https://fr.orthodoxwiki.org/api.php?action=feedcontributions&user=Negib.geahchan&feedformat=atomOrthodoxWiki - Contributions de l’utilisateur [fr]2024-03-29T07:13:56ZContributions de l’utilisateurMediaWiki 1.30.0https://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Fichier:L%27Archimandrite_S%C3%A9raphim_portant_les_Reliques.JPG&diff=4589Fichier:L'Archimandrite Séraphim portant les Reliques.JPG2012-01-20T11:16:13Z<p>Negib.geahchan : L'archimandrite Séraphim (Bardawil) portant les reliques des saintes Catherine et Barbe</p>
<hr />
<div>== Description ==<br />
L'archimandrite Séraphim (Bardawil) portant les reliques des saintes Catherine et Barbe <br />
== Statut du droit d’auteur : ==<br />
Photo de source personnelle<br />
== Source : ==<br />
Caméra du Dr N. Geahchan</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Paroisse_Sainte_Catherine_(Beyrouth,_Liban)&diff=4588Paroisse Sainte Catherine (Beyrouth, Liban)2012-01-20T11:09:44Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>[[Image:Iconostase de l'Eglise Sainte Catherine S.JPG|thumb|300px|right|L'iconostase de l'Eglise Sainte Catherine à Beyrouth]]La '''paroisse Sainte Catherine''' se situe à [[Métropole grecque orthodoxe de Beyrouth|Beyrouth]] (Liban), dans le district d'Achrafieh, région comprenant une grande communauté grecque orthodoxe de la ville de Beyrouth, capitale du Liban.<br />
<br />
La [[paroisse]] Sainte Catherine est l'une des onze paroisses qui dépendent de la juridiction de la [[Métropole Grecque Orthodoxe de Beyrouth]] et ses dépendances.<br />
<br />
=='''Lieu''' ==<br />
L'[[église]] Sainte Catherine se situe dans le '''[[Monastère de Sainte Catherine]]''' qui comprend '''l'[[Ecole Zahret El Ihsan]]'''. L'église sert à la fois le Monastère et la [[paroisse]]. <br />
<br />
L'adresse du [[Monastère]] est la suivante: Rue Zahret El Ihsan, Achrafieh, Beyrouth, Liban.<br />
<br />
<br />
<br />
=='''Histoire de la paroisse'''==<br />
[[Image:Archimandrite Seraphim.jpg|thumb|300px|left|L'archimandrite Séraphim devant l'autel]]Depuis la fondation de l'école Zahret el Ihsan et du Monastère de Sainte Catherine dans le dernier quart du XIXème siècle, '''une grande salle centrale''' servait de lieu de culte aux moniales, aux élèves de l'école et aux orphelines qu'hébergeait le couvent. Les offices religieux, à l’exception de l'[[Eucharistie]], étaient tous célébrés dans ce local, alors que, pour les messes du dimanche et des fêtes, les moniales et les élèves se rendaient à pied aux deux églises voisines de Saint Nicolas et Saint Dimitri. Certains offices, et particulièrement [[l’Acathiste de la Mère de Dieu]] (= office des Louanges appelé Χαιρέτισμα) chanté les vendredis soir du [[grand Carême]] et les [[Lamentations au tombeau]] (= Matines du Grand Samedi appelées Επιτάφιος Θρήνος, célébrées le vendredi soir) attiraient de très nombreux fidèles venant des différentes régions de Beyrouth.<br />
Le 22 avril 1950, 18 ans après le décès de la fondatrice du monastère l’higoumène (= supérieure du couvent) Mère [[Marie (Geahchan)]] et trois ans après le décès de la grande bienfaitrice de Zahret El Ihsan Mme Emilie Sursock, la grande salle de prière fut consacrée église du monastère par le [[métropolite]] de Beyrouth, Mgr [[Elia (né Saliby)de Beyrouth|'''Elia (né Saliby)''']]. Au début de la guerre civile du Liban, et plus précisément en 1976, l'église devint paroissiale quand le métropolite Elia (né Saliby) nomma le père Elia (né Issa; 1916 - 2003) pasteur de l'église et de la nouvelle paroisse, et M. Elias Geahchan (1910 - 2006) mandataire de l'église. Le [[prêtre]] Elia Issa serva la paroisse jusqu'à son décès, et fut promu plus tard en 1994 au titre d'[[Archimandrite]] par le métropolite de Beyrouth, Mgr [[Elias (Audi) de Beyrouth|Elias (né Audi)]]. <br />
