848 qu'Ambroise, fortement malade, prend le grand habit. Quand le ''[[starets]]'' Macaire meurt en septembre 1860, Ambroise devint le confesseur du monastère. Pendant trente ans, il consacre sa vie au prochain, recevant moines et laïcs dans sa petite maison du [[skite|skite]] d'Optina.<br />
<br />
Ambroise passa les derniers mois de sa vie au couvent de moniales de Chamordino dont il était l'âme depuis 1884, où il décéda en 1890. Le 15 octobre 1891, ses [[reliques]] furent transportées dans la cathédrale de l'Entrée au temple du monastère [[désert]] d'Optina. Saint Ambroise d'Optina est fêté le 23 octobre.<br />
<br />
[[Image:Optina_Pustyn.jpg|thumb|350px|monastère d'Optina]]<br />
<br />
==Hymnographie==<br />
[[Tropaire]] ([[ton]] 5)<br />
<br />
:Nous courons à toi, Ô Ambroise, notre père, comme vers la source de guérison.<br />
:Car tu nous instruisis vraiment pour le chemin du Salut,<br />
:Nous préservant, par la prière, des malheurs et calamités,<br />
:Nous consolant dans les peines du corps et de l'âme,<br />
:Nous enseignant par dessus tout par ton humilité, ta patience et ton amour.<br />
:Prie le Christ, l'Ami des hommes, toi notre fervent intercesseur, afin que nous soyons sauvés.<br />
<br />
==Ecrits==<br />
*[http://nlib.iatp.org.ua/www/nlib.php?cat=0/01/77 ''Ответ благосклонным к Латинской Церкви''] <br />
*[http://vos.1september.ru/2002/02/3.htm ''Страх Божий'']<br />
*[http://www.pravoslavie.by/podpod.asp?id=823&Session=110 ''Отечник. Христианский брак'']<br />
<br />
==Citations==<br />
*"Là où règne la simplicité, il y a des centaines d'Anges, mais là où règne la ruse, il n'y en a aucun."<br />
<br />
*"Ne vous moquez pas des pois pensant être meilleurs que des fèves, quand vous serez trempés — vous aussi vous éclaterez."<br />
<br />
*"Par quoi une personne devient-elle mauvaise? — Quand elle oublie qu'il y a un Dieu au-dessus d'elle."<br />
<br />
*"Ceux qui pensent qu'ils n'ont rien, perdront tout."<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
*[[Optina Monastery]]<br />
<br />
==Sources==<br />
*[[Wikipedia:Ambrosius of Optina]]<br />
*http://stmaterne.blogspot.com/2008/04/la-prire-par-saint-ambroise-doptina.html<br />
*http://www.sedmitza.ru/text/407528.html<br />
<br />
[[Catégorie:Saints]]<br />
[[Catégorie:Saints russes]]<br />
[[Catégorie:Moines et moniales]]<br />
<br />
[[en:Ambrose of Optina]]<br />
[[ro:Ambrozie de la Optina]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Ambroise_d%27Optina&diff=3121Ambroise d'Optina2008-11-21T14:08:55Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>{{traduire}}<br />
[[Image:Amvrosiy.jpg|thumb|200px|Saint Ambroise d'Optina]]<br />
Notre vénérable père '''Ambroise d'Optina''' (en russe: преподобный Амвросий Оптинский; '''Alexandre Mikhaïlovitch Grenkov''' - Александр Михайлович Гренков, [[5 décembre]], 1812, Bolchaïa Lipovitsa, gouvernement de Tambov —[[23 octobre]], 1891) était un ''[[starets]]'', prêtre du grand [[schème]] (''iyeroskhimonakh''), [[glorification|glorifié]] (canonisé) en 1988 par le Сoncile des évêques de l'[[Église Orthodoxe Russe]]. <br />
<br />
==Vie==<br />
Alexandre est né dans la famille du [[sacristain]] Mikhail Féodorovitch Grenkov et de Marfa Nikolaïevna Grenkova. À l'âge de 12 ans, il entre à l'école cléricale de Tambov et plus tard au séminaire théologique de Tambov. Il devient alors professeur à l'école cléricale de Lipetsk et, en 1839, entre au [[monastère d'Optina]] (gouvernement de Kaluga). En 1842, il devient moine prenant le nom d' ''Ambroise'' en l'honneur de saint [[Ambroise de Milan]], est [[ordination|ordonné]] [[hiérodiacre]] (moine diacre) l'année suivante, [[hiéromoine]] (moine prêtre) en 1845. C'est probablement en 1848 qu'Ambroise, fortement malade, prend le grand habit. Quand le ''[[starets]]'' Macaire meurt en septembre 1860, Ambroise devint le confesseur du monastère. Pendant trente ans, il consacre sa vie au prochain, recevant moines et laïcs dans sa petite maison du [[skite|skite]] d'Optina.<br />
<br />
Ambroise passa les derniers mois de sa vie au couvent de moniales de Chamordino dont il était l'âme depuis 1884, où il décéda en 1890. Le 15 octobre 1891, ses [[reliques]] furent transportées dans la cathédrale de l'Entrée au temple du monastère [[désert]] d'Optina. Saint Ambroise d'Optina est fêté le 23 octobre.<br />
<br />
[[Image:Optina_Pustyn.jpg|monastère d'Optina]]<br />
<br />
==Hymnographie==<br />
[[Tropaire]] ([[ton]] 5)<br />
<br />
:Nous courons à toi, Ô Ambroise, notre père, comme vers la source de guérison.<br />
:Car tu nous instruisis vraiment pour le chemin du Salut,<br />
:Nous préservant, par la prière, des malheurs et calamités,<br />
:Nous consolant dans les peines du corps et de l'âme,<br />
:Nous enseignant par dessus tout par ton humilité, ta patience et ton amour.<br />
:Prie le Christ, l'Ami des hommes, toi notre fervent intercesseur, afin que nous soyons sauvés.<br />
<br />
==Ecrits==<br />
*[http://nlib.iatp.org.ua/www/nlib.php?cat=0/01/77 ''Ответ благосклонным к Латинской Церкви''] <br />
*[http://vos.1september.ru/2002/02/3.htm ''Страх Божий'']<br />
*[http://www.pravoslavie.by/podpod.asp?id=823&Session=110 ''Отечник. Христианский брак'']<br />
<br />
==Citations==<br />
*"Là où règne la simplicité, il y a des centaines d'Anges, mais là où règne la ruse, il n'y en a aucun."<br />
<br />
*"Ne vous moquez pas des pois pensant être meilleurs que des fèves, quand vous serez trempés — vous aussi vous éclaterez."<br />
<br />
*"Par quoi une personne devient-elle mauvaise? — Quand elle oublie qu'il y a un Dieu au-dessus d'elle."<br />
<br />
*"Ceux qui pensent qu'ils n'ont rien, perdront tout."<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
*[[Optina Monastery]]<br />
<br />
==Sources==<br />
*[[Wikipedia:Ambrosius of Optina]]<br />
*http://stmaterne.blogspot.com/2008/04/la-prire-par-saint-ambroise-doptina.html<br />
*http://www.sedmitza.ru/text/407528.html<br />
<br />
[[Catégorie:Saints]]<br />
[[Catégorie:Saints russes]]<br />
[[Catégorie:Moines et moniales]]<br />
<br />
[[en:Ambrose of Optina]]<br />
[[ro:Ambrozie de la Optina]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Ambroise_d%27Optina&diff=3120Ambroise d'Optina2008-11-21T14:02:37Z<p>Moinillon : </p>
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<div>{{traduire}}<br />
[[Image:Amvrosiy.jpg|thumb|200px|Saint Ambroise d'Optina]]<br />
Notre vénérable père '''Ambroise d'Optina''' (en russe: преподобный Амвросий Оптинский; '''Alexandre Mikhaïlovitch Grenkov''' - Александр Михайлович Гренков, [[5 décembre]], 1812, Bolchaïa Lipovitsa, gouvernement de Tambov —[[23 octobre]], 1891) était un ''[[starets]]'', prêtre du grand [[schème]] (''iyeroskhimonakh''), [[glorification|glorifié]] (canonisé) en 1988 par le Сoncile des évêques de l'[[Église Orthodoxe Russe]]. <br />
<br />
==Vie==<br />
Alexandre est né dans la famille du [[sacristain]] Mikhail Féodorovitch Grenkov et de Marfa Nikolaïevna Grenkova. À l'âge de 12 ans, il entre à l'école cléricale de Tambov et plus tard au séminaire théologique de Tambov. Il devient alors professeur à l'école cléricale de Lipetsk et, en 1839, entre au [[monastère d'Optina]] (gouvernement de Kaluga). En 1842, il devient moine prenant le nom d' ''Ambroise'' en l'honneur de saint [[Ambroise de Milan]], est [[ordination|ordonné]] [[hiérodiacre]] (moine diacre) l'année suivante, [[hiéromoine]] (moine prêtre) en 1845. C'est probablement en 1848 qu'Ambroise, fortement malade, prend le grand habit. Quand le ''[[starets]]'' Macaire meurt en septembre 1860, Ambroise devint le confesseur du monastère. Pendant trente ans, il consacre sa vie au prochain, recevant moines et laïcs dans sa petite maison du [[skite|skite]] d'Optina.<br />
<br />
Ambroise passa les derniers mois de sa vie au couvent de moniales de Chamordino dont il était l'âme depuis 1884, où il décéda en 1890. Le 15 octobre 1891, ses [[reliques]] furent transportées dans la cathédrale de l'Entrée au temple du monastère [[désert]] d'Optina. Saint Ambroise d'Optina est fêté le 23 octobre.<br />
<br />
==Hymnographie==<br />
[[Tropaire]] ([[ton]] 5)<br />
<br />
:Nous courons à toi, Ô Ambroise, notre père, comme vers la source de guérison.<br />
:Car tu nous instruisis vraiment pour le chemin du Salut,<br />
:Nous préservant, par la prière, des malheurs et calamités,<br />
:Nous consolant dans les peines du corps et de l'âme,<br />
:Nous enseignant par dessus tout par ton humilité, ta patience et ton amour.<br />
:Prie le Christ, l'Ami des hommes, toi notre fervent intercesseur, afin que nous soyons sauvés.<br />
<br />
==Ecrits==<br />
*[http://nlib.iatp.org.ua/www/nlib.php?cat=0/01/77 ''Ответ благосклонным к Латинской Церкви''] <br />
*[http://vos.1september.ru/2002/02/3.htm ''Страх Божий'']<br />
*[http://www.pravoslavie.by/podpod.asp?id=823&Session=110 ''Отечник. Христианский брак'']<br />
<br />
==Citations==<br />
*"Là où règne la simplicité, il y a des centaines d'Anges, mais là où règne la ruse, il n'y en a aucun."<br />
<br />
*"Ne vous moquez pas des pois pensant être meilleurs que des fèves, quand vous serez trempés — vous aussi vous éclaterez."<br />
<br />
*"Par quoi une personne devient-elle mauvaise? — Quand elle oublie qu'il y a un Dieu au-dessus d'elle."<br />
<br />
*"Ceux qui pensent qu'ils n'ont rien, perdront tout."<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
*[[Optina Monastery]]<br />
<br />
==Sources==<br />
*[[Wikipedia:Ambrosius of Optina]]<br />
*http://stmaterne.blogspot.com/2008/04/la-prire-par-saint-ambroise-doptina.html<br />
*http://www.sedmitza.ru/text/407528.html<br />
<br />
[[Catégorie:Saints]]<br />
[[Catégorie:Saints russes]]<br />
[[Catégorie:Moines et moniales]]<br />
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[[en:Ambrose of Optina]]<br />
[[ro:Ambrozie de la Optina]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Ambroise_d%27Optina&diff=3119Ambroise d'Optina2008-11-21T13:59:49Z<p>Moinillon : </p>
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<div>{{traduire}}<br />
[[Image:Amvrosiy.jpg|thumb|200px|Saint Ambroise d'Optina]]<br />
Notre vénérable père '''Ambroise d'Optina''' (en russe: преподобный Амвросий Оптинский; '''Alexandre Mikhaïlovitch Grenkov''' - Александр Михайлович Гренков, [[5 décembre]], 1812, Bolchaïa Lipovitsa, gouvernement de Tambov —[[23 octobre]], 1891) était un ''[[starets]]'', prêtre du grand [[schème]] (''iyeroskhimonakh''), [[glorification|glorifié]] (canonisé) en 1988 par le Сoncile des évêques de l'[[Église Orthodoxe Russe]]. <br />
<br />
==Vie==<br />
Alexandre est né dans la famille du [[sacristain]] Mikhail Féodorovitch Grenkov et de Marfa Nikolaïevna Grenkova. À l'âge de 12 ans, il entre à l'école cléricale de Tambov et plus tard au séminaire théologique de Tambov. Il devient alors professeur à l'école cléricale de Lipetsk et, en 1839, entre au [[monastère d'Optina]] (gouvernement de Kaluga). En 1842, il devient moine prenant le nom d' ''Ambroise'' en l'honneur de saint [[Ambroise de Milan]], est [[ordination|ordonné]] [[hiérodiacre]] (moine diacre) l'année suivante, [[hiéromoine]] (moine prêtre) en 1845. C'est probablement en 1848 qu'Ambroise, fortement malade, prend le grand habit. Quand le ''[[starets]]'' Macaire meurt en septembre 1860, Ambroise devint le confesseur du monastère. Pendant trente ans, il consacre sa vie au prochain, recevant moines et laïcs dans sa petite maison du skite d'Optina.<br />
<br />
Ambroise passa les derniers mois de sa vie au couvent de moniales de Chamordino dont il était l'âme depuis 1884, où il décéda en 1890. Le 15 octobre 1891, ses [[reliques]] furent transportées dans la cathédrale de l'Entrée au temple du monastère [[désert]] d'Optina. Saint Ambroise d'Optina est fêté le 23 octobre.<br />
<br />
==Hymnographie==<br />
[[Tropaire]] ([[ton]] 5)<br />
<br />
:Nous courons à toi, Ô Ambroise, notre père, comme vers la source de guérison.<br />
:Car tu nous instruisis vraiment pour le chemin du Salut,<br />
:Nous préservant, par la prière, des malheurs et calamités,<br />
:Nous consolant dans les peines du corps et de l'âme,<br />
:Nous enseignant par dessus tout par ton humilité, ta patience et ton amour.<br />
:Prie le Christ, l'Ami des hommes, toi notre fervent intercesseur, afin que nous soyons sauvés.<br />
<br />
==Ecrits==<br />
*[http://nlib.iatp.org.ua/www/nlib.php?cat=0/01/77 ''Ответ благосклонным к Латинской Церкви''] <br />
*[http://vos.1september.ru/2002/02/3.htm ''Страх Божий'']<br />
*[http://www.pravoslavie.by/podpod.asp?id=823&Session=110 ''Отечник. Христианский брак'']<br />
<br />
==Citations==<br />
*"Là où règne la simplicité, il y a des centaines d'Anges, mais là où règne la ruse, il n'y en a aucun."<br />
<br />
*"Ne vous moquez pas des pois pensant être meilleurs que des fèves, quand vous serez trempés — vous aussi vous éclaterez."<br />
<br />
*"Par quoi une personne devient-elle mauvaise? — Quand elle oublie qu'il y a un Dieu au-dessus d'elle."<br />
<br />
*"Ceux qui pensent qu'ils n'ont rien, perdront tout."<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
*[[Optina Monastery]]<br />
<br />
==Sources==<br />
*[[Wikipedia:Ambrosius of Optina]]<br />
*http://stmaterne.blogspot.com/2008/04/la-prire-par-saint-ambroise-doptina.html<br />
*http://www.sedmitza.ru/text/407528.html<br />
<br />
[[Catégorie:Saints]]<br />
[[Catégorie:Saints russes]]<br />
[[Catégorie:Moines et moniales]]<br />
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[[en:Ambrose of Optina]]<br />
[[ro:Ambrozie de la Optina]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Ambroise_d%27Optina&diff=3118Ambroise d'Optina2008-11-21T13:55:26Z<p>Moinillon : </p>
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<div>{{traduire}}<br />
[[Image:Amvrosiy.jpg|thumb|200px|Saint Ambroise d'Optina]]<br />
Notre vénérable père '''Ambroise d'Optina''' (en russe: преподобный Амвросий Оптинский; '''Alexandre Mikhaïlovitch Grenkov''' - Александр Михайлович Гренков, [[5 décembre]], 1812, Bolchaïa Lipovitsa, gouvernement de Tambov —[[23 octobre]], 1891) était un ''[[starets]]'', prêtre du grand [[schème]] (''iyeroskhimonakh''), [[glorification|glorifié]] (canonisé) en 1988 par le Сoncile des évêques de l'[[Église Orthodoxe Russe]]. <br />
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==Vie==<br />
Alexandre est né dans la famille du [[sacristain]] Mikhail Féodorovitch Grenkov et de Marfa Nikolaïevna Grenkova. À l'âge de 12 ans, il entre à l'école cléricale de Tambov et plus tard au séminaire théologique de Tambov. Il devient alors professeur à l'école cléricale de Lipetsk et, en 1839, entre au [[monastère d'Optina]] (gouvernement de Kaluga). En 1842, il devient moine prenant le nom d' ''Ambroise'' en l'honneur de saint [[Ambroise de Milan]], est [[ordination|ordonné]] [[hiérodiacre]] l'année suivante, [[hiéromoine]] (moine prêtre) en 1845. C'est probablement en 1848 qu'Ambroise, fortement malade, prend le grand habit. Quand le ''[[starets]]'' Macaire meurt en septembre 1860, Ambroise devint le confesseur du monastère. Pendant trente ans, il consacre sa vie au prochain, recevant moines et laïcs dans sa petite maison du skite d'Optina.<br />
<br />
Ambroise passa les derniers mois de sa vie au couvent de moniales de Chamordino dont il était l'âme depuis 1884, où il décéda en 1890. Le 15 octobre 1891, ses [[reliques]] furent transportées dans la cathédrale de l'Entrée au temple du monastère [[désert]] d'Optina. Saint Ambroise d'Optina est fêté le 23 octobre.<br />
<br />
==Hymnographie==<br />
[[Tropaire]] ([[ton]] 5)<br />
<br />
:Nous courons à toi, Ô Ambroise, notre père, comme vers la source de guérison.<br />
:Car tu nous instruisis vraiment pour le chemin du Salut,<br />
:Nous préservant, par la prière, des malheurs et calamités,<br />
:Nous consolant dans les peines du corps et de l'âme,<br />
:Nous enseignant par dessus tout par ton humilité, ta patience et ton amour.<br />
:Prie le Christ, l'Ami des hommes, toi notre fervent intercesseur, afin que nous soyons sauvés.<br />
<br />
==Ecrits==<br />
*[http://nlib.iatp.org.ua/www/nlib.php?cat=0/01/77 ''Ответ благосклонным к Латинской Церкви''] <br />
*[http://vos.1september.ru/2002/02/3.htm ''Страх Божий'']<br />
*[http://www.pravoslavie.by/podpod.asp?id=823&Session=110 ''Отечник. Христианский брак'']<br />
<br />
==Citations==<br />
*"Là où règne la simplicité, il y a des centaines d'Anges, mais là où règne la ruse, il n'y en a aucun."<br />
<br />
*"Ne vous moquez pas des pois pensant être meilleurs que des fèves, quand vous serez trempés — vous aussi vous éclaterez."<br />
<br />
*"Par quoi une personne devient-elle mauvaise? — Quand elle oublie qu'il y a un Dieu au-dessus d'elle."<br />
<br />
*"Ceux qui pensent qu'ils n'ont rien, perdront tout."<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
*[[Optina Monastery]]<br />
<br />
==Sources==<br />
*[[Wikipedia:Ambrosius of Optina]]<br />
*http://stmaterne.blogspot.com/2008/04/la-prire-par-saint-ambroise-doptina.html<br />
*http://www.sedmitza.ru/text/407528.html<br />
<br />
[[Catégorie:Saints]]<br />
[[Catégorie:Saints russes]]<br />
[[Catégorie:Moines et moniales]]<br />
<br />
[[en:Ambrose of Optina]]<br />
[[ro:Ambrozie de la Optina]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Ambroise_d%27Optina&diff=3117Ambroise d'Optina2008-11-21T13:53:29Z<p>Moinillon : </p>
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<div>{{traduire}}<br />
[[Image:Amvrosiy.jpg|thumb|200px|Saint Ambroise d'Optina]]<br />
Notre vénérable père '''Ambroise d'Optina''' (en russe: преподобный Амвросий Оптинский; '''Alexandre Mikhaïlovitch Grenkov''' - Александр Михайлович Гренков, [[5 décembre]], 1812, Bolchaïa Lipovitsa, gouvernement de Tambov —[[23 octobre]], 1891) était un ''[[starets]]'', prêtre du grand [[schème]] (''iyeroskhimonakh''), [[glorification|glorifié]] (canonisé) en 1988 par le Сoncile des évêques de l'[[Église Orthodoxe Russe]]. <br />
<br />
==Vie==<br />
Alexandre est né dans la famille du [[sacristain]] Mikhail Féodorovitch Grenkov et de Marfa Nikolaïevna Grenkova. À l'âge de 12 ans, il entre à l'école cléricale de Tambov et plus tard au séminaire théologique de Tambov. Il devient alors professeur à l'école cléricale de Lipetsk et, en 1839, entre au [[monastère d'Optina]] (gouvernement de Kaluga). En 1842, il devient moine prenant le nom d' ''Ambroise'' en l'honneur de saint [[Ambroise de Milan]], est [[ordination|ordonné]] [[hiérodiacre]] l'année suivante, [[hiéromoine]] (moine prêtre) en 1845. C'est probablement en 1848 qu'Ambroise, fortement malade, prend le grand habit. Quand le ''[[starets]]'' Macaire meurt en septembre 1860, Ambroise devint le confesseur du monastère. Pendant trente ans, il consacre sa vie au prochain, recevant moines et laïcs dans sa petite maison du skite d'Optina.<br />