<br />
'''L'archimandrite Séraphim (né Bardawil)''' est à l'heure actuelle le pasteur de cette paroisse, et est secondé dans ses tâches par le père Stéphanos (né Abdelnour). Ce dernier a été promu au rang d’archimandrite le 2 décembre 2011. [[Image:Archimandrite Stéphanos.jpg|thumb|300px|right|L'archimandrite Stéphanos encensant l'église]] <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
== '''Structure''' ==<br />
[[Image:Les limites géographiques de la paroisse Sainte Catherine S.jpg|thumb|500px|right|Limites géographiques de la paroisse, située dans le district d'Achrafieh]]La paroisse compte environ '''550 ménages''' habitant un quartier de l'Est de Beyrouth, situé dans le district d'Achrafieh.Elle est limitée à l'ouest par la [[Paroisse Annonciation de Notre Dame (Beyrouth, Liban)|paroisse Annonciation de Notre Dame]], au nord par la [[Paroisse Saint Nicolas (Beyrouth, Liban)|paroisse Saint Nicolas]], et à l'est par la [[Paroisse Saint Dimitri (Beyrouth, Liban)|paroisse Saint Dimitri]] et la [[Paroisse Présentation de Notre Dame (Beyrouth, Liban)|paroisse Présentation de Notre Dame]].<br />
<br />
== '''Offices religieux'''==<br />
La '''[[Divine Liturgie]]''' est célébrée:<br />
*le dimanche matin à 9h30', précédée par les '''[[Matines]]''' à 8h30'<br />
*le samedi matin à 8h30', précédée par les '''Matines''' à 7h30'<br />
*le mercredi soir à 18h00'<br />
Les '''[[Vêpres]]''' sont célébrées le samedi soir à 17h00'.<br />
<br />
== '''Fête patronale'''==<br />
La paroisse fête la '''[[Sainte Catherine d'Alexandrie]]''' (Η Αίγα Αίκαθερίνα της Αλεξανδρία) le '''25 novembre'''. Les Vêpres, les Matines et la Divine Liturgie sont alors célébrées par son Eminence le Métropolite de Beyrouth et ses Dépendances. L’église a acquis, le jour de la fête de la Nativité le 25 décembre 2011, des '''reliques''' de sainte Catherine (provenant du Mont Athos) et de sainte Barbe (provenant de l’île de Patmos). [[Image:L'Archimandrite Séraphim portant les Reliques.JPG|thumb|300px|left|L'archimandrite Séraphim portant les reliques des Saintes Catherine et Barbe]] <br />
<br />
Depuis 2009, une exposition annuelle de produits alimentaires d’origine monacale, de produits artisanaux, d’icones et de livres est inaugurée la veille de la fête patronale, après les vêpres, et dure jusqu’à Noël. <br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Paroisses au Liban]]<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
--[[Utilisateur:Negib.geahchan|Négib E. Geahchan]] 28 mars 2009 à 19:48 (UTC)--</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Fichier:Archimandrite_St%C3%A9phanos.jpg&diff=4586Fichier:Archimandrite Stéphanos.jpg2012-01-06T10:53:25Z<p>Negib.geahchan : Le nouvel archimandrite Stéphanos (Abdelnour) encensant les croyants et l'église le premier Janvier 2012</p>
<hr />
<div>== Description ==<br />
Le nouvel archimandrite Stéphanos (Abdelnour) encensant les croyants et l'église le premier Janvier 2012<br />
== Statut du droit d’auteur : ==<br />
Photo de source personnelle<br />
== Source : ==<br />