<br />
Ambroise passa les derniers mois de sa vie au couvent de moniales de Chamordino dont il était l'âme depuis 1884, où il décéda en 1890. Le 15 octobre 1891, ses [[reliques]] furent transportées dans la cathédrale de l'Entrée au temple du monastère [[désert]] d'Optina. Saint Ambroise d'Optina est fêté le 23 octobre.<br />
<br />
==Hymnographie==<br />
[[Tropaire]] ([[ton]] 5)<br />
<br />
:Nous courons à toi, Ô Ambroise, notre père, comme vers la source de guérison.<br />
:Car tu nous instruisis vraiment pour le chemin du Salut,<br />
:Nous préservant, par la prière, des malheurs et calamités,<br />
:Nous consolant dans les peines du corps et de l'âme,<br />
:Nous enseignant par dessus tout par ton humilité, ta patience et ton amour.<br />
:Prie le Christ, l'Ami des hommes, toi notre fervent intercesseur, afin que nous soyons sauvés.<br />
<br />
==Ecrits==<br />
*[http://nlib.iatp.org.ua/www/nlib.php?cat=0/01/77 ''Ответ благосклонным к Латинской Церкви''] <br />
*[http://vos.1september.ru/2002/02/3.htm ''Страх Божий'']<br />
*[http://www.pravoslavie.by/podpod.asp?id=823&Session=110 ''Отечник. Христианский брак'']<br />
<br />
==Citations==<br />
*"Là où règne la simplicité, il y a des centaines d'Anges, mais là où règne la ruse, il n'y en a aucun."<br />
<br />
*"Ne vous moquez pas des pois pensant être meilleurs que des fèves, quand vous serez trempés — vous aussi vous éclaterez."<br />
<br />
*"Par quoi une personne devient-elle mauvaise? — Quand elle oublie qu'il y a un Dieu au-dessus d'elle."<br />
<br />
*"Ceux qui pensent qu'ils n'ont rien, perdront tout."<br />
<br />
== See also ==<br />
*[[Optina Monastery]]<br />
<br />
==Sources==<br />
*[[Wikipedia:Ambrosius of Optina]]<br />
*http://stmaterne.blogspot.com/2008/04/la-prire-par-saint-ambroise-doptina.html<br />
*http://www.sedmitza.ru/text/407528.html<br />
<br />
[[Catégorie:Saints]]<br />
[[Catégorie:Saints russes]]<br />
[[Catégorie:Moines et moniales]]<br />
<br />
[[en:Ambrose of Optina]]<br />
[[ro:Ambrozie de la Optina]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Ambroise_d%27Optina&diff=3116Ambroise d'Optina2008-11-21T13:51:40Z<p>Moinillon : </p>
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<div>{{traduire}}<br />
[[Image:Amvrosiy.jpg|thumb|200px|Saint Ambroise d'Optina]]<br />
Notre vénérable père '''Ambroise d'Optina''' (en russe: преподобный Амвросий Оптинский; '''Alexandre Mikhaïlovitch Grenkov''' - Александр Михайлович Гренков, [[5 décembre]], 1812, Bolchaïa Lipovitsa, gouvernement de Tambov —[[23 octobre]], 1891) était un ''[[starets]]'', prêtre du grand [[schème]] (''iyeroskhimonakh''), [[glorification|glorifié]] (canonisé) en 1988 par le Сoncile des évêques de l'[[Église Orthodoxe Russe]]. <br />
<br />
==Vie==<br />
Alexandre est né dans la famille du [[sacristain]] Mikhail Féodorovitch Grenkov et de Marfa Nikolaïevna Grenkova. À l'âge de 12 ans, il entre à l'école cléricale de Tambov et plus tard au séminaire théologique de Tambov. Il devient alors professeur à l'école cléricale de Lipetsk et, en 1839, entre au [[monastère d'Optina]] (gouvernement de Kaluga). En 1842, il devient moine prenant le nom d' ''Ambroise'' en l'honneur de saint [[Ambroise de Milan]], est [[ordination|ordonné]] [[hiérodiacre]] l'année suivante, [[hiéromoine]] (moine prêtre) en 1845. C'est probablement en 1848 qu'Ambroise, fortement malade, prend le grand habit. Quand le ''[[starets]]'' Macaire meurt en septembre 1860, Ambroise devint le confesseur du monastère. Pendant trente ans, il consacre sa vie au prochain, recevant moines et laïcs dans sa petite maison du skite d'Optina.<br />
<br />
Ambroise passa les derniers mois de sa vie au couvent de moniales de Chamordino dont il était l'âme depuis 1884, où il décéda en 1890. Le 15 octobre 1891, ses [[reliques]] furent transportées dans la cathédrale de l'Entrée au temple du monastère [[désert]] d'Optina. Saint Ambroise d'Optina est fêté le 23 octobre.<br />
<br />
==Hymnographie==<br />
[[Tropaire]] ([[ton]] 5)<br />
<br />
:Nous courons à toi, Ô Ambroise, notre père, comme vers la source de guérison.<br />
:Car tu nous instruisis vraiment pour le chemin du Salut,<br />
:Nous préservant, par la prière, des malheurs et calamités,<br />
:Nous consolant dans les peines du corps et de l'âme,<br />
:Nous enseignant par dessus tout par ton humilité, ta patience et ton amour.<br />
:Prie le Christ, l'Ami des hommes, toi notre fervent intercesseur, afin que nous soyons sauvés.<br />
<br />
==Ecrits==<br />
*[http://nlib.iatp.org.ua/www/nlib.php?cat=0/01/77 ''Ответ благосклонным к Латинской Церкви''] <br />
*[http://vos.1september.ru/2002/02/3.htm ''Страх Божий'']<br />
*[http://www.pravoslavie.by/podpod.asp?id=823&Session=110 ''Отечник. Христианский брак'']<br />
<br />
==Citations==<br />
*"Là où règne la simplicité, il y a des centaines d'Anges, mais là où règne la ruse, il n'y en a aucun."<br />
<br />
*"Ne vous moquez pas des pois pensant être meilleurs que des fèves, quand vous serez trempés — vous aussi vous éclaterez."<br />
<br />
*"Par quoi une personne devient-elle mauvaise? — Quand elle oublie qu'il y a un Dieu au-dessus d'elle."<br />
<br />
*"Ceux qui pensent qu'ils n'ont rien, perdront tout."<br />
<br />
== See also ==<br />
*[[Optina Monastery]]<br />
<br />
==Sources==<br />
*[[Wikipedia:Ambrosius of Optina]]<br />
*http://stmaterne.blogspot.com/2008/04/la-prire-par-saint-ambroise-doptina.html<br />
*http://www.rusk.ru/st.php?idar=19467<br />
<br />
[[Catégorie:Saints]]<br />
[[Catégorie:Saints russes]]<br />
[[Catégorie:Moines et moniales]]<br />
<br />
[[en:Ambrose of Optina]]<br />
[[ro:Ambrozie de la Optina]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Ambroise_d%27Optina&diff=3115Ambroise d'Optina2008-11-21T13:49:19Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>{{traduire}}<br />
[[Image:Amvrosiy.jpg|thumb|200px|Saint Ambroise d'Optina]]<br />
Notre vénérable père '''Ambroise d'Optina''' (en russe: преподобный Амвросий Оптинский; '''Alexandre Mikhaïlovitch Grenkov''' - Александр Михайлович Гренков, [[5 décembre]], 1812, Bolchaïa Lipovitsa, gouvernement de Tambov —[[23 octobre]], 1891) était un ''[[starets]]'', prêtre du grand [[schème]] (''iyeroskhimonakh''), [[glorification|glorifié]] (canonisé) en 1988 par le Сoncile des évêques de l'[[Église Orthodoxe Russe]]. <br />
<br />
==Vie==<br />
Alexandre est né dans la famille du [[sacristain]] Mikhail Féodorovitch Grenkov et de Marfa Nikolaïevna Grenkova. À l'âge de 12 ans, il entre à l'école cléricale de Tambov et plus tard au séminaire théologique de Tambov. Il devient alors professeur à l'école cléricale de Lipetsk et, en 1839, entre au [[monastère d'Optina]] (gouvernement de Kaluga). En 1842, il devient moine prenant le nom d' ''Ambroise'' en l'honneur de saint [[Ambroise de Milan]], est [[ordination|ordonné]] [[hiérodiacre]] l'année suivante, [[hiéromoine]] (moine prêtre) en 1845. C'est probablement en 1848 qu'Ambroise, fortement malade, prend le grand habit. Quand le ''[[starets]]'' Macaire meurt en septembre 1860, Ambroise devint le confesseur du monastère. Pendant trente ans, il consacre sa vie au prochain, recevant moines et laïcs dans sa petite maison du skite d'Optina.<br />
<br />
Ambroise passa les derniers mois de sa vie au couvent de moniales de Chamordino dont il était l'âme depuis 1884, où il décéda en 1890. Le 15 octobre 1891, ses [[reliques]] furent transportées dans la cathédrale de l'Entrée au temple du monastère [[désert]] d'Optina. <br />
<br />
==Hymnographie==<br />
[[Tropaire]] ([[ton]] 5)<br />
<br />
:Nous courons à toi, Ô Ambroise, notre père, comme vers la source de guérison.<br />
:Car tu nous instruisis vraiment pour le chemin du Salut,<br />
:Nous préservant, par la prière, des malheurs et calamités,<br />
:Nous consolant dans les peines du corps et de l'âme,<br />
:Nous enseignant par dessus tout par ton humilité, ta patience et ton amour.<br />
:Prie le Christ, l'Ami des hommes, toi notre fervent intercesseur, afin que nous soyons sauvés.<br />
<br />
==Ecrits==<br />
*[http://nlib.iatp.org.ua/www/nlib.php?cat=0/01/77 ''Ответ благосклонным к Латинской Церкви''] <br />
*[http://vos.1september.ru/2002/02/3.htm ''Страх Божий'']<br />
*[http://www.pravoslavie.by/podpod.asp?id=823&Session=110 ''Отечник. Христианский брак'']<br />
<br />
==Citations==<br />
*"Là où règne la simplicité, il y a des centaines d'Anges, mais là où règne la ruse, il n'y en a aucun."<br />
<br />
*"Ne vous moquez pas des pois pensant être meilleurs que des fèves, quand vous serez trempés — vous aussi vous éclaterez."<br />
<br />
*"Par quoi une personne devient-elle mauvaise? — Quand elle oublie qu'il y a un Dieu au-dessus d'elle."<br />
<br />
*"Ceux qui pensent qu'ils n'ont rien, perdront tout."<br />
<br />
== See also ==<br />
*[[Optina Monastery]]<br />
<br />
==Sources==<br />
*[[Wikipedia:Ambrosius of Optina]]<br />
*http://stmaterne.blogspot.com/2008/04/la-prire-par-saint-ambroise-doptina.html<br />
<br />
[[Catégorie:Saints]]<br />
[[Catégorie:Saints russes]]<br />
[[Catégorie:Moines et moniales]]<br />
<br />
[[en:Ambrose of Optina]]<br />
[[ro:Ambrozie de la Optina]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Ambroise_d%27Optina&diff=3114Ambroise d'Optina2008-11-21T13:48:13Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>{{traduire}}<br />
[[Image:Amvrosiy.jpg|thumb|200px|Saint Ambroise d'Optina]]<br />
Notre vénérable père '''Ambroise d'Optina''' (en russe: преподобный Амвросий Оптинский; '''Alexandre Mikhaïlovitch Grenkov''' - Александр Михайлович Гренков, [[5 décembre]], 1812, Bolchaïa Lipovitsa, gouvernement de Tambov —[[23 octobre]], 1891) était un ''[[starets]]'' et un prêtre du grand [[schème]] (''iyeroskhimonakh''), [[glorification|glorifié]] (canonisé) en 1988 par le Сoncile des évêques de l'[[Église Orthodoxe Russe]]. <br />
<br />
==Vie==<br />
Alexandre est né dans la famille du [[sacristain]] Mikhail Féodorovitch Grenkov et de Marfa Nikolaïevna Grenkova. À l'âge de 12 ans, il entre à l'école cléricale de Tambov et plus tard au séminaire théologique de Tambov. Il devient alors professeur à l'école cléricale de Lipetsk et, en 1839, entre au [[monastère d'Optina]] (gouvernement de Kaluga). En 1842, il devient moine prenant le nom d' ''Ambroise'' en l'honneur de saint [[Ambroise de Milan]], est [[ordination|ordonné]] [[hiérodiacre]] l'année suivante, [[hiéromoine]] (moine prêtre) en 1845. C'est probablement en 1848 qu'Ambroise, fortement malade, prend le grand habit. Quand le ''[[starets]]'' Macaire meurt en septembre 1860, Ambroise devint le confesseur du monastère. Pendant trente ans, il consacre sa vie au prochain, recevant moines et laïcs dans sa petite maison du skite d'Optina.<br />
<br />
Ambroise passa les derniers mois de sa vie au couvent de moniales de Chamordino dont il était l'âme depuis 1884, où il décéda en 1890. Le 15 octobre 1891, ses [[reliques]] furent transportées dans la cathédrale de l'Entrée au temple du monastère [[désert]] d'Optina. <br />
<br />
==Hymnographie==<br />
[[Tropaire]] ([[ton]] 5)<br />
<br />
:Nous courons à toi, Ô Ambroise, notre père, comme vers la source de guérison.<br />
:Car tu nous instruisis vraiment pour le chemin du Salut,<br />
:Nous préservant, par la prière, des malheurs et calamités,<br />
:Nous consolant dans les peines du corps et de l'âme,<br />
:Nous enseignant par dessus tout par ton humilité, ta patience et ton amour.<br />
:Prie le Christ, l'Ami des hommes, toi notre fervent intercesseur, afin que nous soyons sauvés.<br />
<br />
==Ecrits==<br />
*[http://nlib.iatp.org.ua/www/nlib.php?cat=0/01/77 ''Ответ благосклонным к Латинской Церкви''] <br />
*[http://vos.1september.ru/2002/02/3.htm ''Страх Божий'']<br />
*[http://www.pravoslavie.by/podpod.asp?id=823&Session=110 ''Отечник. Христианский брак'']<br />
<br />
==Citations==<br />
*"Là où règne la simplicité, il y a des centaines d'Anges, mais là où règne la ruse, il n'y en a aucun."<br />
<br />
*"Ne vous moquez pas des pois pensant être meilleurs que des fèves, quand vous serez trempés — vous aussi vous éclaterez."<br />
<br />
*"Par quoi une personne devient-elle mauvaise? — Quand elle oublie qu'il y a un Dieu au-dessus d'elle."<br />
<br />
*"Ceux qui pensent qu'ils n'ont rien, perdront tout."<br />
<br />
== See also ==<br />
*[[Optina Monastery]]<br />
<br />
==Sources==<br />
*[[Wikipedia:Ambrosius of Optina]]<br />
*http://stmaterne.blogspot.com/2008/04/la-prire-par-saint-ambroise-doptina.html<br />
<br />
[[Catégorie:Saints]]<br />
[[Catégorie:Saints russes]]<br />
[[Catégorie:Moines et moniales]]<br />
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[[en:Ambrose of Optina]]<br />
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<div>{{traduire}}<br />
[[Image:Amvrosiy.jpg|thumb|200px|Saint Ambroise d'Optina]]<br />
Notre vénérable père '''Ambroise d'Optina''' (en russe: преподобный Амвросий Оптинский; '''Alexandre Mikhaïlovitch Grenkov''' - Александр Михайлович Гренков, [[5 décembre]], 1812, Bolchaïa Lipovitsa, gouvernement de Tambov —[[23 octobre]], 1891) était un ''[[starets]]'' et un prêtre du grand [[schème]] (''iyeroskhimonakh''), [[glorification|glorifié]] (canonisé) en 1988 par le Сoncile des évêques de l'[[Église Orthodoxe Russe]]. <br />
<br />
==Vie==<br />
Alexandre est né dans la famille du [[sacristain]] Mikhail Féodorovitch Grenkov et de Marfa Nikolaïevna Grenkova. À l'âge de 12 ans, Alexandre entre à l'école cléricale de Tambov et plus tard au séminaire théologique de Tambov. Il devint alors professeur à l'école cléricale de Lipetsk et, en 1839, entra au [[monastère de Vvedensk]] du [[monastère d'Optina]] dans le gouvernement de Kaluga. Quelques années plus tard, il devient moine et est [[ordination|ordonné]] [[hiérodiacre]], prenant le nom d' ''Ambroise'' en l'honneur de saint [[Ambroise de Milan]]. Deux années plus tard, Ambroise devint un moine du grand habit. Quand le Révérend Macaire mourut en septembre 1860, Ambroise devint supérieur du monastère. <br />
<br />
Ambroise est mort au couvent de Chamordino et fut enterré au monastère [[désert]] d'Optina. Ses [[reliques]] se trouvent dans le monastère de Vvedensk.<br />
<br />
==Hymnographie==<br />
[[Tropaire]] ([[ton]] 5)<br />
<br />
:Nous courons à toi, Ô Ambroise, notre père, comme vers la source de guérison.<br />
:Car tu nous instruisis vraiment pour le chemin du Salut,<br />
:Nous préservant, par la prière, des malheurs et calamités,<br />
:Nous consolant dans les peines du corps et de l'âme,<br />
:Nous enseignant par dessus tout par ton humilité, ta patience et ton amour.<br />
:Prie le Christ, l'Ami des hommes, toi notre fervent intercesseur, afin que nous soyons sauvés.<br />
<br />
==Ecrits==<br />
*[http://nlib.iatp.org.ua/www/nlib.php?cat=0/01/77 ''Ответ благосклонным к Латинской Церкви''] <br />
*[http://vos.1september.ru/2002/02/3.htm ''Страх Божий'']<br />
*[http://www.pravoslavie.by/podpod.asp?id=823&Session=110 ''Отечник. Христианский брак'']<br />
<br />
==Citations==<br />
*"Là où règne la simplicité, il y a des centaines d'Anges, mais là où règne la ruse, il n'y en a aucun."<br />
<br />
*"Ne vous moquez pas des pois pensant être meilleurs que des fèves, quand vous serez trempés — vous aussi vous éclaterez."<br />
<br />
*"Par quoi une personne devient-elle mauvaise? — Quand elle oublie qu'il y a un Dieu au-dessus d'elle."<br />
<br />
*"Ceux qui pensent qu'ils n'ont rien, perdront tout."<br />
<br />
== See also ==<br />
*[[Optina Monastery]]<br />
<br />
==Sources==<br />
*[[Wikipedia:Ambrosius of Optina]]<br />
*http://stmaterne.blogspot.com/2008/04/la-prire-par-saint-ambroise-doptina.html<br />
<br />
[[Catégorie:Saints]]<br />
[[Catégorie:Saints russes]]<br />
[[Catégorie:Moines et moniales]]<br />
<br />
[[en:Ambrose of Optina]]<br />
[[ro:Ambrozie de la Optina]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Ambroise_d%27Optina&diff=3112Ambroise d'Optina2008-11-21T13:24:48Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>{{traduire}}<br />
[[Image:Amvrosiy.jpg|thumb|200px|Saint Ambroise d'Optina]]<br />
Notre vénérable père '''Ambroise d'Optina''' (en russe: преподобный Амвросий Оптинский; '''Aleksandr Mikhaylovich Grenkov''' - Александр Михайлович Гренков, [[5 décembre]], 1812, Bolshaya Lipovitsa settlement, Tambov guberniya—[[23 octobre]], 1891) était un ''[[starets]]'' et un prêtre [[celibat|celibataire]] [[schema]] (''iyeroskhimonakh''), [[glorification|glorifié]] (canonisé) en 1988 par le Сoncile des évêques de l'[[Église Orthodoxe Russe]]. <br />
<br />
==Vie==<br />
Alexandre est né dans la famille du [[sacristain]] Mikhail Féodorovitch Grenkov et de Marfa Nikolaïevna Grenkova. À l'âge de 12 ans, Alexandre entre à l'école cléricale de Tambov et plus tard au séminaire théologique de Tambov. Il devint alors professeur à l'école cléricale de Lipetsk et, en 1839, entra au [[monastère de Vvedensk]] du [[monastère d'Optina]] dans le gouvernement de Kaluga. Quelques années plus tard, il devient moine et est [[ordination|ordonné]] [[hiérodiacre]], prenant le nom d' ''Ambroise'' en l'honneur de saint [[Ambroise de Milan]]. Deux années plus tard, Ambroise devint un moine célibataire. Quand le Révérend Macarius mourut en Septembre 1860, Ambroise devint le supérieur du monastère. <br />
<br />
Ambrose est mort au cloître de Shamordinskaya et fut enterré au desert d'Optina. Ses [[reliques]] furent placées dans le monastère de Vvedensk.<br />
<br />
==Hymnographie==<br />
[[Tropaire]] ([[ton]] 5)<br />
<br />
:Nous courrons à toi O Ambroise, notre père, comme vers la source de guérison.<br />
:Car tu nous instruisis vraiment pour le chemin du Salut,<br />
:Nous préservant par la prière des malheurs et calamités,<br />
:Nous consolant dans les peines du corps et de l'âme,<br />
:Nous enseignant par dessus tout par ton humilité, patience et amour.<br />
:Prie le Christ, l'Ami des hommes, toi notre fervent intercesseur, afin que nous soyons sauvés.<br />
<br />
==Ecrits==<br />
*[http://nlib.iatp.org.ua/www/nlib.php?cat=0/01/77 ''Ответ благосклонным к Латинской Церкви''] <br />
*[http://vos.1september.ru/2002/02/3.htm ''Страх Божий'']<br />
*[http://www.pravoslavie.by/podpod.asp?id=823&Session=110 ''Отечник. Христианский брак'']<br />
<br />
==Citations==<br />
*"Là où règne la simplicité, il y a des centaines d'Anges, mais là où règne la ruse, il n'y en a aucun".<br />
<br />
*"Ne vous moquez pas des pois pensant être meilleurs que des fèves, quand vous serez trempés - vous aussi vous éclaterez".<br />
<br />
*"Par quoi une personne devient-elle mauvaise? - En oubliant qu'il y a un Dieu au-dessus d'elle".<br />
<br />
*"Ceux qui pensent qu'ils n'ont rien, perdront tout."<br />
<br />
== See also ==<br />
*[[Optina Monastery]]<br />
<br />
==Sources==<br />
*[[Wikipedia:Ambrosius of Optina]]<br />
*http://stmaterne.blogspot.com/2008/04/la-prire-par-saint-ambroise-doptina.html<br />
<br />
[[Catégorie:Saints]]<br />
[[Catégorie:Saints russes]]<br />
[[Catégorie:Moines et moniales]]<br />
<br />
[[en:Ambrose of Optina]]<br />
[[ro:Ambrozie de la Optina]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Semaine_Sainte&diff=3111Semaine Sainte2008-11-21T12:31:48Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>[[Image:Twelve gospels.jpg|right|thumb|350px|Un fidèle se prosterne devant la Croix lors du service des Douze Évangiles de la Passion du Christ, à l’église de Notre Dame de Cambridge, Massachusetts.]]<br />
La '''Semaine Sainte''' est la semaine qui, à la conclusion du [[Grand Carême]], suit le [[Samedi de Lazare]], jusqu'à la célébration des [[Pâques]].<br />
<br />
==Histoire==<br />
La célébration de la Semaine Sainte remonte aux premiers temps de l'Eglise Primitive. Au IVe siècle, elle avait déjà trouvé sa forme, assez proche, semble-t-il, de celle que nous connaissons aujourd'hui. De son pèlerinage à Jérusalem à la fin du IVe siècle, [[Égérie]] fait le récit du déroulement de la semaine suivant les offices de la résurrection de Lazare, " ... la semaine de Pâques, qu'ils appellent ici, ''Semaine Sainte''", notant la [[procession]] qui commémore l'entrée triomphale du Christ à Jérusalem le premier jour de la semaine. C'est pendant cette semaine que nous nous remémorons la Passion du Christ et Sa Crucifixion.<br />
<br />
==La Semaine Sainte==<br />
Le [[samedi de Lazare]] met fin au [[Grand Carême]]. Cette célébration commémore le réveil d'entre les morts de Lazare et la promesse de la résurrection universelle pour tous. Le samedi de Lazare est un pont vers la Semaine Sainte durant laquelle l'Eglise se remémore les derniers jours du Christ avant Sa Crucifixion et Sa Résurrection, Sa [[Passion]]. Pendant cette semaine, les [[Matines]] du jour sont célébrées la veille, et les Vêpres le matin même. Cette anticipation des offices donne au fidèle l'impression que le monde est en labeur, sens dessus-dessous, à cause de la Passion que notre Seigneur a enduré pour notre salut. Bien que cette pratique soit inhabituelle pour les contemporains, elle est canonique et correspond à la définition biblique selon laquelle le jour commence au coucher du soleil. [[Image:Palm_Sunday.jpg|left|thumb|Icône de l'Entrée de notre Seigneur à Jérusalem]][[Image:extremehumility.jpg|right|thumb|Christ l'Époux]]<br />
<br />
===Le dimanche des Rameaux===<br />
Le premier jour de la Semaine Sainte commence avec les [[Vêpres]] du samedi soir qui conduisent le lendemain matin, dimanche, à la célébration de "l'Entrée de notre Seigneur à Jérusalem", appelée en Occident le ''[[Dimanche des Rameaux]]''. Alors que le Christ fait son entrée triomphale à Jérusalem, Son royaume sur terre est proclamé sous les rameaux (les branches de palmiers). <br />
<br />
===Lundi Saint===<br />
Les premiers trois jours de la Semaine Sainte nous rappellent les dernières instructions du Christ à ses disciples. On rappelle ces enseignements durant la célébration des offices des Grandes [[Complies]], des Matines, des [[Heures]], et de la [[Liturgie]]. La [[Liturgie des Dons Présanctifiés]] célébrée pendant ces jours comprend des lectures tirées de l'[[Livre de l'Exode|Exode]], de [[Livre de Job|Job]], et de [[Évangile de Matthieu|Matthieu]]. <br />
<br />
Les offices des Matines célébrés les soirs du dimanche des Rameaux, du Lundi Saint et du Mardi Saint anticipent les événements du jour suivant et partagent un même thème. Ces offices de [[Christ l'Epoux|l'Epoux]] découlent de la parabole des dix Vierges, qui demande que l'on se prépare pour le Second Avènement, car "le voleur vient au milieu de la nuit" (Matt. 26,1-13)<br />
<br />
Le [[Synaxaire]] de l’Église rappelle que le Lundi Saint on commémore le juste Joseph (le patriarche de l’[[Ancien Testament]]) et l’histoire du figuier sans fruits. <br />
<br />
L’Évangile de la Liturgie du Lundi Saint (Matthieu 21, 18-46) nous rappelle le sort du figuier dont le Christ est allé chercher les figues. N’y ayant pas trouvé de fruits, le Christ déclare que cet arbre n’en donnera plus jamais : immédiatement, l’arbre est asséché. L’histoire est considérée une figuration du jour du Jugement.<br />
<br />
===Mercredi Saint===<br />
<br />
Au cours des deux derniers siècles, la pratique byzantine a évolué dans la direction de l’inclusion de l’[[Sacrements|Onction des malades]], célébrée le Mercredi Saint, en rappelant ainsi l’onction du Christ au myrrhe en Béthanie. Avant de conclure le service, le prêtre oint les fidèles avec de l’huile bénie. Cette pratique se retrouve également en dehors des juridictions d’origine byzantine, comme par exemple dans certaines parts de l’[[OCA]].<br />
<br />
Les services que le [[Typikon]] établit pour le soir du Mercredi Saint rappellent que c’est en ce jour que le Christ a été trahi par Judas. C’est en souvenir de ce même moment que, depuis l’ère [[Apôtres|apostolique]], l’Église a institué le mercredi, ensemble avec le vendredi (jour de la Crucifixion et Passion du Christ) comme journées de [[jeûne]] hebdomadaire au long de l’année. Le service du Mercredi Saint développe également le thème de la Cène Mystique, célébrée dans la liturgie du jour prochain. <br />
<br />
[[Image:mysticalsupper.jpg|left|thumb|Cène Mystique]]<br />
<br />
===Jeudi Saint===<br />
<br />
Le '''Jeudi Saint''' débute avec la célébration des Vêpres et de la [[Liturgie]] de Saint Basile. Ce jour-ci, un Agneau eucharistique de plus est consacré, en rappelant la présence du Christ sur terre lors de la [[Dernière Cène]] ; il servira par la suite à la communion des malades au cours de l’année. Le soir, en anticipation des Matines du Vendredi Saint, le service de la Passion du Christ est célébré, avec la lecture des '''Douze Évangiles'''. Ces lectures nous rappellent les dernières instructions du Christ à Ses disciples, ainsi que la prophétie du drame de la Croix, la prière du Christ et son nouveau commandement. Les douze lectures sont : <br />
* [http://www.biblegateway.com/passage/?search=St.%20John%2013:31%20-%2018:1;&version=9; Jean 13,31-18,1]<br />
* [http://www.biblegateway.com/passage/?search=John%2018:1%20-%2029;&version=9; Jean 18, 1-29]<br />
* [http://www.biblegateway.com/passage/?search=Matthew%2026:57%20-%2075;&version=9; Matthieu 26, 57-75]<br />
* [http://www.biblegateway.com/passage/?search=St.%20John%2018:28%20-%2019:16%20;&version=9; Jean 18, 28&ndash;19, 16]<br />
* [http://www.biblegateway.com/passage/?search=St.%20Matthew%2027:3%20-%2032;&version=9; Matthieu 27, 3-32]<br />
* [http://www.biblegateway.com/passage/?search=St.%20Mark%2015:16%20-%2032;&version=9; Marc 15, 16-32]<br />
* [http://www.biblegateway.com/passage/?search=St.%20Matthew%2027:33%20-%2054;&version=9; Matthieu 27, 33-54]<br />
* [http://www.biblegateway.com/passage/?search=St.%20Luke%2023:32%20-%2049;&version=9; Luc 23, 32-49]<br />
* [http://www.biblegateway.com/passage/?search=St.%20John%2019:19%20-%2037;&version=9; Jean 19, 19-37]<br />
* [http://www.biblegateway.com/passage/?search=St.%20Mark%2015:43%20-%2047;&version=9; Marc 15,43-47]<br />
* [http://www.biblegateway.com/passage/?search=St.%20John%2019:38%20-%2042;&version=9; Jean 19,38-42]<br />
* [http://www.biblegateway.com/passage/?search=St.%20Matthew%2027:62%20-%2066;&version=9; Matthieu 27, 62-66]<br />
<br />
[[Image:crucifixion.jpg|right|thumb|Crucifixion]]<br />
<br />
===Vendredi Saint===<br />
Le '''Grand Vendredi Saint''' débute avec la lecture des [[Heures Royales]] qui nous portent aux Vêpres de l’après-midi, lorsqu’on célèbre la déposition du corps du Christ de la Croix. Le [[prêtre]] dépose le Corps du Christ, l’[[Epitaphios]] de la Croix, il L’enveloppe dans un tissu blanc et le reporte, en procession, dans l’[[autel]]. Dans une célébration vespérale, appelée le service de la Lamentation au Tombeau, le prêtre sort l’Epitaphios, l’image du Christ mort peinte ou brodée sur une nappe, de l’autel et le porte en procession autour de l’Église, avant de le placer dans le Sépulcre, un catafalque qui symbolise le Tombeau du Christ. Cette procession, durant laquelle les fidèles portent des chandelles allumées, représente la descente du Christ aux Enfers.<br />
<br />
[[Image:epitaphios.jpg|left|frame|Epitaphios]]<br />
<br />
===Samedi Saint===<br />
Le '''Grand [[Samedi Saint]]''' on célèbre les Vêpres et la Divine Liturgie de Saint Basile, ponctués de lectures des [[Psautier|Psaumes]] et d’[[hymne]]s de la Résurrection qui parlent de la descente du Christ aux Enfers, célébrés comme la "Première Résurrection" d’Adam et la victoire sur la mort. Le Typikon établit ce service pour l’après-midi, mais il est souvent célébré le matin.<br />
<br />
Ce service provient de l’ancienne tradition liturgique de l’[[Église de Constantinople]] : il était son premier service pascal. L’hymne « Relève-Toi, Seigneur », tiré des Psaumes (''Exsurge, Domine'') était, à l’origine, le premier hymne pascal avant que ''Le Christ est ressuscité…'' (''Hristos anesti…'') ne le remplace. Sa place dans l’ancienne célébration pascale constantinopolitaine est celle qui donne à ce service se caractère résurrectionnel, tellement lumineux.<br />
<br />
==Pâques : la Fête de la Résurrection==<br />
[[Image:pascha.jpg|right|frame|Résurrection du Christ]]<br />
: Article principal: [[Pâques]]''<br />
<br />
Les célébrations de '''[[Pâques]]''', la '''Fête des Fêtes''' débutent juste après minuit, lorsqu’on chante les ''Odes de la Lamentation'' ; les ''Vêpres de la Résurrection'' commencent avec l’église toute dans le noir. A l’approche de minuit, le prêtre allume un cierge de la chandelle de l’autel, cierge qu’il offre par la suite aux fidèles pour allumer les leurs, en chantant : « Approchez et recevez la lumière de la vie éternelle [''unwaning life''] et glorifiez le Christ, qui est resurgi des morts ! » Puis, le prêtre conduit la procession des fidèles qui sortent de l’église. Après avoir fait le tour de l’église soit une fois, soit trois fois, lorsque la procession approche de la porte d’entrée de l’église, le prêtre dirige les fidèles dans l’intonation de l’hymne de la Résurrection : <br />
« Le Christ est ressuscité des morts. Par la mort, il a vaincu la mort. A ceux qui sont dans tombeaux, il a donné la vie ! » En ce moment, le prêtre est les fidèles rentrent dans l’église bien éclairée pour le reste des vêpres et pour mettre fin au [[carême]] par la Divine [[Liturgie]]. Après la fin de la Liturgie, dans maintes communautés, les fidèles se retirent pour une « agape », un déjeuner en commun pour marquer la fin du Carême. Par la suite, chacun rentre à la maison à l’aube. Plus tard dans la journée de Pâques, les fidèles se réunissent encore une fois pour prier, les cierges allumés, durant un service vespéral, en chantant l’hymne de la Résurrection : « Le Christ est ressuscité », en se saluant joyeusement avec : « [[Salutation pascale|Le Christ est ressuscité !]] » auquel la réponse est : « En vérité, Il est ressuscité ! »<br />
<br />
==Coutumes locales==<br />
===Jérusalem===<br />
* Le matin du Samedi Saint, le Patriarche orthodoxe brise le sceau de la porte du tombeau du Christ dans l’[[Église du Saint Sépulcre (Jérusalem)|Église du Saint Sépulcre]] et y émerge peu de temps après avec la [[Sainte Lumière]], qui s’allume chaque année sans intervention humaine lorsque le Patriarche orthodoxe célèbre le service pascal.<br />
<br />
===Grèce===<br />
* On peint des œufs en rouge.<br />
* On prépare des gâteaux ("Koulouria").<br />
* La Sainte Lumière est apportée de Jérusalem via Olimpic Airways, accompagné par des membres du haut clergé et des représentants du gouvernement héllène jusqu’à l’aéroport d’Athènes. La Sainte Lumière est reçue avec une garde d’honneur et elle est portée jusqu’à la petite église Agioi Anargyroi (des Saints Docteurs), place Plaka.<br />
* Le Dimanche de Pâques, partout en Grèce, il y a des célébrations festives. Par tradition, on fait rôtir des agneaux (symbole du Christ) et la famille et les amis se réunissent pour manger, boire, parler et dancer.<br />
<br />
Dans certaines localités, la célébration est communautaire. Par exemple :<br />
** A Arachova, on fait rôtir des rangées d’agneaux sur la place principale du village.<br />
** Sur certaines îles, la ville tue symboliquement "Judas".<br />
<br />
==Sources==<br />
<br />
*[[:en:Holy Week|OrthodoxWiki:Holy Week]]<br />
<br />
==Liens externes==<br />
*en: [http://members.aol.com/stgeoworc/holyweek.htm A Liturgical Explanation for the Days of Holy Week], par Fr. [[Alexander Schmemann]]<br />
*en: [http://www.antiochian.org/midwest/Articles/Development_of_Holy_Week_Services.htm The Historical Development of Holy Week Services In the Orthodox/Byzantine Rite], par Fr. Nabil L. Hanna<br />
*en: [http://www.goarch.org/en/ourfaith/articles/article8432.asp Holy Week GOARCH] <br />
*en: [http://www.goarch.org/en/ourfaith/articles/article8504.asp The Origins of Pascha and Great Week - Part I]<br />
*en: [http://www.goarch.org/en/ourfaith/articles/article8505.asp The Origins of Pascha and Great Week - Part II]<br />
*en: [http://www.holy-trinity.org/feasts/holyweek.html Holy Week and Pascha] <br />
*en: [http://holytrinity.ok.goarch.org/holy_week.html Holy Week]<br />
*en: [http://www.fatheralexander.org/booklets/english/holy_week2_e.htm Approach to Holy Week]<br />
<br />
[[Catégorie:Articles de qualité]]<br />
[[Catégorie:Carême]]<br />
[[Catégorie:Liturgie]]<br />
<br />
[[el:Μεγάλη εβδομάδα]]<br />
[[en:Holy Week]]<br />
[[ro:Săptămâna Patimilor]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Utilisateur:Moinillon&diff=3110Utilisateur:Moinillon2008-11-21T12:16:43Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>moine gallo-russe de Germanie</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Utilisateur:Moinillon&diff=3109Utilisateur:Moinillon2008-11-21T12:16:09Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>moine gallo-russe de Germanie<br />
[[Image:http://www.moinillon.net/public/images/mnikh-fond-cadre.jpg]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=20_d%C3%A9cembre&diff=310820 décembre2008-11-20T21:36:28Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>{{Jours décembre}}<br />
==Les saints du jour==<br />
{{Modèle:{{PAGENAME}}}}<br />
<br />
==Événements==<br />
<br />
==Naissances==<br />
<br />
==Décès==<br />
<br />
==Fêtes (liées à la vie des orthodoxes)==<br />
<br />
==Synaxaire==<br />
*calendrier grégorien orthodoxe ("nouveau") : http://calendrier.egliseorthodoxe.com/pages/calend12new.html<br />
*calendrier julien orthodoxe ("ancien") : http://calendrier.egliseorthodoxe.com/pages/calend12.html<br />
{{Jours décembre}}<br />
<br />
[[Catégorie:Jours du calendrier]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Skite&diff=3107Skite2008-11-20T21:33:01Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>Un '''skite''' est une petite communauté de [[moine]]s ou [[moniale]]s vivant en retrait (solitude - ''hésychia'') sous l'autorité mais aussi avec l'aide matérielle d'un [[monastère]] principal. Souvent, en se développant, le skite devient lui aussi un monastère, indépendant du monastère principal qui lui a assuré la fondation, la transmission spirituelle et le soutien matériel. Plus rarement, un skite dépend d'un [[évêché]], qui est généralement considéré comme ayant statut de monastère. <br />
<br />
==Types de skites==<br />
Il y a deux grades types de skites: [[anachorétisme|anachorétique]] et [[cénobitisme|cénobitique]].<br />
<br />
Un skite de type anachorétique est constitué généralement d'un lieu commun de prière (appelé "katholikon", du grec καθολικόν), avec des [[ermitage]]s individuels, ou des petites maisons, pour un petit nombre de moines ou de moniales, et qui peuvent comporter ou non une petite [[chapelle]] propre. Dans ce mode de vie les [[ascète]]s prient dans leurs cellules les jours "ordinaires" et se rassemblent au [[katholikon]] pour l'office de [[dimanche]] et [[fêtes]].<br />
<br />
Dans un skite de type cénobitique, les moines ou les moniales mènent une [[vie communautaire]] plus accentuée et plus proche du mode de vie du monastère principal. Le plus souvent, les cellules d'un tel skite ne sont pas "éparpillées", mais se constituent dans un bâtiment unique.<br />
<br />
Les nuances juridiques, de [[Droit canon]], concernant les skites varient d'une époque à l'autre, et d'une tradition ecclésiastique à l'autre, d'une Église locale à une autre. <br />
<br />
==Exemples==<br />
===Nitrie et Kellia (Égypte)===<br />
Deux des plus importants centres monastiques anciens ont été [[Nitrie]] et [[Kellia]] (ou Les Cellules), fondées au IV<sup>e</sup> siècle.<br />
<br />
Nitrie a été fondé vers 325 par [[Amoun]], contemporain d'[[Antoine le Grand]]. Peu après, vers 338, Amoun se voit obligé de fonder Kellia – à 18-19 km au sud de Nitrie –, comme un skite en dépendance de Nitrie, un lieu plus tranquille et plus solitaire que le centre monastique de Nitrie, où la population monastique était dans un continuel accroissement <ref>Un récit de fondation du skite des Cellules se trouve dans les [[Apophthegmata Patrum]] (les sentences des [[Pères du désert]]), collection alphabétique, Antoine 34.</ref>.<br />
<br />
« [[Rufin]], dans son ''Histoire Ecclésiastique'' (ch.II.3), l’évalue vers 373 à trois mille hommes au moins. [[Pallade]] parle de cinq mille (''Histoire lausiaque'', 7.2) lorsqu’il s’y rendit vingt ans plus tard. L’''Historia Monachorum'' raconte que les moines ont occupé quelque cinquante "demeures" (''monai'') de toutes dimensions, de sorte que si certaines d’entre elles comptaient seulement deux ou trois moines, d’autres ont dû en abriter plusieurs centaines. De fait, nous lisons dans le ''Dialogue sur la vie de saint [[Jean Chrysostome]]'' par Pallade qu’un certain "monastère" contenait deux cent dix moines et un autre cent cinquante. » <ref>Derwas J. Chitty, ''Et le désert devint une cité... Une introduction à l’étude du monachisme égyptien et palestinien dans l’Empire chrétien'', Abbaye de Bellefontaine, 1979, SO 31, pp.75-76.</ref><br />