Caméra du Dr N. Geahchan</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Paroisse_Sainte_Catherine_(Beyrouth,_Liban)&diff=4585Paroisse Sainte Catherine (Beyrouth, Liban)2012-01-06T10:50:55Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>[[Image:Iconostase de l'Eglise Sainte Catherine S.JPG|thumb|300px|right|L'iconostase de l'Eglise Sainte Catherine à Beyrouth]]La '''paroisse Sainte Catherine''' se situe à [[Métropole grecque orthodoxe de Beyrouth|Beyrouth]] (Liban), dans le district d'Achrafieh, région comprenant une grande communauté grecque orthodoxe de la ville de Beyrouth, capitale du Liban.<br />
<br />
La [[paroisse]] Sainte Catherine est l'une des onze paroisses qui dépendent de la juridiction de la [[Métropole Grecque Orthodoxe de Beyrouth]] et ses dépendances.<br />
<br />
=='''Lieu''' ==<br />
L'[[église]] Sainte Catherine se situe dans le '''[[Monastère de Sainte Catherine]]''' qui comprend '''l'[[Ecole Zahret El Ihsan]]'''. L'église sert à la fois le Monastère et la [[paroisse]]. <br />
<br />
L'adresse du [[Monastère]] est la suivante: Rue Zahret El Ihsan, Achrafieh, Beyrouth, Liban.<br />
<br />
<br />
<br />
=='''Histoire de la paroisse'''==<br />
[[Image:Archimandrite Seraphim.jpg|thumb|300px|left|L'archimandrite Séraphim devant l'autel]]Depuis la fondation de l'école Zahret el Ihsan et du Monastère de Sainte Catherine dans le dernier quart du XIXème siècle, '''une grande salle centrale''' servait de lieu de culte aux moniales, aux élèves de l'école et aux orphelines qu'hébergeait le couvent. Les offices religieux, à l’exception de l'[[Eucharistie]], étaient tous célébrés dans ce local, alors que, pour les messes du dimanche et des fêtes, les moniales et les élèves se rendaient à pied aux deux églises voisines de Saint Nicolas et Saint Dimitri. Certains offices, et particulièrement [[l’Acathiste de la Mère de Dieu]] (= office des Louanges appelé Χαιρέτισμα) chanté les vendredis soir du [[grand Carême]] et les [[Lamentations au tombeau]] (= Matines du Grand Samedi appelées Επιτάφιος Θρήνος, célébrées le vendredi soir) attiraient de très nombreux fidèles venant des différentes régions de Beyrouth.<br />
Le 22 avril 1950, 18 ans après le décès de la fondatrice du monastère l’higoumène (= supérieure du couvent) Mère [[Marie (Geahchan)]] et trois ans après le décès de la grande bienfaitrice de Zahret El Ihsan Mme Emilie Sursock, la grande salle de prière fut consacrée église du monastère par le [[métropolite]] de Beyrouth, Mgr [[Elia (né Saliby)de Beyrouth|'''Elia (né Saliby)''']]. Au début de la guerre civile du Liban, et plus précisément en 1976, l'église devint paroissiale quand le métropolite Elia (né Saliby) nomma le père Elia (né Issa; 1916 - 2003) pasteur de l'église et de la nouvelle paroisse, et M. Elias Geahchan (1910 - 2006) mandataire de l'église. Le [[prêtre]] Elia Issa serva la paroisse jusqu'à son décès, et fut promu plus tard en 1994 au titre d'[[Archimandrite]] par le métropolite de Beyrouth, Mgr [[Elias (Audi) de Beyrouth|Elias (né Audi)]]. <br />
<br />
'''L'archimandrite Séraphim (né Bardawil)''' est à l'heure actuelle le pasteur de cette paroisse, et est secondé dans ses tâches par le père Stéphanos (né Abdelnour). Ce dernier a été promu au rang d’archimandrite le 2 décembre 2011. [[Image:Archimandrite Stéphanos.jpg|thumb|300px|right|L'archimandrite Stéphanos encensant l'église]] <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
== '''Structure''' ==<br />
[[Image:Les limites géographiques de la paroisse Sainte Catherine S.jpg|thumb|500px|right|Limites géographiques de la paroisse, située dans le district d'Achrafieh]]La paroisse compte environ '''550 ménages''' habitant un quartier de l'Est de Beyrouth, situé dans le district d'Achrafieh.Elle est limitée à l'ouest par la [[Paroisse Annonciation de Notre Dame (Beyrouth, Liban)|paroisse Annonciation de Notre Dame]], au nord par la [[Paroisse Saint Nicolas (Beyrouth, Liban)|paroisse Saint Nicolas]], et à l'est par la [[Paroisse Saint Dimitri (Beyrouth, Liban)|paroisse Saint Dimitri]] et la [[Paroisse Présentation de Notre Dame (Beyrouth, Liban)|paroisse Présentation de Notre Dame]].<br />
<br />
== '''Offices religieux'''==<br />
La '''[[Divine Liturgie]]''' est célébrée:<br />
*le dimanche matin à 9h30', précédée par les '''[[Matines]]''' à 8h30'<br />
*le samedi matin à 8h30', précédée par les '''Matines''' à 7h30'<br />
*le mercredi soir à 18h00'<br />
Les '''[[Vêpres]]''' sont célébrées le samedi soir à 17h00'.<br />
<br />
== '''Fête patronale'''==<br />
La paroisse fête la '''[[Sainte Catherine d'Alexandrie]]''' (Η Αίγα Αίκαθερίνα της Αλεξανδρία) le '''25 novembre'''. Les Vêpres, les Matines et la Divine Liturgie sont alors célébrées par son Eminence le Métropolite de Beyrouth et ses Dépendances.<br />
<br />
Depuis 2009, une exposition annuelle de produits alimentaires d’origine monacale, de produits artisanaux, d’icones et de livres est inaugurée la veille de la fête patronale, après les vêpres, et dure jusqu’à Noël. <br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Paroisses au Liban]]<br />
<br />
<br />
--[[Utilisateur:Negib.geahchan|Négib E. Geahchan]] 28 mars 2009 à 19:48 (UTC)--</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Nitrie&diff=4584Nitrie2012-01-03T20:07:54Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>'''Nitrie''' est un haut-lieu du [[monachisme]] orthodoxe en Egypte, à partir du IVe siècle. Le site monastique de Nitrie a été fondé vers 325 par [[Amoun]], contemporain d'[[Antoine le Grand]]. Peu après, vers 338, Amoun se voit obligé de fonder [[Kellia]] (Les Cellules) – à 18 km sud de Nitrie –, comme un [[skite]] en dépendance de Nitrie, un lieu plus tranquille et plus solitaire que le centre monastique Nitrie, où la population monastique était dans un continuel accroissement.<br />
<br />
==Le développement du site monastique de Nitrie==<br />
« [[Rufin]], dans son ''Histoire Ecclésiastique'' (ch.II.3), l’évalue vers 373 à trois mille hommes au moins. [[Pallade]] parle de cinq mille (''Histoire lausiaque'', 7.2) lorsqu’il s’y rendit vingt ans plus tard. L’''Historia Monachorum'' raconte que les moines ont occupé quelque cinquante "demeures" (gr. ''monai'') de toutes dimensions, de sorte que si certaines d’entre elles comptaient seulement deux ou trois [[moine]]s, d’autres ont dû en abriter plusieurs centaines. De fait, nous lisons dans le ''Dialogue sur la vie de saint [[Jean Chrysostome]]'' par Pallade qu’un certain "[[monastère]]" contenait deux cent dix moines et un autre cent cinquante. »<br>(''Derwas J. Chitty'', ''Et le désert devint une cité… Une introduction à l’étude du monachisme égyptien et palestinien dans l’Empire chrétien'', Abbaye de Bellefontaine, 1979, SO 31, pp.77-78).<br />
<br />
==Sources==<br />
*Antoine Guillaumont, ''Aux origines du monachisme chrétien. Pour une phénoménologie du monachisme'', Abbaye de Bellefontaine, 1979, SO 30.<br />