<br />
Mais à Kellia aussi, de plus en plus de moines affluent, fuyant l’agglomération excessive de Nitrie, de façon que, en peu de temps, le site occupera une grande surface. Toujours d’après Pallade, qui arrive à Kellia vers 390, ici vivaient à peu près 600 moines. Les fouilles archéologiques contemporaines, commencées en 1964, ont mis en lumière une vraie ville monastique : plus de 30 km<sup>2</sup> de ruines monastiques ! <ref>Antoine Guillaumont, ''Aux origines du monachisme chrétien. Pour une phénoménologie du monachisme'', Abbaye de Bellefontaine, 1979, SO 30, ch. 10: "Histoire des moines aux Kellia", pp. 151-167.</ref><br />
<br />
===Monastère de Sihăstria (Roumanie)===<br />
Le monastère de Sihăstria (Roumanie) est aujourd'hui un des plus grands monastères de Roumanie, avec plus de 120 moines <ref>Cf. http://sihastria.mmb.ro/obste.htm </ref>.<br />
<br />
La première fondation de l'actuel monastère date de l'an 1655, quand le métropolite de Moldavie, Barlaam Motoc, décide de rassembler plusieurs ermites des forêts de ces montagnes dans un skite (il s'agissait au début de sept ermites, tous en provenance du monastère de Neamţ). Il leur bâtit une église et des cellules, et met le nouveau skite sous la dépendance de la métropolie. <ref>Résumé d'histoire tiré du site web du monastère : http://sihastria.mmb.ro/istoric.htm </ref><br />
<br />
Mais, suite aux nombreuses incursions tatares en Moldavie, le skite tombe en ruine vers le début du XVIII<sup>e</sup> siècle. <br />
<br />
En 1734 l'[[évêque]] Gédéon de Roman construit une nouvelle église, repeuple le skite, et le met en dépendance du monastère de Secu (lui-même fondé comme skite en 1564, et devenu monastère en 1602), porteur de la tradition du grand [[staretz]] [[Païssi Vélitchkovsky]] (1722-1794).<br />
<br />
Au XX<sup>e</sup> siècle, le skite de Sihăstria devient un des plus grands monastères de Roumanie, beaucoup plus grand que le monastère de Secu.<br />
<br />
==Voir aussi==<br />
* [[Monachisme]]<br />
* [[Monastère]]<br />
* [[Hésychasme]]<br />
* [[Moine]]<br />
<br />
==Notes==<br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Monachisme]]<br />
<br />
[[en:Skete]]<br />
[[ro:Schit]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Tropaire&diff=3106Tropaire2008-11-20T20:55:30Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
<br />
Le tropaire est un type de chant dans la musique byzantine, dans l'Église orthodoxe orientale et d'autres églises chrétiennes. Il s'agit d'une courte hymne, d'une strophe, ou d'une partie d'une série de strophes ; ceci peut avoir, de plus, la connotation d'une hymne intercalée entre les versets d'un psaume.<br />
<br />
Le terme fait le plus souvent référence à l'apolytikion (ou l'apolytique), l'hymne thématique qui clôt les Vêpres. (Dans les Églises grecques, le tropaire apolytikion est simplement appelé l'apolytikion ; dans la plupart des autres Églises, il est simplement appelé le tropaire.) Ce tropaire sert comme hymne thématique et est répété lors de chacun des offices de la journée.<br />
<br />
Les tropaires constituent également les strophes des canons. Ces tropaires sont calqués sur l'hirmos de l'ode.<br />
<br />
Les tropaires sont aussi parfois utilisés comme refrain pour les versets chantés des psaumes, mais ce sont les stichères qui sont le plus souvent utilisées pour cette fonction.<br />
<br />
==Theotokion==<br />
<br />
Un theotokion (ou bohorodichnyj) est un tropaire adressé à la [[Théotokos]], la Mère de Dieu. Ces hymnes sont collectivement appelées theotokia.<br />
<br />
==Histoire==<br />
Un exemple célèbre, dont l'existence est attestée dès le IVe siècle, est l'hymne vespérale, Phos Hilaron, habituellement traduit par "Lumière joyeuse" en français ; un autre, O monogenes Yios, "Fils unique", attribuée à Justinien I (527-565), figure dans la partie introductive de la Divine Liturgie. <br />
<br />
==Tropaires célèbres==<br />
<br />
===Tropaire pascal (ton 5)===<br />
<br />
Le Christ est ressuscité d'entre les morts, <br />
<BR>Par la mort, Il a écrasé la mort <br />
<BR>Et à ceux qui gisaient dans les tombeaux<br />
<BR>Il a fait le don de la Vie. <br />
<br />
En raison de l'importance de la Pâque orthodoxe dans la vie liturgique, c'est sans doute le plus connu de toutes les hymnes de l'Église.<br />
<br />
===Tropaire à la Mère de Dieu (ton 8)===<br />
<br />
Il est digne en vérité de te louer, ô Mère de Dieu, <br />
<BR>Bienheureuse et très pure Mère de notre Dieu,<br />
<BR>Toi plus vénérable que les chérubins et plus glorieuse, incomparablement, que les séraphins,<br />
<BR>Qui sans tâche, enfantes Dieu le Verbe <br />
<BR>Toi, véritablement Mère de Dieu, nous te magnifions ! <br />
<br />
Ce theotokion est chanté à pratiquement tous les services de l'Église et en privé par de nombreux chrétiens orthodoxes.<br />
<br />
===Ascension===<br />
<br />
'''Tropaire''' (ton 4)<br />
<br />
Tu es monté dans la Gloire,<br />
<BR>ô Christ notre Dieu,<br />
<BR>après avoir rempli de joie Tes disciples<br />
<BR>par la promesse du Saint Esprit.<br />
<BR>Ta bénédiction leur confirma<br />
<BR>que Tu es le Fils de Dieu,<br />
<BR>le Libérateur de l'univers !<br />
<br />
'''Kondakion''' (ton 6)<br />
<br />
Ayant accompli pour nous l'Economie divine<br />
<BR>et ayant uni les habitants de la terre à ceux du ciel,<br />
<BR>Tu T'es élevé au ciel dans la gloire, Christ Dieu,<br />
<BR>sans Te séparer de nous, mais demeurant toujours parmi nous,<br />
<BR>et Tu dis à ceux qui T'aiment :<br />
<BR>«Je suis avec vous, et personne ne prévaudra contre vous.»<br />
<br />
[[Catégorie:Hymnographie]]<br />
<br />
[[en:Troparion]]<br />
[[ro:Tropar]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Maxime_le_Confesseur&diff=3105Maxime le Confesseur2008-11-20T20:41:37Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>[[Image:Maximus.jpg|right|frame|Maxime le Confesseur]]<br />
Saint '''Maxime le Confesseur''' (ca. [[580]]-[[662]]), [[moine]] et théologien orthodoxe, bien connu par ses écrits ascétiques et sa contribution théologique contre le [[monothélisme]]. Sa fête est le [[21 janvier]], mais aussi le [[13 août]] (transfert des [[reliques]]).<br />
<br />
== Éléments biographiques ==<br />
<br />
Il existe deux versions de la vie de Maxime. Selon une [[hagiographie]] du X<sup>e</sup> siècle, il serait issu d’une illustre famille de [[Constantinople]]. Né en 580, Maxime aurait été, à trente ans, [[protasekretis]] (Premier Secrétaire) à la cour de l'empereur [[Héraclius]]. Il serait devenu moine en [[613]], au monastère de [[Chrysopolis]], proche de Constantinople puis à [[Cyzique]]. A la suite de l'invasion perse de [[626]], il se serait réfugié à [[Carthage]].<br />
<br />
Selon un écrit [[syriaque]] du VII<sup>e</sup> siècle attribué à Georges/Grégoire de Reshaina, il serait au contraire originaire du village palestinien de Heshfin et serait rentré au monastère de Saint-Sabas, près de [[Jérusalem]]. Il semble que cette version corresponde mieux aux relations qu'entretint Maxime avec des personnalités palestiniennes comme Sophrone de Jérusalem ou le pape Théodore<ref>Voir l'article de Ch. Boudignon « Maxime était-il constantinopolitain ? » dans ''Orientalia Lovanensia Analecta'' 137, 2004, p. 1 - 43</ref>.<br />
<br />
Il écrivit des commentaires de l’[[Bible| Écriture]] : les ''Quaestiones ad Thalassium'' et des [[Pères de l'Église| Pères]] : les ''Ambigua ad Iohannem'', des opuscules ascétiques et mystiques, une lettre traité sur la [[Rite byzantin|liturgie]] : la ''Mystagogie'' et d'autres lettres concernant la théologie, des ouvrages de controverse. Il s'opposait notamment aux [[Monophysisme|monophysites]] qui soutenaient qu’il n’y a, dans le Christ, qu’une seule nature (la divine, au détriment de son humanité).<br />
<br />
En [[638]], un décret impérial voulut concilier monophysites et orthodoxes en déclarant qu’il y avait dans le Christ deux natures (humaine et divine), mais une seule volonté (monothélisme). <br />
<br />
A partir de [[639]], Maxime s'impliqua dans la controverse au sujet du [[monothélisme]] à Constantinople, en Afrique et à Rome, en défendant, conformément au [[concile de Chalcédoine]] qui reconnait « un seul Christ, véritablement Dieu et véritablement homme », la théorie des deux volontés. En [[645]], il parvient au cours d'un débat à faire revenir à l'orthodoxie [[Pyrrhus (patriarche)|Pyrrhus]], l'ancien [[patriarche de Constantinople]], qui avait pris parti pour le [[monophysisme]] et le monothélisme.<br />
<br />
En tant que moine, il ne put pas participer au synode de Latran (à Rome) de [[649]] qui condamna le [[monothélisme]], mais inspira sans doute la décision finale des évêques et contribua à la rédaction des Actes du concile. Sa signature figure dans un document apporté au concile au nom des moines de Saint-Sabas. On a, depuis les travaux de R. Riedinger, de grands doutes sur l'authenticité de ce [[concile de Latran]], dont les actes semblent avoir été rédigés en grec avant qu'il n'ait lieu. Maxime séjourna à Rome jusqu'en [[653]].<br />
<br />
Par la suite, les variations doctrinales des empereurs byzantins tournèrent en sa défaveur. En [[653]], il fut arrêté par [[Constant II (empereur byzantin)|Constant II]] en même temps que le pape [[Martin]]. Lors de son procès à [[Constantinople]], il refusa de se déclarer en communion avec le patriarche de Constantinople. Cela lui valut d'être exilé à [[Bizya]], sur les rives de la [[mer Noire]], en [[655]]. Il refusa les offres de pardon et de réconciliation de l'empereur et du patriarche de Constantinople, partisans du monothélisme. <br />
<br />
Il fut convoqué de nouveau à Constantinople en [[662]], et jugé à nouveau par les évêques et les sénateurs byzantins. Torturé, Maxime eut la langue et la main droite coupées. <br />
<br />
Déporté dans le pays des [[Lazes]] (région de [[Batoum]], à l’est de la mer Noire), il devait y mourir des suites de ses blessures le [[13 août]] [[662]].<br />
<br />
Sa fermeté dans la foi, ainsi que les mauvais traitements qu'il reçut, lui valurent le qualificatif de « Confesseur » de la foi. Il est aujourd'hui reconnu comme une autorité de référence pour la théologie, notamment dans le dialogue entre catholiques et orthodoxes<ref>voir le livre de J. C. Larchet : ''Maxime le Confesseur, médiateur entre Orient & Occident'', Cerf, 1998</ref>.<br />
<br />
== Œuvre ==<br />
[[Image:StMaximConfess.jpg|left|thumb|Saint Maxime le Confesseur]]<br />
L'œuvre de Saint Maxime est considérable.<br />
<br />
On y trouve, entre autre, les ''"Centuries sur la Charité"'', la ''"Mystagogie"'', des ''"Lettres"'', les ''"Questions et difficultés"'' sur des écrits de Saint [[Grégoire le Théologien]] et [[Denys l'Aréopagite]], des ''"Opuscules théologiques et polémiques"'', des ''"Discours ascétiques"'', des ''"Chapitres théologiques"'', des ''"Scholies sur les œuvres de Denys l'Aréopagite"'', un ''"Traité sur l'âme"'', un ''"commentaire du "Notre Père"'', des ''"Scholies sur les lettres de Denys l'Aréopagite"''…<br />
<br />
Certains de ces écrits ont été traduits en français (Centuries sur la Charité, Questions et difficultés (= "Ambigua"), les Opuscules théologiques et polémiques, les Lettres, la Mystagogie), mais la plupart attendent encore. Du fait de la précision et de la difficulté des textes, certaines traductions ne vont d'ailleurs pas soulever des problèmes ardus.<br />
<br />
Sa théologie est fortement influencée par les écrits de tendance néo-platonicienne du [[Pseudo-Denys l'Aréopagite]], qu'il commente à plusieurs reprises. Elle est l'objet, sous son aspect philosophique, de recherches récentes les plus intéressantes <ref>voir le livre de P. Mueller-Jourdan : ''Typologie spatio-temporelle de l'ecclesia byzantine'', Brill, 2005.</ref>.<br />
Le monothélisme, auquel Maxime s'opposait fortement, fut finalement condamné par le [[IIIe concile de Constantinople]] (VIe concile œcuménique) en 680.<br />
<br />
Éditions: ''[[Clavis Patrum Graecorum|CPG]]'' 7688-7721<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
<blockquote>« La sainte Église est image de Dieu, dans la mesure où elle réalise la même union que Lui des croyants à Dieu. » (''Mystagogie'', début du ch. 1)</blockquote><br />
<blockquote>« Qui a pu s'initier avec sens et sagesse aux rites pratiqués dans l'Église a fait de sa propre âme une Église divine, une Église vraiment de Dieu. » (''Mystagogie'', fin du ch. 5)</blockquote><br />
<blockquote>« Nous avons été sauvés par la volonté humaine d'une personne divine. »</blockquote><br />
<blockquote>« Ce n'est pas mon intention de déplaire à l'Empereur, mais je ne puis me résoudre à offenser Dieu. »</blockquote><br />
<br />
==Hymnes==<br />
[[Tropaire]] (Ton 8)<br />
:Guide de l'orthodoxie, maître de piété et de sainteté, <br />
:luminaire de l'univers, ornement des moines inspiré de Dieu, <br />
:docte saint Maxime, tu nous as tous illuminés par tes enseignements, <br />
:toi qui fus comme une lyre vibrant au souffle de l'Esprit. <br />
:Intercède auprès du Christ notre Dieu pour qu'Il sauve nos âmes. <br />
<br />
[[Kondakion]] (Ton 6)<br />
:Demeurant dans ton âme, la lumière au triple feu <br />
:a fait de toi un instrument de choix, Bienheureux ; <br />
:car tu éclaires pour les confins de l'univers, <br />
:Maxime, les vérités concernant notre Dieu <br />
:et l'interprétation de concepts difficiles à saisir <br />
:en proclamant pour tous clairement <br />
:l'éternelle et suprême divinité, <br />
:vénérable Père, la Sainte Trinité. <br />
<br />
== Notes ==<br />
<references /><br />
<br />
==Sources==<br />
* Wikipedia<br />
* ''The Oxford Dictionary of the Christian Church, 3rd ed.'', pp. 1061-1062<br />
<br />
==Liens externes ==<br />
* http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsjanvier/janv21.html<br />
* [http://stmaterne.blogspot.com/2008/01/vie-de-saint-maxime-le-confesseur.html Saint Maxime], hagiographie, hymnographie et iconographie Orthodoxes<br />
* [http://orthodoxie.club.fr/ecrits/peres/maxime/indexx.htm Les '''Centuries sur la Charité''', traduites en français]<br />
* [http://www.livres-mystiques.com/partieTEXTES/Philocalie/maxime.html Quelques textes de Maxime dans la Philocalie (en français)] <br />
* [http://orthodoxesfrance.free.fr/ressources.html Les œuvres complètes de Maxime en grec, à télécharger]<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Théologiens]]<br />
[[Catégorie:Saints]]<br />
[[Catégorie:Monachisme]]<br />
[[Catégorie:Pères de l'Église]]<br />
<br />
<br />
[[ar:مكسيموس المعترف]]<br />
[[en:Maximus the Confessor]]<br />
[[ro:Maxim Mărturisitorul]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Marc_d%27%C3%89ph%C3%A8se&diff=3104Marc d'Éphèse2008-11-20T20:30:32Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>{{traduire}}<br />
[[Image:Mark of Ephesus.jpg|right|frame|Saint Marc d'Éphèse]]<br />
Notre père parmi les saints '''Marc d'Éphèse''' (Evgenikos), colonne de l'Orthodoxie, a été un célèbre et courageux [[défenseur de l'Orthodoxie]] lors du [[Concile de Florence]] (1439), quand l'[[Jean VIII Paléologue|empereur]] et le [[Eugenius IV de Rome|pape de Rome]] allaient vers le [[schisme]] et l'[[hérésie]], par l'acceptation du [[Filioque]] dans le [[Credo de Nicée-Constantinople]] et par les prétentions de juridiction universelle de la [[papauté]]. A l'époque, Marc d'Éphèse a été le seul [[évêque]] orthodoxe qui ait refusé de signer les décrets de ce [[concile]]. <br />
<br />
Il s'est éteint paisiblement en 1452. Sur son lit de mort, Marc a imploré Grégoire, son disciple, qui deviendra Patriarche [[Gennadius II (Scholarius) de Constantinople|Gennadius]], de se méfier des dangers venant de l'Occident et de défendre l'Orthodoxie. <br />
<br />
For his efforts at the Council of Florence and his defense against the addition of the [[Filioque]], the [[Orthodox Church]] considers him a [[saint]], calling him a '''Pillar of Orthodoxy'''. His feast day is [[January 19]].<br />
<br />
== Quotes ==<br />
"It is impossible to recall peace without dissolving the cause of the schism&mdash;the primacy of the Pope exalting himself equal to God." [http://constans_wright.tripod.com/romans.html]<br />
<br />
"The Latins are not only schismatics but heretics... we did not separate from them for any other reason other than the fact that they are heretics. This is precisely why we must not unite with them unless they dismiss the addition from the Creed ''filioque'' and confess the Creed as we do." [http://constans_wright.tripod.com/romans.html]<br />
<br />
"Our Head, Christ our God... does not tolerate that the bond of love be taken from us entirely." [http://www.orthodoxresearchinstitute.org/encyclicals/greece/christodoulos_address_john_paul2_2001.htm]<br />
<br />
"We seek and we pray for our return to that time when, being united, we spoke the same things and there was no schism between us." [http://www.orthodoxresearchinstitute.org/encyclicals/greece/christodoulos_address_john_paul2_2001.htm]<br />
<br />
"The Symbol of the Faith must be preserved inviolate, as at its origin. Since all the holy doctors of the Church, all the Councils and all the Scriptures put us on our guard against heterodoxy, how dare I, in spite of these authorities, follow those who urge us to unity in a deceitful semblance of union&mdash;those who have corrupted the holy and divine Symbol of Faith and brought in the Son as second cause of the Holy Spirit" (s.v. Jan 19th in ''The Synaxarion'', ed. Hieromonk Makarios of Simonas Petra, and trans. Christopher Hookway; Ormylia: Holy Convent of The Annunciation of Our Lady, 2001).<br />
<br />
"The souls of the departed can indeed benefit to their 'advancement,' and even the damned to a relative 'relief' of their lot, thanks to the prayers of the Church and through the infinite mercy of God; but the notion of a punishment prior to the Last Judgment and of a purification through a material fire is altogether foreign to the tradition of the Church" (ibid.).<br />
<br />
==Hymns==<br />
===Tropaire===<br />
[[Tropaire]], [[ton]] 3<br><br />
Par ta profession de la divine foi, * en toi l'Église a trouvé, *illustre Marc, un invincible guerroyeur, *défendant la pensée des Pères en tes écrits * afin de protéger l'Orthodoxie * de tout ce qui pouvait l'altérer; * à présent supplie le Christ notre Dieu * d'affermir entre ses Églises la concorde et la paix * et de nous accorder la grâce du salut.<br />
<br />
===Kondakion===<br />
[[Kondakion]], ton 8<br><br />
Le flambeau resplendissant de l'Orthodoxie, *l'adversaire des occidentales futilités *sous les fleurs de nos hymnes couronnons-le,*car il a revêtu l'armure de la vérité * et des ténèbres il a renversé les vains propos; * disons-lui donc: réjouis-toi, métropolite d'Ephèse, saint Marc.<br />
<br />
===Ikos===<br />
De l'Orient tu as surgi en Occident, * pontife Marc, en messager de la vérité * et de ta voix de théologien tu as manifesté * la lumière de l'Orthodoxie; * c'est pourquoi, admirant ton noble combat, nous te chantons:<br />
<br />
Réjouis-toi, inébranlable rempart de la foi, * réjouis-toi, gigantesque champion de la vérité, * réjouis-toi, développement des patristiques enseignements * réjouis-toi, abrogateur des étrangères innovations.<br />
<br />
Réjouis-toi, divine bouche de la procession de l'Esprit, réjouis-toi, clairon divin des Conciles sacro-saints, * réjouis-toi, qui dénonças les occidentales futilités, * réjouis-toi, qui démontas les sophismes impies.<br />
<br />
Réjouis-toi, âpre adversaire des Latins, * réjouis-toi, grand défenseur des croyants, * réjouis-toi, ami authentique du Christ, * réjouis-toi, livre ouvert des saintes traditions.<br />
<br />
Réjouis-toi, métropolite d'Ephèse, saint Marc.<br />
<br />
==Synaxaire==<br />
Le 19 Janvier, mémoire de notre Père parmi les Saints, Marc Eugénikos, archevêque d'Ephèse, défenseur de l'Orthodoxie en combat singulier.<br />
<br />
:''Si le mythique Atlas à lui seul tint le ciel,''<br />
:''Marc d'Ephèse à lui seul soutint l'Orthodoxie.''<br />
:''Le dix-neuf, célébrons ce chef providentiel''<br />
:''qui nous a préservés de l'hétérodoxie.''<br />
<br />
Par ses prières, ô Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.<br />
<br />
==Liens==<br />
*[http://www.orthodoxinfo.com/ecumenism/stmark.aspx St. Mark of Ephesus and the False Union of Florence]<br />
*[http://www.roca.org/OA/26/26f.htm St. Mark of Ephesus: A True Ecumenist]<br />
*[http://www.rocor.org.au/stjohntheforerunnerchurch/articles/mark.html Address of St. Mark of Ephesus on the Day of His Death]<br />
*[http://www.comeandseeicons.com/m/nbo02.htm Icon and Story of St. Mark of Ephesus]<br />
<br />
[[Category:Évêques]]<br />
[[Category:Pères de l'Église]]<br />
[[Category:Saints]]<br />
<br />
[[el:Μάρκος ο Ευγενικός]]<br />
[[en:Mark of Ephesus]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Andr%C3%A9_Roublev&diff=3103André Roublev2008-11-20T20:18:16Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>[[Image:RublevIcon.jpg|right|thumb|Icône de saint André Roublev]]<br />
Saint '''André Roublev''' ('''Andreï Roublev''' ou '''Roubliov''', en russe : Андрей Рублёв ; 1360? - [[29 janvier]], 1430) est considéré comme un des plus grands [[iconographes]] de tous les temps. Il a vécu en Russie et a été [[moine]]. Il est commémoré dans l'[[Église orthodoxe]] le [[4 juillet]].<br />
<br />
==Vie et œuvre==<br />
On connaît peu de détails sur sa vie. André Roublev a voulu se faire moine dès sa jeunesse, au monastère de la Sainte-Trinité (nommé plus tard [[Laure de la Trinité-Saint-Serge (Serguiev Possad, Russie)]]), sous l'influence de la personnalité de l'[[higoumène]] du monastère, saint [[Serge de Radonège]].<br />
<br />
Pourtant, il semble que [[saint]] Serge l'ait envoyé ailleurs, au monastère Spaso-Andronikov, fondé par saint [[Andronique de Moscou|Andronique]] ([[13 juin]]). Ici il fut [[Tonsure|tonsuré]] moine et c'est toujours ici qu'il a commencé l'étude de l'iconographie avec [[Théophane le Grec]] et un autre moine, Daniel.<br />
<br />
La première référence à son travail iconographique date de 1405, quand on dit qu'il avait écrit des icônes et des fresques de la cathédrale de l'[[Annonciation]] à Moscou, avec Théophane et un autre iconographe nommé Prochore. En 1408, lui et Daniel, son compagnon monastique, peignent des fresques dans la cathédrale de la [[Dormition de la Vierge]] à Vladimir. Enfin, ils sont invités à peindre la nouvelle église du monastère de la Sainte-Trinité (là où Andreï a grandi), après que le monastère fut détruit par les Tatars lors de l'invasion de 1408. C'est à peu près à ce moment qu'il peint la seule icône attestée comme étant entièrement son travail - la ''Trinité'' ou l'''Hospitalité d'Abraham''.<br />
<br />
André Roublev est décédé au monastère de Saint-Andronique, le [[29 janvier]] 1430. Il a été canonisé par l'Église en 1988.<br />
<br />
==Sélection d'icônes==<br />
[[image:Rublev Trinity.jpg|right|thumb|La Sainte Trinité - l'icône la plus connue d'André Roublev.]]<br />
*Ascension du Christ (ca. 1408)<br />
*Theotokos de Vladimir (ca. 1405)<br />
*Le Christ Rédempteur (ca. 1410) <br />
*Apôtre Paul (ca. 1410s)<br />
Voir [http://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Andrej_Rubl%C3%ABv Wikimedia Commons: Category:Andrej Rublëv] pour images.<br />
<br />
==Hymnes==<br />
[[Tropaire]] (Ton 3)<br />
:Shining with the rays of divine light,<br />
:O venerable Andrew,<br />
:You knew Christ the wisdom and power of God.<br />
:By means of the image of the Holy Trinity<br />
:You preached to all the world the Holy Trinity in unity.<br />
:And we, with amazement and joy, cry out to you:<br />
:As you have boldness before the Most Holy Trinity<br />
:Pray that the Uncreated Light<br />
:May illumine our souls!<br />
<br />
[[Kontakion]] (Ton 2)<br />
:Like a trumpet, you clearly sounded the sweetness of divine hymns,<br />
:And were revealed as a brilliant beacon shining on the world with the light of the Trinity.<br />
:Therefore, we all cry to you, venerable Andrew:<br />
:"Unceasingly pray for us all."<br />
<br />
==Références==<br />
* (fr) [http://www.myriobiblos.gr/texts/french/ouspensky_roublev.html André Roublev] - texte de [[Leonide Ouspensky]], dans ''Contacts'', No 32, 1960<br />
* (en) [http://en.wikipedia.org/wiki/Andrei_Rublev Andrei Rublev] on Wikipedia<br />
* (en) [http://ocafs.oca.org/FeastSaintsViewer.asp?SID=4&ID=1&FSID=101893 Venerable Andrew Rublev the Iconographer] ([[OCA]])<br />
<br />
[[Catégorie:Iconographes]]<br />
[[Catégorie:Moines et moniales]]<br />
<br />
[[en:Andrei Rublev]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Andr%C3%A9_Roublev&diff=3102André Roublev2008-11-20T20:16:00Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>[[Image:RublevIcon.jpg|right|thumb|Icône du saint André Roublev]]<br />
Saint '''André Roublev''' ('''Andreï Roublev''' ou '''Roubliov''', en russe : Андрей Рублёв ; 1360? - [[29 janvier]], 1430) est considéré comme un des plus grands [[iconographes]] de tous les temps. Il a vécu en Russie et a été [[moine]]. Il est commémoré dans l'[[Église orthodoxe]] le [[4 juillet]].<br />
<br />
==Vie et œuvre==<br />
On connaît peu de détails sur sa vie. André Roublev a voulu se faire moine dès sa jeunesse, au monastère de la Sainte-Trinité (nommé plus tard [[Laure de la Trinité-Saint-Serge (Serguiev Possad, Russie)]]), sous l'influence de la personnalité de l'[[higoumène]] du monastère, saint [[Serge de Radonège]].<br />
<br />
Pourtant, il semble que [[saint]] Serge l'ait envoyé ailleurs, au monastère Spaso-Andronikov, fondé par saint [[Andronique de Moscou|Andronique]] ([[13 juin]]). Ici il fut [[Tonsure|tonsuré]] moine et c'est toujours ici qu'il a commencé l'étude de l'iconographie avec [[Théophane le Grec]] et un autre moine, Daniel.<br />
<br />
La première référence à son travail iconographique date de 1405, quand on dit qu'il avait écrit des icônes et des fresques de la cathédrale de l'[[Annonciation]] à Moscou, avec Théophane et un autre iconographe nommé Prochore. En 1408, lui et Daniel, son compagnon monastique, peignent des fresques dans la cathédrale de la [[Dormition de la Vierge]] à Vladimir. Enfin, ils sont invités à peindre la nouvelle église du monastère de la Sainte-Trinité (là où Andreï a grandi), après que le monastère fut détruit par les Tatars lors de l'invasion de 1408. C'est à peu près à ce moment qu'il peint la seule icône attestée comme étant entièrement son travail - la ''Trinité'' ou l'''Hospitalité d'Abraham''.<br />
<br />
André Roublev est décédé au monastère de Saint-Andronique, le [[29 janvier]] 1430. Il a été canonisé par l'Église en 1988.<br />
<br />
==Sélection d'icônes==<br />
[[image:Rublev Trinity.jpg|right|thumb|La Sainte Trinité - la plus connue icône d'André Roublev.]]<br />
*Ascension du Christ (ca. 1408)<br />
*Theotokos de Vladimir (ca. 1405)<br />
*Le Christ Rédempteur (ca. 1410) <br />
*Apôtre Paul (ca. 1410s)<br />
Voir [http://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Andrej_Rubl%C3%ABv Wikimedia Commons: Category:Andrej Rublëv] pour images.<br />
<br />
==Hymnes==<br />
[[Tropaire]] (Ton 3)<br />
:Shining with the rays of divine light,<br />
:O venerable Andrew,<br />
:You knew Christ the wisdom and power of God.<br />
:By means of the image of the Holy Trinity<br />
:You preached to all the world the Holy Trinity in unity.<br />
:And we, with amazement and joy, cry out to you:<br />
:As you have boldness before the Most Holy Trinity<br />
:Pray that the Uncreated Light<br />
:May illumine our souls!<br />
<br />
[[Kontakion]] (Ton 2)<br />
:Like a trumpet, you clearly sounded the sweetness of divine hymns,<br />
:And were revealed as a brilliant beacon shining on the world with the light of the Trinity.<br />
:Therefore, we all cry to you, venerable Andrew:<br />
:"Unceasingly pray for us all."<br />
<br />
==Références==<br />
* (fr) [http://www.myriobiblos.gr/texts/french/ouspensky_roublev.html André Roublev] - texte de [[Leonide Ouspensky]], dans ''Contacts'', No 32, 1960<br />
* (en) [http://en.wikipedia.org/wiki/Andrei_Rublev Andrei Rublev] on Wikipedia<br />
* (en) [http://ocafs.oca.org/FeastSaintsViewer.asp?SID=4&ID=1&FSID=101893 Venerable Andrew Rublev the Iconographer] ([[OCA]])<br />
<br />
[[Catégorie:Iconographes]]<br />
[[Catégorie:Moines et moniales]]<br />
<br />
[[en:Andrei Rublev]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Ic%C3%B4ne&diff=3101Icône2008-11-20T20:11:21Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>[[Image:Luke first icon.jpg|right|frame|L'[[Apôtre Luc]] peignant la première icône]]<br />
L''''iconographie''' (du {{Lang-el|εικονογραφία}}) désigne l'art et l'usage [[liturgie|liturgique]] des '''icônes'''. D'origine grecque, le mot "icône" (du grec {{Lang-el|εικονα}}) signifie "image", "portrait", on utilise ce terme pour les représentations du [[Jésus-Christ|Christ]], de la Vierge, des [[Saint]]s ou d'un événement de l'Histoire sacrée. Des techniques différentes peuvent être utilisées pour réaliser une icône : peinture sur chevalet, fresque, mosaïque, broderie, etc. Au sens large, une icône est donc une image sacrée, et celui qui pratique cet art reçoit le nom d'[[iconographe]].<br />
<br />
Les images ont toujours tenu une place importante au sein de l'[[Église orthodoxe]], leur statut a été, en Orient, l'objet de la [[Iconoclasme|querelle iconoclaste]] aux VIIIe et IXe siècles. Le [[Dimanche de l'Orthodoxie]], premier dimanche du [[Grand Carême]] commémore chaque année le rétablissement de la [[vénération]] des icônes. La place et l'utilisation de l'iconographie est considérée comme un des éléments distinctifs du [[rite byzantin]].<br />
<br />
== Les icônes dans la tradition orthodoxe ==<br />
<br />
La vénération des icônes est, dans l'Église orthodoxe, un aspect essentiel de l'expérience liturgique, c'est-à-dire de la contemplation du [[Royaume]]. La liturgie, en effet, en sanctifiant toutes les facultés de l'homme, amorce la transfiguration de ses sens, les rend capables d'entrevoir l'invisible à travers le visible, le Royaume à travers le [[Mystère]]. <br />
<br />
L'icône, souligne Ouspensky, sanctifie la vue et ainsi transforme la vue en vision : car Dieu ne s'est pas seulement fait entendre, Il s'est fait voir, la gloire de la [[Trinité]] s'est révélée à travers la chair du Fils de l'Homme. <br />
<br />
L'Orthodoxie affirme donc le caractère [[Christologie|christologique]] de l'image. Elle montre d'abord que l'image par excellence est le Christ lui-même. La Parole irreprésentable de l'[[Ancien Testament]] s'est fait chair représentable : "lorsque l'Invisible, écrit saint [[Jean Damascène]], s'étant revêtu de la chair, apparut visible." Le Christ n'est pas seulement le Verbe de Dieu, mais son image. L'incarnation fonde l'icône et l'icône atteste l'incarnation. <br />
<br />
==Théologie==<br />
<br />
==Histoire==<br />
[[Image:Icons restoration.jpg|right|frame|Restoration of the Icons]]<br />
From the first centuries of Christianity, icons have been used for prayer. Orthodox Tradition tells us, for example, of the existence of an icon of the Christ during his lifetime, the [[Image Not-made-by-hands|Icon-Not-Made-With-Hands]], and of the [[icons of the Theotokos]] immediately after him written by the All-laudable [[Apostle Luke|Apostle and Evangelist Luke]]. <br />
<br />
=== Egyptian death masks===<br />
Historically, the icon is thought to be a descendant of the Egyptian death masks that were painted on mummies wrapped in strips of glue and powered gypsum soaked linen. This led to the traditional icon painting technique of gluing linen on a board, gessoing it, and painting on it. The Christian icon also inherited the cultic task of the ritual mask and exalted this task. The task that revealed the deified spirit of the deceased resting in eternity. The spiritual essence of the old Cult was transfigured into a new cultural image manifesting itself more perfectly than the old.<br />
<br />
<br />
Unlike the mask, the Christian icon is not part of a mummy or sarcophagus, it does not need to connect to a saint's body. No matter where on earth the saint's remains are, and no matter the physical condition, his resurrected and deified body lives in eternity, and the icon that shows him forth does not merely depict the holy witness but is the very witness. It is not the icon, as art, that tells us anything, it is the saint, through the icon that is teaching. This window, to the resurrected, breaks when the icon itself is separated by the observer, from the saint it depicts. At that moment the icon just becomes another thing of this world. The vital connection between haven and earth disintegrates. <br />
<br />
=="Written" or "painted"?==<br />
The most literal translation of the word {{Lang-el|εικονογραφία}} (''eikonographia'') is "image writing," leading many English-speaking Orthodox Christians to insist that icons are not "painted" but rather "written." From there, further explanations are given that icons are to be understood in a manner similar to [[Holy Scripture]]&mdash;that is, they are not simply artistic compositions but rather are witnesses to the truth the way Scripture is. Far from being imaginative creations of the iconographer, they are more like scribal copies of the Bible.<br />
<br />
While the explanation of the purpose and nature of icons is certainly true and consistent with the Church's [[Holy Tradition]], there is a linguistic problem with the insistence on the word ''written'' rather than ''painted''. In Greek, a painted portrait of anyone is also a '{{Lang-el|γραφή}}' (''graphi''), and the art of painting itself is called ζωγραφική (''zographiki'') while any drawing or painting can be referred to as {{Lang-el|ζωγραφιά}} (''zographia''). Ancient Greek literally uses the same root word to refer to the making of portraits and the making of icons, but distinguishes whether it is "painting from life" '{{lang-el|ζωγραφιά}}' or "painting icons" '{{lang-el|εικονογραφία}}'. Thus, from a linguistic point of view, either all paintings&mdash;whether icons or simple portraits&mdash;are "written" or (more likely) "painted" is a perfectly usable English translation, simply making a distinction between the painting appropriate for icons and that appropriate for other kinds of painting, just as Greek does.<br />
<br />
Some have suggested that icon writing be used because of the fact that for many centuries, (whether the early Church, the persecutions against the Christians by the pagan authorities, or more recently around the Orthodox World when the faithful have been subjected to non-Orthodox authority), icons were the books of the illiterate and through the depiction of an often simple image refer to and confirm the fundamental belief of the Church; the Incarnation. God's becoming human, His undertaking and sanctifying of human nature and matter in general means that He can be depicted using matter.<br />
<br />
==See also==<br />
<br />
*[[:Catégorie:Icônes]]<br />
*[[:Catégorie:Iconographes]]<br />
*[[List of modern iconographers]]<br />
<br />
==Published works==<br />
* Forest, Jim. ''Praying With Icons''. (ISBN 1570751129)<br />
* Iconostasis, ISBN 0881411175 By [[Pavel Florensky|Pavel Alexandrovich Florensky]] Published 2000, St Vladimir's Seminary Press<br />
<br />
== External links ==<br />
[[Image:Icon studio.jpg|right|thumb|300px|Two icons, one complete and another in process]]<br />
<br />
=== General information ===<br />
*[http://www.orthodoxinfo.com/general/icon_faq.aspx The Icon FAQ]<br />
*[http://www.iconsexplained.com/ Icons Explained]<br />
*[http://archangelsbooks.com/articles/iconography/DiscourseIcon.asp A Discourse in Iconography by St. John of Shanghai and San Francisco]<br />
*[http://www.traditionaliconography.com/theology.asp The Icon: A Manifestation of Theology] - [http://www.traditionaliconography.com Traditional Byzantine Iconography website] <br />
*[http://www.traditionaliconography.com/webgalleryart.html On the Differences of Western Religious Art and Orthodox Iconography] - Traditional Byzantine Iconography website<br />
<br />
=== Online icon galleries ===<br />
*[http://www.auburn.edu/academic/liberal_arts/foreign/russian/icons/ Russian Icons Index]<br />
<br />
=== Audio ===<br />
*From [http://www.ourlifeinchrist.com/archives.htm Our Life in Christ]:<br />
**[http://ourlifeinchrist.com/audio/mp3/icons1_092604.mp3 Icons in the Orthodox Faith - Part 1]<br />
**[http://www.ourlifeinchrist.com/audio/mp3/icons2_100304.mp3 Icons in the Orthodox Faith - Part 2]<br />
**[http://www.ourlifeinchrist.com/audio/mp3/iconhistory_101004.mp3 History of Icons]<br />
**[http://www.ourlifeinchrist.com/audio/mp3/light1_102404.mp3 Icons and the Theology of Light, the Orthodox View of Salvation- Part 1]<br />
**[http://www.ourlifeinchrist.com/audio/mp3/light2_103104.mp3 Icons and the Theology of Light, the Orthodox View of Salvation- Part 2]<br />
**[http://www.ourlifeinchrist.com/audio/mp3/veneration_110704.mp3 Icons and Veneration]<br />
<br />
<br />
<br />
{{Orthodoxchristianity/wide}}<br />
<br />
[[Category:Arts]]<br />
[[Category:Icônes]]<br />
[[Category:Objets liturgiques]]<br />
[[Category:Théologie]]<br />
<br />
[[ar:الأيقونة]]<br />
[[en:Iconography]]<br />
[[ro:Icoană]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Ic%C3%B4ne&diff=3100Icône2008-11-20T20:07:03Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>[[Image:Luke first icon.jpg|right|frame|The [[Apostle Luke]] painting the first icon]]<br />
L''''iconographie''' (du {{Lang-el|εικονογραφία}}) désigne l'art et l'usage [[liturgie|liturgique]] des '''icônes'''. D'origine grecque, le mot "icône" (du grec {{Lang-el|εικονα}}) signifie "image", "portrait", on utilise ce terme pour les représentations de [[Jésus-Christ|Christ]], de la Vierge, des [[Saint]]s ou d'un événement de l'Histoire sacrée. Des techniques différentes peuvent être utilisées pour réaliser une icône, peinture sur chevalet, fresque, mosaïque, broderie, etc. Au sens large, une icône est donc une image sacrée, et celui qui pratique cet art reçoit le nom d'[[iconographe]].<br />
<br />
Les images ont toujours tenu une place importante au sein de l'[[Église orthodoxe]], leur statut a été, en Orient, l'objet de la [[Iconoclasme|querelle iconoclaste]] aux VIIIe et IXe siècles. Le [[Dimanche de l'Orthodoxie]], premier dimanche du [[Grand Carême]] commémore chaque année le rétablissement de la [[vénération]] des icônes. La place et l'utilisation de l'iconographie est considérée comme un des éléments distinctifs du [[rite byzantin]].<br />
<br />
== Les icônes dans la tradition orthodoxe ==<br />
<br />
La vénération des icônes est, dans l'Église orthodoxe, un aspect essentiel de l'expérience liturgique, c'est-à-dire de la contemplation du [[Royaume]]. La liturgie, en effet, en sanctifiant toutes les facultés de l'homme, amorce la transfiguration de ses sens, les rend capables d'entrevoir l'invisible à travers le visible, le Royaume à travers le [[Mystère]]. <br />
<br />
L'icône, souligne Ouspensky, sanctifie la vue et ainsi transforme la vue en vision : car Dieu ne s'est pas seulement fait entendre, Il s'est fait voir, la gloire de la [[Trinité]] s'est révélée à travers la chair du Fils de l'Homme. <br />
<br />
L'Orthodoxie affirme donc le caractère [[Christologie|christologique]] de l'image. Elle montre d'abord que l'image par excellence est le Christ lui-même. La Parole irreprésentable de l'[[Ancien Testament]] s'est fait chair représentable : "lorsque l'Invisible, écrit saint [[Jean Damascène]], s'étant revêtu de la chair, apparut visible." Le Christ n'est pas seulement le Verbe de Dieu, mais son image. L'incarnation fonde l'icône et l'icône atteste l'incarnation. <br />
<br />
==Théologie==<br />
<br />
==Histoire==<br />
[[Image:Icons restoration.jpg|right|frame|Restoration of the Icons]]<br />
From the first centuries of Christianity, icons have been used for prayer. Orthodox Tradition tells us, for example, of the existence of an icon of the Christ during his lifetime, the [[Image Not-made-by-hands|Icon-Not-Made-With-Hands]], and of the [[icons of the Theotokos]] immediately after him written by the All-laudable [[Apostle Luke|Apostle and Evangelist Luke]]. <br />
<br />
=== Egyptian death masks===<br />
Historically, the icon is thought to be a descendant of the Egyptian death masks that were painted on mummies wrapped in strips of glue and powered gypsum soaked linen. This led to the traditional icon painting technique of gluing linen on a board, gessoing it, and painting on it. The Christian icon also inherited the cultic task of the ritual mask and exalted this task. The task that revealed the deified spirit of the deceased resting in eternity. The spiritual essence of the old Cult was transfigured into a new cultural image manifesting itself more perfectly than the old.<br />
<br />
<br />
Unlike the mask, the Christian icon is not part of a mummy or sarcophagus, it does not need to connect to a saint's body. No matter where on earth the saint's remains are, and no matter the physical condition, his resurrected and deified body lives in eternity, and the icon that shows him forth does not merely depict the holy witness but is the very witness. It is not the icon, as art, that tells us anything, it is the saint, through the icon that is teaching. This window, to the resurrected, breaks when the icon itself is separated by the observer, from the saint it depicts. At that moment the icon just becomes another thing of this world. The vital connection between haven and earth disintegrates. <br />
<br />
=="Written" or "painted"?==<br />
The most literal translation of the word {{Lang-el|εικονογραφία}} (''eikonographia'') is "image writing," leading many English-speaking Orthodox Christians to insist that icons are not "painted" but rather "written." From there, further explanations are given that icons are to be understood in a manner similar to [[Holy Scripture]]&mdash;that is, they are not simply artistic compositions but rather are witnesses to the truth the way Scripture is. Far from being imaginative creations of the iconographer, they are more like scribal copies of the Bible.<br />
<br />
While the explanation of the purpose and nature of icons is certainly true and consistent with the Church's [[Holy Tradition]], there is a linguistic problem with the insistence on the word ''written'' rather than ''painted''. In Greek, a painted portrait of anyone is also a '{{Lang-el|γραφή}}' (''graphi''), and the art of painting itself is called ζωγραφική (''zographiki'') while any drawing or painting can be referred to as {{Lang-el|ζωγραφιά}} (''zographia''). Ancient Greek literally uses the same root word to refer to the making of portraits and the making of icons, but distinguishes whether it is "painting from life" '{{lang-el|ζωγραφιά}}' or "painting icons" '{{lang-el|εικονογραφία}}'. Thus, from a linguistic point of view, either all paintings&mdash;whether icons or simple portraits&mdash;are "written" or (more likely) "painted" is a perfectly usable English translation, simply making a distinction between the painting appropriate for icons and that appropriate for other kinds of painting, just as Greek does.<br />
<br />
Some have suggested that icon writing be used because of the fact that for many centuries, (whether the early Church, the persecutions against the Christians by the pagan authorities, or more recently around the Orthodox World when the faithful have been subjected to non-Orthodox authority), icons were the books of the illiterate and through the depiction of an often simple image refer to and confirm the fundamental belief of the Church; the Incarnation. God's becoming human, His undertaking and sanctifying of human nature and matter in general means that He can be depicted using matter.<br />
<br />
==See also==<br />
<br />
*[[:Catégorie:Icônes]]<br />
*[[:Catégorie:Iconographes]]<br />
*[[List of modern iconographers]]<br />
<br />
==Published works==<br />
* Forest, Jim. ''Praying With Icons''. (ISBN 1570751129)<br />
* Iconostasis, ISBN 0881411175 By [[Pavel Florensky|Pavel Alexandrovich Florensky]] Published 2000, St Vladimir's Seminary Press<br />
<br />
== External links ==<br />
[[Image:Icon studio.jpg|right|thumb|300px|Two icons, one complete and another in process]]<br />
<br />
=== General information ===<br />
*[http://www.orthodoxinfo.com/general/icon_faq.aspx The Icon FAQ]<br />
*[http://www.iconsexplained.com/ Icons Explained]<br />
*[http://archangelsbooks.com/articles/iconography/DiscourseIcon.asp A Discourse in Iconography by St. John of Shanghai and San Francisco]<br />
*[http://www.traditionaliconography.com/theology.asp The Icon: A Manifestation of Theology] - [http://www.traditionaliconography.com Traditional Byzantine Iconography website] <br />
*[http://www.traditionaliconography.com/webgalleryart.html On the Differences of Western Religious Art and Orthodox Iconography] - Traditional Byzantine Iconography website<br />
<br />
=== Online icon galleries ===<br />
*[http://www.auburn.edu/academic/liberal_arts/foreign/russian/icons/ Russian Icons Index]<br />
<br />
=== Audio ===<br />
*From [http://www.ourlifeinchrist.com/archives.htm Our Life in Christ]:<br />
**[http://ourlifeinchrist.com/audio/mp3/icons1_092604.mp3 Icons in the Orthodox Faith - Part 1]<br />
**[http://www.ourlifeinchrist.com/audio/mp3/icons2_100304.mp3 Icons in the Orthodox Faith - Part 2]<br />
**[http://www.ourlifeinchrist.com/audio/mp3/iconhistory_101004.mp3 History of Icons]<br />
**[http://www.ourlifeinchrist.com/audio/mp3/light1_102404.mp3 Icons and the Theology of Light, the Orthodox View of Salvation- Part 1]<br />
**[http://www.ourlifeinchrist.com/audio/mp3/light2_103104.mp3 Icons and the Theology of Light, the Orthodox View of Salvation- Part 2]<br />
**[http://www.ourlifeinchrist.com/audio/mp3/veneration_110704.mp3 Icons and Veneration]<br />
<br />
<br />
<br />
{{Orthodoxchristianity/wide}}<br />
<br />
[[Category:Arts]]<br />
[[Category:Icônes]]<br />
[[Category:Objets liturgiques]]<br />
[[Category:Théologie]]<br />
<br />
[[ar:الأيقونة]]<br />
[[en:Iconography]]<br />
[[ro:Icoană]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Serge_de_Radon%C3%A8ge&diff=3099Serge de Radonège2008-11-20T19:58:17Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>[[Image:Vasnetsov sergij radonezh.jpg|thumb|right|St Serge de Radonège devant son [[monastère]], avec l'[[icône]] de la [[Trinité]]]]<br />
'''Serge de Radonège''' ('''Сергий Радонежский'''), né aux environs de 1313 et mort le [[25 septembre]] 1392. Il est l'un des [[saint]]s les plus populaires de la Russie, avec [[Séraphin de Sarov]].<br />
<br />
Il fut un grand spirituel et réformateur monastique de la [[Patriarcat de Russie|Russie]] médiévale.<br />
<br />
== Éléments biographiques ==<br />
=== Enfance ===<br />
On ignore la date précise de sa naissance, à Rostov. Ses parents le prénommèrent [[Barthélemy (apôtre)|Barthélemy]], du nom de l'apôtre. Contrairement à ses frères, il était peu doué à l'école. Rencontrant un jour un vieux moine, il lui demanda de prier pour qu'il arrive à étudier normalement. Le moine pria pour lui, puis l'assura qu'à compter de ce jour, il saurait étudier. Le soir même, il lut l'office des heures, il avait moins de dix ans. Il fréquenta assidûment les offices de l'Église, et se mit à lire la Bible. À partir de l'âge de douze ans, il commença à suivre rigoureusement les jeûnes du mercredi et du vendredi<ref>Dans l'[[Église orthodoxe]], les mercredi et vendredi sont jours de jeûne, le premier parce que c'est ce jour-là que le Christ a été trahi, le second parce que c'est le jour où Il fut mis à mort</ref>. A une date indéterminée, sa famille quitta Rostov pour s'installer à Radonège, au nord de Moscou.<br />
<br />
=== Ermite ===<br />
<br />
Alors que ses frères s'étaient mariés, Barthélemy resta célibataire, exprimant son désir de devenir moine. Après le décès de ses parents, son frère aîné -veuf- devint moine au monastère de Khotov. Ensemble, ils s'installèrent dans la forêt, à plusieurs kilomètres de Radonège. Là, ils bâtirent une cabane, avec une chapelle qu'ils dédièrent à la [[Trinité chrétienne|Sainte Trinité]], ce qui était une innovation<ref>Les églises étant, à cette époque, habituellement placées sous le patronage d'un saint ou d'une fête.</ref>. C'est là qu'il devint [[moine]], à 24 ans, sous le nom de "Serge". Son frère le laissa peu après, pour rejoindre le monastère de la Théophanie, à Moscou. <br />
<br />
Serge demeura [[ermite]] dans cette solitude durant trois ans, avec pour seuls livres le [[Livre des Psaumes|psautier]] et les [[Évangiles]], et pour seul voisinage les animaux sauvages de cette forêt, au nombre desquels les loups et ours n'étaient pas rares.<br />
<br />
Un de ces ours devint d'ailleurs un habitué de l'ermitage, Serge lui donnant un peu de son pain de temps à autre.<br />
<br />
=== Le monastère ===<br />
Au bout de ces trois ans, d'autres personnes se mirent à le rejoindre. Les offices des heures étaient quotidiennement célébrés dans la chapelle, mais comme aucun des frères n'était [[prêtre]], ils devaient en faire venir un pour la célébration de la [[Rite byzantin|Divine Liturgie]].<br />
<br />
En 1354, Serge fut ordonné prêtre et officiellement déclaré [[higoumène]] de la petite communauté.<br />
<br />
Quoique leur niveau de vie frôlât souvent la misère, Serge ne permettait pas que les moines fassent de collectes pour leurs besoins, les frères devant en tout se confier à Dieu.<br />
<br />
À la demande expresse du Patriarche [[Philotée de Constantinople]]<ref>L'[[Église orthodoxe russe|Église russe]] ne devint autonome qu'à partir de 1548</ref>, il organisa la petite communauté (qui jusqu'à ce jour était constitué de cellules indépendantes) en un véritable monastère, avec une règle adaptée de celles des [[Monastère du Stoudion|Studites]]. La communauté, d'une douzaine de membres, augmenta rapidement. Suite à un début de révolte contre son autorité - qui était cependant modérée - , Serge laissa le monastère et s'installa à Kirjatch, malgré les tentatives du métropolite Alexis<ref>Saint Alexis de Moscou, fêté les [[12 février]] et [[20 mai]]</ref> de le ramener au monastère de la Trinité.<br />
<br />
=== Serge et la Russie ===<br />
<br />
Alors que la Russie était envahie par les [[Tatars]], Serge participa à des missions "politiques" pour favoriser un relèvement de la nation russe.<br />
<br />
Il avait aussi fait de son monastère un centre intellectuel, doté d'une bonne bibliothèque.<br />
<br />
En 1380, le prince [[Dimitri IV de Russie|Dimitri Donskoï]] interrogea Serge, pour lui demander s'il devait entrer en résistance contre l'envahisseur. Le moine l'engagea à défendre son peuple<ref>On peut rapprocher ceci des chrétiens nombreux qui prirent part à la Résistance, lors de la Seconde Guerre mondiale.</ref> et le bénit. Au moment de la bataille de Koulikovo, qui fut le commencement de la délivrance de la Russie, Serge priait.<br />
<br />
=== Derniers mois et décès ===<br />
Quelques mois avant la fin de sa vie, Serge se désengagea de l'higouménat et de la "vie publique" pour se consacrer à nouveau à la prière dans la solitude.<br />
<br />
Il mourut le [[25 septembre]] 1392.<br />
<br />
== Postérité ==<br />
Serge fut [[Canonisation|canonisé]] en [[1452]].<br />
<br />
Il est fêté dans l'Église orthodoxe les [[25 septembre]] et [[5 juillet]].<br />
<br />
Le monastère de la Trinité prit par la suite le nom de [[Laure de la Trinité-Saint-Serge]] et demeura un foyer de spiritualité, même durant la période soviétique.<br />
<br />
L'[http://www.saint-serge.net/ Institut de théologie orthodoxe de Paris] est placé sous le patronage de saint Serge.<br />
<br />
==Hymnographie==<br />
[[Tropaire]] ([[ton]] 4)<br />
:Champion des vertus, comme un vrai soldat du Christ notre Dieu, contre les passions tu menas en cette vie le grand combat. Dans les jeûnes, les veilles, les cantiques divins, tu fus pour tes disciples un modèle, Bienheureux. Aussi fit sa demeure en toi l’Esprit Saint, et tu fus orné brillamment par son action. Grâce au crédit que tu possèdes auprès de la Sainte Trinité, rappelle-lui le troupeau que tu as rassemblé, et n’oublie pas de visiter, comme toi-même tu l’as promis, vénérable Père, tes enfants !<br />
<br />
[[Kondakion]] (ton 8)<br />
:Vénérable Serge, percé de flèches par l’amour du Christ et l’ayant suivi, dans ton irréversible désir, tu méprisas toute charnelle volupté, et comme un soleil tu brillas sur ta patrie. Aussi le Christ t’enrichit du don des miracles, Père saint. Souviens-toi de nous qui célébrons ta mémoire sacrée, afin que nous puissions te crier : vénérable Serge, réjouis-toi !<br />
<br />
== Notes ==<br />
<references /><br />
<br />
== Sources ==<br />
*''Le [[Synaxaire]]. Vies des [[Saints]] de l'[[Église orthodoxe]]'', Éditions "To Perivoli tis Panaghias", [[Simonos Petras]], [[Mont Athos]]<br />
*''Prière et sainteté dans l'[[Église russe]]'', Elisabeth Behr-Sigel, Spiritualité Orientale n° 33, Bellefontaine 1982<br />
*Encyclopédie Universalis<br />
*fr.wikipedia.org<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Saints]]<br />
[[Catégorie:Saints russes]]<br />
<br />
<br />
[[en:Sergius of Radonezh]]<br />
[[ro:Serghie de Radonej]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=S%C3%A9raphin_de_Sarov&diff=3098Séraphin de Sarov2008-11-20T19:39:37Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>[[Image:Seraphim of Sarov.jpg|right|frame|St. Séraphin de Sarov]]<br />
'''Séraphin (ou "Séraphim") de Sarov''' (en russe : Серафим Саровский) est un des [[saints]] russes les plus connus et les plus populaires parmi les orthodoxes. <br />
<br />
== Biographie ==<br />
<br />
Né le [[19 juillet]] 1759, fils d'un briquetier entrepreneur en bâtiment de Koursk (500 km au sud de [[Moscou]]), Prokhore Mochnine (Прохор Мошнин) entre comme novice au [[monastère de Sarov]] (350 km à l'est de Moscou) à 19 ans, et reçoit, huit ans plus tard, avec son habit de moine, un nouveau nom : Séraphim (ce qui signifie "Flamboyant", en hébreu). Ordonné diacre, puis prêtre, il obtint de l'[[higoumène]] de son [[monastère]], en 1890, la permission de se retirer en ermite, dans la forêt.<br />
<br />
Il vécut ainsi, partageant sa vie entre son [[ermitage]] et le monastère de Sarov, une [[ascèse]] rigoureuse, faite de jeûne, de solitude d'[[humilité]] et de [[prière]], avec comme objectif permanent de se "rapprocher de [[Jésus Christ| Christ]]". Ses lectures étaient la [[Bible]] (il lisait le [[Nouveau Testament]] en entier chaque semaine), ainsi que les écrits des [[Pères de l'Église]]. <br />
<br />
Dans son immense désir de tout rapporter à Jésus, il avait donné aux environs de son ermitage des noms bibliques. À "Nazareth", il chantait les hymnes "[[Acathiste]]s" à la Vierge ; récitait les offices de sexte et none au "Golgotha" ; lisait l'[[évangile]] de la [[Transfiguration]] au "[[Mont Thabor]]", et entonnait à "[[Bethléem]]" le "Gloire à Dieu au plus haut des cieux".<br />
<br />
Il vécut même, pendant un temps, la vie des [[Stylite| stylites]]. Ainsi, durant mille jours et nuits, il passait des heures sur un rocher, à prier. Cependant, comme lui-même le faisait remarquait à un novice qui l'en louait, en comparaison de [[Siméon le Stylite| Syméon l'Ancien]], c'était peu de temps.<br />
<br />
Un événement, qui faillit lui coûter la vie, illustre bien le caractère du "misérable Séraphim" (ainsi qu'il se définissait lui-même) :<br />
<br />
En septembre 1804, il fut agressé à son ermitage par trois "brigands" (issus d'un village voisin) qui voulaient le voler (lui qui ne possédait rien !). N'ayant rien trouvé, ils le battirent et le laissèrent pour mort, avec une fracture du crâne, et plusieurs côtes cassées.<br />
<br />
Plus tard, les "brigands" ayant été retrouvés, le père Séraphim, qui avait été ramené au monastère, s'opposa formellement à ce qu'ils soient châtiés : il avait pardonné. Néanmoins, après cet incident, son higoumène ne l'autorisa plus à retourner à son ermitage, et c'est dans le monastère de Sarov qu'il vécut les années suivantes.<br />
<br />
Même s'il recevait parfois quelques visites, comme tout moine et tout ermite, ce n'est qu'à partir de 1822 (il avait alors 63 ans) que sa renommée se répandit. Il fut alors continuellement assailli de visiteurs : fermière du voisinage, militaire, moine, pèlerin, prince, prêtre, femme du monde, haut dignitaire de l'Église, commerçant, tous venaient, par centaines, et se pressaient autour de lui, pour le questionner, pour l'entendre, pour le voir.<br />
<br />
Et que voyaient-ils ? Un petit vieux, "tout blanc, tout ratatiné, tout sec" aux yeux bleus et au sourire "incompréhensiblement radieux". Un petit vieux qui recevait chaque visiteur par ces mots "Bonjour, ma joie", et encore "Christ est ressuscité !"<br />
<br />
Et son accueil, sa sagesse, sa "clairvoyance" (n'accueillait-il pas certaines personnes par ces mots : "je sais, je sais", les faisant passer devant tout le monde, leur prodiguant conseils et consolation avant même qu'ils aient dit qui ils étaient ou pourquoi ils venaient ?) apportaient encouragement, relèvement à tous ces visiteurs parfois un peu trop pressants.<br />
<br />
Cependant, son empathie (on disait alors : "don de préconnaissance") et ses conseils n'étaient pas les seules causes de la popularité du Père Séraphim : beaucoup de malades venaient le voir et obtenaient par ses prières des guérisons dont les plus spectaculaires furent celles de Mikhaïl Mantourov (qui permit plus tard la création du couvent féminin de Divéyévo), et de Nikolaï Motovilov (avec qui il eut un long entretien qui, ayant été consigné, est considéré comme un des sommets de la spiritualité orthodoxe).<br />
<br />
Malgré les tracasseries que lui infligeait parfois sa hiérarchie (avait-on déjà vu un moine aussi "indiscipliné" ?), il put, grâce à Mikhaïl Mantourov, fonder une communauté monastique de femmes à Divéyévo, à quelques kilomètres du monastère de Sarov.<br />
<br />
Dans la nuit du 1er au [[2 janvier]] 1833, quoique l'on fût dans le "temps de [[Noël]]", on l'entendit chanter les hymnes de [[Pâques]], notamment le [[tropaire]] de la [[Résurrection]] <ref>Un tropaire est une hymne de la liturgie orthodoxe. Le tropaire de la Résurrection est chanté à de nombreuses reprises durant la nuit de Pâques, ainsi que durant le temps qui va de Pâques à la [[Pentecôte]].</ref>.<br />
<br />
Ce furent ses dernières paroles. Il fut trouvé au petit matin dans sa cellule, agenouillé devant une icône de la [[Theotokos]] comme en prière, mort.<br />
<br />
== Canonisation ==<br />
<br />
Le 19 juillet 1903, 70 ans après sa mort, prenant acte de la vénération dont le [[starets]] Séraphim était l'objet, "persuadé de l'authenticité des miracles attribués aux prières du starets Séraphim, et rendant grâce à Dieu glorifié dans ses saints" le Saint Synode procéda à sa canonisation.<br />
<br />
En présence du Tsar [[Nicolas II de Russie| Nicolas II]], d'un clergé abondant et d'une foule immense eut lieu l'office de canonisation au cours duquel on chanta le tropaire composé en l'honneur du "nouveau saint" <ref>Voici le tropaire à St Séraphim : "Tu as aimé le Christ dès ta jeunesse ; Et tu fus enflammé du désir de le servir, Lui seul ; Tu as vécu dans la solitude ; T'adonnant au travail et à la prière incessante. Par ta tendresse et ta douceur, tu as acquis l'amour du Christ ; Et tu as été l'élu de la Mère de Dieu. Par tes prières conduis-nous au salut Bienheureux Père Séraphim"</ref>. Durant la nuit qui suivit, la foule resta sur place, à prier, puis, contrairement à l'usage, les hymnes de Pâques furent entonnées.<br />
<br />
Il devint un des saints les plus populaires de l'[[Église russe]].<br />
<br />
Il est fêté le [[2 janvier]], ainsi que le [[19 juillet]].<br />
<br />
Plusieurs paroisses de l'émigration russe se sont placées sous le patronage de saint Séraphim. Ainsi y en a-t-il, en France, [http://www.exarchat.org/spip.php?article181 une à Paris] et [http://www.exarchat.org/spip.php?article185 une autre à Chelles (77)]<br />
<br />
== Sa spiritualité==<br />
La spiritualité de Séraphim, très ancrée dans la Bible et la tradition orthodoxe (en particulier la [[Philocalie des Pères Neptiques|Philocalie]]) s'exprime en particulier dans son "Entretien avec Motovilov" ainsi que dans les "Instructions spirituelles" qui ont été rassemblées par les moniales de Divéyevo.<br />
<br />
== Sa vision prophétique ==<br />
Homme de prière, profondément spirituel, le père Séraphim voyait "au-delà des apparences". Il est à ce titre (et à d'autres) à rapprocher de son contemporain français, le prêtre catholique Jean-Marie Vianney.<br />
<br />
Outre de nombreuses paroles "personnelles" qu'il prodigua à ses innombrables visiteurs, on rapporte (mais il s'agit d'"ouï-dires") qu'il annonça des temps de trouble survenant après une grande joie ("En plein été, on chantera Pâques", mais "cette joie sera de courte durée", "La vie sera courte, alors, les anges auront à peine le temps de ramasser les âmes...") que l'on a identifié, après coup, avec la [[Révolution russe]] survenant quelques années après la canonisation de saint Séraphim, suivie du coup d'État bolchévik puis de la grande terreur et du stalinisme. Il aurait fait aussi des prophéties sur l'avenir de la France, qui, "pour son amour pour la Mère de [[Trinité chrétienne|Dieu]], la sainte [[Vierge Marie|Notre Dame]], sera donnée aux 17 millions de Français, avec sa capitale dans la ville de [[Reims]], pendant que [[Paris]] sera tout détruit."<ref>[http://romanitas.ru/eng/THE%20BOOK%20OF%20THE%20END%207.5X9.25.htm The Book of The End - An Interpretation of the Apocalypse of St. John the Theologian], par Vladimir Moss.</ref> Toutefois, les exégètes orthodoxes<ref>[http://www.pagesorthodoxes.net/saints/seraphim]</ref> ne considèrent pas ces "prophéties" comme rapportables à des événements historiques ni comme faisant partie de l'enseignement spirituel de saint Séraphim de Sarov. <br />
<br />
== Documents en lien externe ==<br />
<br />
* [http://www.pagesorthodoxes.net/saints/seraphim/seraphim-motovilov.htm L'entretien de Seraphim avec Motovilov]<br />
* [http://www.pagesorthodoxes.net/saints/seraphim/seraphim-instructions.htm Extraits des Instructions spirituelles]<br />
* [http://photo.orthodoxy.ru/oldfotos/english/torg_1.htm Photos de la canonisation de St Seraphim, 1903]<br />
<br />
== Sources ==<br />
<br />
*''Seraphim de Sarov, Sa vie'', par Irina GORAINOFF, DDB éd.<br />
*fr.wikipedia.org<br />
<br />
== Notes ==<br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Saints]]<br />
[[Catégorie:Saints russes]]<br />
<br />
<br />
[[en:Seraphim of Sarov]]<br />
[[ro:Serafim de Sarov]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=S%C3%A9raphin_de_Sarov&diff=3097Séraphin de Sarov2008-11-20T19:37:17Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>[[Image:Seraphim of Sarov.jpg|right|frame|St. Séraphin de Sarov]]<br />
'''Séraphin (ou "Séraphim") de Sarov''' (en russe : Серафим Саровский) est un des [[saints]] russes les plus connus et les plus populaires parmi les orthodoxes. <br />
<br />
== Biographie ==<br />
<br />
Né le [[19 juillet]] 1759, fils d'un briquetier entrepreneur en bâtiment de Koursk (500 km au sud de [[Moscou]]), Prokhore Mochnine (Прохор Мошнин) entre comme novice au [[monastère de Sarov]] (350 km à l'est de Moscou) à 19 ans, et reçoit, huit ans plus tard, avec son habit de moine, un nouveau nom : Séraphim (ce qui signifie "Flamboyant", en hébreu). Ordonné diacre, puis prêtre, il obtint de l'[[higoumène]] de son [[monastère]], en 1890, la permission de se retirer en ermite, dans la forêt.<br />
<br />
Il vécut ainsi, partageant sa vie entre son [[ermitage]] et le monastère de Sarov, une [[ascèse]] rigoureuse, faite de jeûne, de solitude d'[[humilité]] et de [[prière]], avec comme objectif permanent de se "rapprocher de [[Jésus Christ| Christ]]". Ses lectures étaient la [[Bible]] (il lisait le [[Nouveau Testament]] en entier chaque semaine), ainsi que les écrits des [[Pères de l'Église]]. <br />
<br />
Dans son immense désir de tout rapporter à Jésus, il avait donné aux environs de son ermitage des noms bibliques. À "Nazareth", il chantait les hymnes "[[Acathiste]]s" à la Vierge ; récitait les offices de sexte et none au "Golgotha" ; lisait l'[[évangile]] de la [[Transfiguration]] au "[[Mont Thabor]]", et entonnait à "[[Bethléem]]" le "Gloire à Dieu au plus haut des cieux".<br />
<br />
Il vécut même, pendant un temps, la vie des [[Stylite| stylites]]. Ainsi, durant mille jours et nuits, il passait des heures sur un rocher, à prier. Cependant, comme lui-même le faisait remarquait à un novice qui l'en louait, en comparaison de [[Siméon le Stylite| Syméon l'Ancien]], c'était peu de temps.<br />
<br />
Un événement, qui faillit lui coûter la vie, illustre bien le caractère du "misérable Séraphim" (ainsi qu'il se définissait lui-même) :<br />
<br />
En septembre 1804, il fut agressé à son ermitage par trois "brigands" (issus d'un village voisin) qui voulaient le voler (lui qui ne possédait rien !). N'ayant rien trouvé, ils le battirent et le laissèrent pour mort, avec une fracture du crâne, et plusieurs côtes cassées.<br />
<br />
Plus tard, les "brigands" ayant été retrouvés, le père Séraphim, qui avait été ramené au monastère, s'opposa formellement à ce qu'ils soient châtiés : il avait pardonné. Néanmoins, après cet incident, son higoumène ne l'autorisa plus à retourner à son ermitage, et c'est dans le monastère de Sarov qu'il vécut les années suivantes.<br />
<br />
Même s'il recevait parfois quelques visites, comme tout moine et tout ermite, ce n'est qu'à partir de 1822 (il avait alors 63 ans) que sa renommée se répandit. Il fut alors continuellement assailli de visiteurs : fermière du voisinage, militaire, moine, pèlerin, prince, prêtre, femme du monde, haut dignitaire de l'Église, commerçant, tous venaient, par centaines, et se pressaient autour de lui, pour le questionner, pour l'entendre, pour le voir.<br />
<br />
Et que voyaient-ils ? Un petit vieux, "tout blanc, tout ratatiné, tout sec" aux yeux bleus et au sourire "incompréhensiblement radieux". Un petit vieux qui recevait chaque visiteur par ces mots "Bonjour, ma joie", et encore "Christ est ressuscité !"<br />
<br />
Et son accueil, sa sagesse, sa "clairvoyance" (n'accueillait-il pas certaines personnes par ces mots : "je sais, je sais", les faisant passer devant tout le monde, leur prodiguant conseils et consolation avant même qu'ils aient dit qui ils étaient ou pourquoi ils venaient ?) apportaient encouragement, relèvement à tous ces visiteurs parfois un peu trop pressants.<br />
<br />
Cependant, son empathie (on disait alors : "don de préconnaissance") et ses conseils n'étaient pas les seules causes de la popularité du Père Séraphim : beaucoup de malades venaient le voir et obtenaient par ses prières des guérisons dont les plus spectaculaires furent celles de Mikhaïl Mantourov (qui permit plus tard la création du couvent féminin de Divéyévo), et de Nikolaï Motovilov (avec qui il eut un long entretien qui, ayant été consigné, est considéré comme un des sommets de la spiritualité orthodoxe).<br />
<br />
Malgré les tracasseries que lui infligeait parfois sa hiérarchie (avait-on déjà vu un moine aussi "indiscipliné" ?), il put, grâce à Mikhaïl Mantourov, fonder une communauté monastique de femmes à Divéyévo, à quelques kilomètres du monastère de Sarov.<br />
<br />
Dans la nuit du 1er au [[2 janvier]] 1833, quoique l'on fût dans le "temps de [[Noël]]", on l'entendit chanter les hymnes de [[Pâques]], notamment le [[tropaire]] de la [[résurrection]] <ref>Un tropaire est une hymne de la liturgie orthodoxe. Le tropaire de la résurrection est chanté à de nombreuses reprises durant la nuit de Pâques, ainsi que durant le temps qui va de Pâques à la [[Pentecôte]].</ref>.<br />
<br />
Ce furent ses dernières paroles. Il fut trouvé au petit matin dans sa cellule, agenouillé devant une icône de la [[Theotokos]] comme en prière, mort.<br />
<br />
== Canonisation ==<br />
<br />
Le 19 juillet 1903, 70 ans après sa mort, prenant acte de la vénération dont le [[starets]] Séraphim était l'objet, "persuadé de l'authenticité des miracles attribués aux prières du starets Séraphim, et rendant grâce à Dieu glorifié dans ses saints" le Saint Synode procéda à sa canonisation.<br />
<br />
En présence du Tsar [[Nicolas II de Russie| Nicolas II]], d'un clergé abondant et d'une foule immense eut lieu l'office de canonisation au cours duquel on chanta le tropaire composé en l'honneur du "nouveau saint" <ref>Voici le tropaire à St Séraphim : "Tu as aimé le Christ dès ta jeunesse ; Et tu fus enflammé du désir de le servir, Lui seul ; Tu as vécu dans la solitude ; T'adonnant au travail et à la prière incessante. Par ta tendresse et ta douceur, tu as acquis l'amour du Christ ; Et tu as été l'élu de la Mère de Dieu. Par tes prières conduis-nous au salut Bienheureux Père Séraphim"</ref>. Durant la nuit qui suivit, la foule resta sur place, à prier, puis, contrairement à l'usage, les hymnes de Pâques furent entonnées.<br />
<br />
Il devint un des saints les plus populaires de l'[[Église russe]].<br />
<br />
Il est fêté le [[2 janvier]], ainsi que le [[19 juillet]].<br />
<br />
Plusieurs paroisses de l'émigration russe se sont placées sous le patronage de saint Séraphim. Ainsi y en a-t-il, en France, [http://www.exarchat.org/spip.php?article181 une à Paris] et [http://www.exarchat.org/spip.php?article185 une autre à Chelles (77)]<br />
<br />
== Sa spiritualité==<br />
La spiritualité de Séraphim, très ancrée dans la Bible et la tradition orthodoxe (en particulier la [[Philocalie des Pères Neptiques|Philocalie]]) s'exprime en particulier dans son "Entretien avec Motovilov" ainsi que dans les "Instructions spirituelles" qui ont été rassemblées par les moniales de Divéyevo.<br />
<br />
== Sa vision prophétique ==<br />
Homme de prière, profondément spirituel, le père Séraphim voyait "au-delà des apparences". Il est à ce titre (et à d'autres) à rapprocher de son contemporain français, le prêtre catholique Jean-Marie Vianney.<br />
<br />
Outre de nombreuses paroles "personnelles" qu'il prodigua à ses innombrables visiteurs, on rapporte (mais il s'agit d'"ouï-dires") qu'il annonça des temps de trouble survenant après une grande joie ("En plein été, on chantera Pâques", mais "cette joie sera de courte durée", "La vie sera courte, alors, les anges auront à peine le temps de ramasser les âmes...") que l'on a identifié, après coup, avec la [[Révolution russe]] survenant quelques années après la canonisation de saint Séraphim, suivie du coup d'État bolchévik puis de la grande terreur et du stalinisme. Il aurait fait aussi des prophéties sur l'avenir de la France, qui, "pour son amour pour la Mère de [[Trinité chrétienne|Dieu]], la sainte [[Vierge Marie|Notre Dame]], sera donnée aux 17 millions de Français, avec sa capitale dans la ville de [[Reims]], pendant que [[Paris]] sera tout détruit."<ref>[http://romanitas.ru/eng/THE%20BOOK%20OF%20THE%20END%207.5X9.25.htm The Book of The End - An Interpretation of the Apocalypse of St. John the Theologian], par Vladimir Moss.</ref> Toutefois, les exégètes orthodoxes<ref>[http://www.pagesorthodoxes.net/saints/seraphim]</ref> ne considèrent pas ces "prophéties" comme rapportables à des événements historiques ni comme faisant partie de l'enseignement spirituel de saint Séraphim de Sarov. <br />
<br />
== Documents en lien externe ==<br />
<br />
* [http://www.pagesorthodoxes.net/saints/seraphim/seraphim-motovilov.htm L'entretien de Seraphim avec Motovilov]<br />
* [http://www.pagesorthodoxes.net/saints/seraphim/seraphim-instructions.htm Extraits des Instructions spirituelles]<br />
* [http://photo.orthodoxy.ru/oldfotos/english/torg_1.htm Photos de la canonisation de St Seraphim, 1903]<br />
<br />
== Sources ==<br />
<br />
*''Seraphim de Sarov, Sa vie'', par Irina GORAINOFF, DDB éd.<br />
*fr.wikipedia.org<br />
<br />
== Notes ==<br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Saints]]<br />
[[Catégorie:Saints russes]]<br />
<br />
<br />
[[en:Seraphim of Sarov]]<br />
[[ro:Serafim de Sarov]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Utilisateur:Moinillon&diff=3096Utilisateur:Moinillon2008-11-20T15:40:46Z<p>Moinillon : Nouvelle page : moine gallo-russe de Germanie</p>
<hr />
<div>moine gallo-russe de Germanie</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Th%C3%A9odore_Studite&diff=3094Théodore Studite2008-11-19T21:55:41Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>[[Image:Theodore_the_Studite.jpg|right|thumb|Saint Théodore le Studite]]<br />
'''Saint Théodore Studite''' ou '''saint Théodore le Studite''' (759-826), c'est-à-dire le moine du Stoudion, monastère de Constantinople, est un des grands Pères de l'Église, théologien, hymnographe, spirituel. Une des plus importantes contributions de saint Théodore Studite a été son traité de défense des icônes lors de la deuxième période de l'iconoclasme (814-842). Il est commémoré dans l'Église orthodoxe le [[11 novembre]] (dormition) et le [[26 janvier]] (translation de ses [[reliques]] de Chersonèse à Constantinople en 845). Son frère, saint Joseph l'Hymnographe, fut archevêque de Thessalonique (commémoré le [[14 juillet]]).<br />
<br />
==Vie de Théodore Studite==<br />
Saint Théodore est né à Constantinople en 759 dans une famille de hauts fonctionnaires, le milieu choisi de l'aristocratie constantinopolitaine. En ces temps troublés où l'empereur [[Constantin V Copronyme]] (741-775) persécutait les défenseurs du culte des Saintes Images, son père Photin, gardien du trésor impérial et ministre des finances, et sa mère Théoctiste surent lui transmettre leur fermeté dans la Foi orthodoxe et leur amour pour la vertu. Il reçut l'éducation la plus complète du temps dans les sciences sacrées et profanes, mais acquit, surtout de sa mère, un grand zèle pour l'ascèse et la prière, ainsi qu'un profond amour pour la vie monastique.<br />
<br />
A la mort de Constantin V, après le court règne de [[Léon IV]] (775-780), l'impératrice Irène assura la régence et restaura prudemment, avec l'aide du saint Patriarche [[Taraise de Constantinople]] (commémoré le [[25 février]]), le culte des Images, en rappelant d'exil les confesseurs de l'Orthodoxie. C'est ainsi qu'en 780, l'oncle maternel de Théodore, Platon (735-814, commémoré le [[4 avril]]), put revenir à Constantinople, après être resté dix ans higoumène du monastère des Symboles en Bithynie. En retrouvant sa famille, il sut si bien lui inspirer l'amour de la [[vie monastique]], qu'il décida Théodore, ses parents, ses frères et sœurs, et quelques-uns de leurs amis, à embrasser la vie angélique. Photin vendit tous ses biens et en distribua le revenu aux pauvres, à l'exception d'une propriété qu'il possédait au [[mont Olympe de Bithynie]] : le Sakkoudion, qui, par sa situation et ses conditions favorables, pouvait être transformé en [[monastère]] ; car à cette époque la plupart des monastères avaient été désertés du fait des persécutions. Sous la sage direction de Platon, ils transformèrent bientôt l'endroit en un monastère cénobitique, où Théodore fit de rapides progrès. <br />
<br />
En 787, il fut ordonné [[prêtre]] par le Patriarche Taraise et se livra dès lors à une ascèse plus rigoureuse : il ne dormait qu'une heure par nuit et consacrait tout le reste de sa longue veille quotidienne à la prière et à la méditation des saints Pères, dont il était un disciple fervent. Saint Basile, saint Dorothée de Gaza, saint Nil le Sinaïte, saint Jean Climaque étaient ses compagnons préférés.<br />
<br />
Son oncle Platon revint à Constantinople en 793 et résida au monastère de Stoudion.<br />
<br />
Au début de 795, l'empereur [[Constantin VI]] (780-797) répudia son épouse, Marie l'Arménienne, petite-fille de saint [[Philarète]], pour s'unir à une cousine de Théodore : Théodote. Le Patriarche Taraise refusa de bénir cette union, mais l'empereur fit tout de même célébrer le mariage par un prêtre opportuniste : Joseph, économe de la Grande-Eglise. Saints Platon et Théodore s'élevèrent alors, indignés par cette prétention du souverain à échapper aux lois de l'Église et à se placer au-dessus des fidèles. Ils étaient seuls à se rebeller contre cet abus de pouvoir et, pendant plus d'un an, ils résistèrent à toutes les tentatives de concessions de l'empereur et de la cour. Finalement, Platon fut arrêté et emprisonné à Constantinople, alors que Théodore et quelques-uns de ses moines étaient envoyés en exil à Thessalonique, où ils souffrirent de nombreuses tribulations. <br />
<br />
Ce fut le [[schisme moechien]], qui dura jusqu'en 797, quand Constantin VI fut écarté du trône.<br />
<br />
Lorsqu'en 797, Constantin VI fut écarté du pouvoir au profit de sa mère Irène (797-802), Platon, Théodore et leurs compagnons (surnommés les Zélotes) furent libérés et purent rentrer au Sakkoudion dans l'allégresse de leurs disciples, avec les témoignages de respect du Patriarche, du Pape de Rome et des grands de l'Empire, et l'admiration du peuple qui voyait en eux l'incarnation de l'indépendance de l'Église et de la fermeté de la tradition face au pouvoir temporel. Leur nouvelle installation fut pourtant de courte durée. Les fréquentes incursions des Arabes les obligèrent en effet à quitter le Mont Olympe pour trouver refuge à Constantinople, où on leur offrit le monastère du Stoudion, du nom du consul romain Studius qui le fonda en 463. Ce transfert de la communauté, qui allait bientôt compter près de mille moines, fut l'occasion pour Théodore d'adapter plus strictement qu'au Sakkoudion le mode de vie commune prescrit par saint [[Basile le Grand]].<br />
<br />
===L’âme de la résistance iconodoule=== <br />
Théodore devient le leader de l’aile dure du monachisme et l’âme de la résistance iconodoule. Higoumène du [[monastère du Stoudion]] en 794, il est un partisan déclaré du culte des saintes images et il souffre, de ce fait, à trois reprises de l'exil en Asie mineure et subit aussi violences et autres vexations. Ses écrits permettent de venir à bout du second iconoclasme, mais il est déjà mort au moment du rétablissement des images, le 11 mars 843. <br />
<br />
Il meurt le [[11 novembre]] 826 au monastère de Crescens, près de [[Nicomédie]], où il avait été exilé.<br />
<br />
==Liens externes==<br />
* (fr) [http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsnovembre/nov11ter.html Le 11 novembre, mémoire de notre Saint Père THÉODORE STUDITE, le Confesseur]<br />
* (en) [http://ocafs.oca.org/FeastSaintsViewer.asp?FSID=103281 Venerable Theodore the Confessor the Abbot of the Studion]<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Saints]]<br />
[[catégorie:Pères de l'Église]]<br />
[[Catégorie:Théologiens]]<br />
[[Catégorie:Hymnographes]]<br />
[[Catégorie:Monachisme]]<br />
<br />
[[en:Theodore the Studite]]<br />
[[ro:Teodor Studitul]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Ars%C3%A8ne_de_Cappadoce&diff=3093Arsène de Cappadoce2008-11-19T21:43:48Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>[[Image:Saint Arsenios.jpg|right|thumb|Saint Arsène de Cappadoce]]<br />
'''Arsène de Cappadoce''' (gr. Αρσένιος ο Καππαδόκης), le [[thaumaturge]], est un [[saint]] grec orthodoxe du XXe siècle (+ 1924).<br />
<br />
==La vie==<br />
Notre vénérable père saint Arsène naquit à Farassa, village de Cappadoce (à l'est de la Turquie) en 1840.<br />
<br />
Saint Arsène était doué d'une vive intelligence. Devenu [[moine]] à l'issue de ses études, il fut ordonné et envoyé comme [[hiéromoine]] dans son village natal, Farassa, pour y servir la [[paroisse]] et instruire les enfants abandonnés. Il y acquit la réputation de puissant intercesseur devant Dieu, priant pour tous ceux qui venaient à lui, chrétiens ou musulmans. Ses innombrables guérisons miraculeuses furent connues dans toute la Cappadoce.<br />
Ceux qui ne pouvaient faire le déplacement pour venir le voir lui envoyaient parfois une lettre ou des vêtements, pour qu'il prie pour eux sur ces objets, il lisait la [[prière]] appropriée ou l'écrivait sur un morceau de tissu, et la guérison était tout aussi certaine. Quelquefois, cependant, la guérison ne venait que progressivement, pour le profit de ceux qui avaient besoin de s'humilier et de prendre peu à peu conscience du secours de [[Dieu]].<br />
<br />
Les musulmans l'appelèrent Hadjiefendis, le qualificatif qu'ils donnent à leurs plus grands [[pèlerin]]s, car tous les 10 ans, il faisait pieds-nus le [[pèlerinage]] en [[Terre Sainte]]. Il n'acceptait jamais le moindre don pour ses prières et guérisons, disant "notre Foi n'est pas à vendre !"<br />
<br />
Humble [[prêtre]] de Dieu, il fut pendant toute sa vie le père et l'[[âme]] de la population. Non content de leur enseigner les rudiments de la culture grecque interdite par les autorités ottomanes, il donnait aux pauvres Grecs opprimés un exemple vivant de la grandeur et de la dignité chrétienne. Plus que toute parole ou tout enseignement, il était présence de Dieu, source abondante de grâce et de guérisons miraculeuses, non seulement au profit des Grecs mais aussi pour les Turcs. Pour quiconque se présentait à lui avec confiance, il ne se souciait ni de son origine ni de sa religion, mais il cherchait seulement la prière appropriée à son cas. S'il ne la trouvait pas dans l'[[Euchologe]], il prenait un [[Psaume]], lisait un passage de l'[[Évangile]] ou se contentait même de poser l'[[Évangéliaire]] sur la tête du malade. Les [[miracle]]s du père Arsène étaient devenus si naturels qu'il n'y avait pas d'autre médecin à Farassa. Il était pour tous le médecin des âmes et des corps.<br />
<br />
Il tenta de camoufler sa [[sainteté]] autant qu'il put derrière une apparence rude et sévère, à coup d'excentricités ou d'accès simulés de colère. Si quelqu'un lui exprimait son admiration, il lui disait : « ainsi vous me croyez saint ? Je ne suis qu'un pécheur, et pire que vous encore. Vous ne voyez donc pas que je me mets en colère ? Les miracles que vous voyez, c'est [[Jésus Christ|Christ]] qui les accomplit. Je ne fais rien de plus que d'élever les mains vers Lui et Le prier. » Mais comme dit l'[[Écriture]], les [[prières]] du juste comptent beaucoup, et lorsque saint Arsène élevait les mains, les miracles survenaient bien souvent. Quand il élevait les mains vers Dieu pour prier pour autrui, c'était comme si son âme se brisait. On avait l'impression qu'il saisissait le Christ par les pieds et ne Le laissait que lorsqu'Il lui avait exaucé sa demande.<br />
<br />
Il vivait dans une petite cellule dont le sol était en terre battue, il jeûnait fort souvent, et avait coutume de s'enfermer dans sa cellule au moins deux jours entiers par semaine, pour se consacrer entièrement à la prière. Et ces jours-là, ceux qui venaient demander son secours, trouvant la porte close, prenaient un peu de poussière sur le seuil et se trouvaient sûrement guéris. Sévère envers lui-même, le père Arsène était tout amour et compassion envers ses ouailles, en particulier à l'égard de ceux qui venaient confesser leurs péchés. Plus que par des [[pénitence]]s ou des remontrances, il guérissait les pécheurs par la [[charité]]. Il allait souvent célébrer des [[Vigiles]] dans des [[chapelle]]s isolées, marchant pieds nus, sans utiliser de monture, afin d'imiter le Christ qui allait toujours à pied et par compassion pour les animaux. A plusieurs reprises, des saints apparurent pour l'assister pendant la [[Divine Liturgie]], et des fidèles purent admirer son visage alors transfiguré par la Lumière Divine incréée.<br />
<br />
Père Arsène prédit à l'avance l'expulsion des Grecs hors d'Asie Mineure, et organisa son peuple pour la grande fuite et la migration. Lorsque l'ordre d'expulsion arriva le [[14 août]] 1924, tel un nouveau [[Moïse]], le saint déjà âgé guida ses fidèles au long d'un voyage de 300 km à pied, à travers la Turquie, sous les menaces des populations turques. Toujours uni à Dieu, il n'en cessait pas pour autant de répandre la miséricorde divine indistinctement pour les chrétiens et les musulmans. Il avait aussi prédit qu'il ne survivrait que 40 jours après leur arrivée en Grèce, et c'est ce qui advint.<br />
<br />
Comme il était alité à l'hôpital, quelqu'un de ses proches voulut écraser un pou qu'il avait remarqué. Mais le père Arsène s'écria : « Non, ne le tue pas, le pauvre ! Laisse-le manger lui aussi un peu de chair ! N'y en aurait-il donc seulement que pour les vers ? » Puis, se tournant vers ses visiteurs, il leur dit : « L'âme, l'âme, souciez-vous en bien plus que de la [[chair]], car cette dernière retournera à la terre et sera mangée par les vers ! » Ce furent ses dernières paroles et son testament. Deux jours plus tard, le [[10 novembre]] 1924, il mourut en paix et remit son âme à Dieu, avec la confiance du fidèle serviteur. Il était âgé de 83 ans. <br />
<br />
==La postérité==<br />
Sa vie a été écrite par le Père [[Païssios l'Athonite]], et publié en 1979 sous le nom de "Saint Arsène de Cappadoce" - en grec : Γέροντος Παΐσιου (Εζνεπίδη), «Ο Πατήρ Αρσένιος ο Καππαδόκης», εκδ. Ι. Ησυχαστηρίου «ΕΥΑΓΓΕΛΙΣΤΗΣ ΙΩΑΝΝΗΣ Ο ΘΕΟΛΟΓΟΣ», Σουρωτή, 1979. Le monastère Sain- Jean-le-Théologien, Souroti (Thessaloniki) a publié une traduction française en 1996.<br />
<br />
Depuis 1970, nombre d'[[apparitions]] et de [[miracles]] ont eu lieu auprès de ses saintes [[reliques]], qui se trouvent au monastère de Souroti, près de Thessalonique (Salonique). <br />
<br />
Le [[patriarcat de Constantinople]] reconnut officiellement sa sainteté et son culte en 1986.<br />
<br />
==Sources==<br />
* http://stmaterne.blogspot.com/2008/11/saint-arsne-de-cappadoce-p-passios.html<br />
<br />
[[Catégorie:Saints]]<br />
[[Catégorie:Saints grecs]]<br />
<br />
[[el:Αρσένιος ο Καππαδόκης]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Monast%C3%A8re&diff=3092Monastère2008-11-19T21:33:44Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>[[Image:Panteleimon_Monastery.jpg|right|thumb|350px|[[Monastère de Saint Panteleimon (Mont Athos)|Monastère de Saint Panteleimon]] au [[Mont Athos]]]]<br />
[[Image:Wadi Qelt.jpg|right|thumb|350px|Monastère de saint [[Georges le Chozébite]], Wadi Qelt, sur la route de Jérusalem à Jéricho]][[Image:Sinai_Monastery.jpg|right|thumb|350px|Monastère Ste Catherine, Sinaï, Égypte]]Le '''monastère''' (gr. ''monastirion'' : ''monos'' - ''seul'') et le lieu et l'ensemble de bâtiments où vivent et habitent les moines ou les moniales, dans une forme de vie monastique. En français, on parle également d'[[abbaye]] ou de [[prieuré]], abbaye pour un monastère et prieuré pour un [[skite]] (un skite dépend d'un monastère).<br />
<br />
==Histoire: anachorétisme et cénobitisme==<br />
Dans un monastère, il peut y avoir deux grades types de vie monastique : l'[[anachorétisme]] (ou semi-anachorétisme) ou le [[cénobitisme]].<br />
<br />
L'anachorétisme<ref>Du gr. ''anahorisis'' : "action de se retirer"; "lieu de refuge" - Cf. A. Bailly, ''Dictionnaire grec-français'', Hachette, Paris, 1950. </ref> ou l'[[érémitisme]]<ref>"Ermite" vient du gr. ''erimos'' : désert, lieu désert (Cf. A. Bailly, ''Dictionnaire grec-français'', Hachette, Paris, 1950).</ref>, historiquement plus ancien que le cénobitisme, est une forme de vie monastique solitaire. <br />
<br />
Sans disparaître au fil du temps, l'anachorétisme a évolué dans une forme de vie qu'on appelle "semi-anachorétisme", où plusieurs solitaires vivent dans des [[ermitage]]s individuels, ou des petites maisons. Dans ce mode de vie, les [[ascète]]s prient dans leurs cellules les jours "ordinaires" et se rassemblent au [[katholikon]] pour l'office de [[dimanche]] et [[fêtes]]. Quand ce rassemblement de moines est de petites dimensions, il s'agit d'un skite (qui dépend en général d'un monastère). Quand ce rassemblement de moines est de grandes dimensions, il s'agit d'une "laure". <br />
<br />
Avec le renouveau monastique des IX-Xe siècles, d'abord au Monastère de Stoudion (Constantinople), sous saint [[Théodore le Studite]] (fêté le [[11 novembre]] - dormition - et le [[26 janvier]] - translation de ses reliques), puis au [[Mont-Athos]] (avec saint [[Athanase l'Athonite]], fêté le [[5 juillet]]), le semi-anachorétisme a été découragé dans les monastères orthodoxes, pour favoriser le cénobitisme.<br />
<br />
Le cénobitisme est un mode de vie monastique qui met l'accent sur la [[vie communautaire]]. Le mot latin ''coenobium'' provient du grec ''koinobion'' qui signifie "vie en commun". Le cénobitisme s'est répandu à partir d'un mode de vie créé par [[Pachôme le Grand]] et s'est développé par son disciple, Théodore le Sanctifié. Mais à peu près à la même époque, l'abbé Isaïe vivait déjà avec 12 disciples, constituant un petit monastère, et saint [[Antoine le Grand]], en Égypte, bien qu'ayant vécu toute sa vie en anachorète, descendait de temps en temps voir ses disciples qui vivaient dans un monastère près de la Mer Rouge.<br />
<br />
=== Articles connexes ===<br />
* [[Monachisme]]<br />
* [[Skite]]<br />
* [[Hésychasme]]<br />
* [[Moine]]<br />
<br />
=== Références ===<br />
<br />
<references/><br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
*[http://abbayesprovencales.free.fr Monastères et Abbayes en Provence]<br />
*[http://artisanat-monastique.chez-alice.fr Guide des Monastères et de leurs productions]<br />
*[http://www.abbayes.net Abbayes.net proposant 278 sites internet !]<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Monachisme]]<br />
[[Catégorie:Monastères| ]]<br />
<br />
[[en:Monastery]]<br />
[[ro:Mănăstire]]</div>Moinillonhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Nitrie&diff=3089Nitrie2008-11-19T20:45:23Z<p>Moinillon : </p>
<hr />
<div>'''Nitrie''' est un haut-lieu du [[monachisme]] orthodoxe en Egypte, à partir du IVe siècle. Le site monastique de Nitrie a été fondé vers 325 par [[Amoun]], contemporain d'[[Antoine le Grand]]. Peu après, vers 338, Amoun se voit obligé de fonder [[Kellia]] (Les Cellules) – à 18 km sud de Nitrie –, comme un [[skite]] en dépendance de Nitrie, un lieu plus tranquille et plus solitaire que le centre monastique Nitrie, où la population monastique était dans un continuel accroissement.<br />
<br />
==Le développement du site monastique de Nitrie==<br />
« [[Rufin]], dans son ''Histoire Ecclésiastique'' (ch.II.3), l’évalue vers 373 à trois mille hommes au moins. [[Pallade]] parle de cinq mille (''Histoire lausiaque'', 7.2) lorsqu’il s’y rendit vingt ans plus tard. L’''Historia Monachorum'' raconte que les moines ont occupé quelque cinquante "demeures" (gr. ''monai'') de toutes dimensions, de sorte que si certaines d’entre elles comptaient seulement deux ou trois [[moine]]s, d’autres ont dû en abriter plusieurs centaines. De fait, nous lisons dans le ''Dialogue sur la vie de saint [[Jean Chrysostome]]'' par Pallade qu’un certain "[[monastère]]" contenait deux cent dix moines et un autre cent cinquante. »<br>(''Derwas J. Chitty'', ''Et le désert devint une cité… Une introduction à l’étude du monachisme égyptien et palestinien dans l’Empire chrétien'', Abbaye de Bellefontaine, 1979, SO 31, pp.77-78).<br />
<br />
==Sources==<br />
*Antoine Guillaumont, ''Aux origines du monachisme chrétien. Pour une phénoménologie du monachisme'', Abbaye de Bellefontaine, 1979, SO 30.<br />
*Derwas J. Chitty, ''Et le désert devint une cité… Une introduction à l’étude du monachisme égyptien et palestinien dans l’Empire chrétien'', Abbaye de Bellefontaine, 1979, SO 31.<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Lieux]]<br />
[[Catégorie:Monachisme]]<br />
<br />
[[ro:Nitria]]</div>Moinillon