*Derwas J. Chitty, ''Et le désert devint une cité… Une introduction à l’étude du monachisme égyptien et palestinien dans l’Empire chrétien'', Abbaye de Bellefontaine, 1979, SO 31.<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Monastères en Égypte]]<br />
[[Catégorie:Monachisme]]<br />
<br />
[[ro:Nitria]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Kellia&diff=4583Kellia2012-01-03T20:06:28Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>'''Kellia''' ou '''Les Cellules''' est un haut-lieu du [[monachisme]] orthodoxe en Egypte, à partir du IV<sup>e</sup> siècle. Le site de Kellia fut fondé par [[Amoun]], contemporain de saint [[Antoine le Grand]], vers 338, comme un [[skite]] en dépendance de [[Nitrie]] (fondé en 325 toujours par Amoun) – à 18 km sud de Nitrie –, un lieu plus tranquille et plus solitaire que le centre monastique Nitrie, où la population monastique était dans un continuel accroissement.<br />
<br />
Bien que c'est le site de Nitrie qui fut plus connu, à Kellia aussi, de plus en plus de [[moine]]s affluent, fuyant l’agglomération excessive de Nitrie, de façon que, en peu de temps, le site occupera un grande surface. D’après [[Pallade]], qui arrive à Kellia vers 390, ici vivaient à peu près 600 moines.<br />
<br />
Les fouilles archéologiques contemporaines, commencées en 1964 par une équipe franco-belge, ont sorti à la lumière une vraie ville monastique : plus de 30 km<sup>2</sup> de ruines monastiques.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Antoine Guillaumont, ''Aux origines du monachisme chrétien. Pour une phénoménologie du monachisme'', Abbaye de Bellefontaine, 1979, SO 30.<br />
*Derwas J. Chitty, ''Et le désert devint une cité… Une introduction à l’étude du monachisme égyptien et palestinien dans l’Empire chrétien'', Abbaye de Bellefontaine, 1979, SO 31.<br />
<br />
[[Catégorie:Monastères en Égypte]]<br />
<br />
[[ro:Chiliile]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Kellia&diff=4582Kellia2012-01-03T20:05:57Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>'''Kellia''' ou '''Les Cellules''' est un haut-lieu du [[monachisme]] orthodoxe en Egypte, à partir du IV<sup>e</sup> siècle. Le site de Kellia fut fondé par [[Amoun]], contemporain de saint [[Antoine le Grand]], vers 338, comme un [[skite]] en dépendance de [[Nitrie]] (fondé en 325 toujours par Amoun) – à 18 km sud de Nitrie –, un lieu plus tranquille et plus solitaire que le centre monastique Nitrie, où la population monastique était dans un continuel accroissement.<br />
<br />
Bien que c'est le site de Nitrie qui fut plus connu, à Kellia aussi, de plus en plus de [[moine]]s affluent, fuyant l’agglomération excessive de Nitrie, de façon que, en peu de temps, le site occupera un grande surface. D’après [[Pallade]], qui arrive à Kellia vers 390, ici vivaient à peu près 600 moines.<br />
<br />
Les fouilles archéologiques contemporaines, commencées en 1964 par une équipe franco-belge, ont sorti à la lumière une vraie ville monastique : plus de 30 km<sup>2</sup> de ruines monastiques.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Antoine Guillaumont, ''Aux origines du monachisme chrétien. Pour une phénoménologie du monachisme'', Abbaye de Bellefontaine, 1979, SO 30.<br />
*Derwas J. Chitty, ''Et le désert devint une cité… Une introduction à l’étude du monachisme égyptien et palestinien dans l’Empire chrétien'', Abbaye de Bellefontaine, 1979, SO 31.<br />
<br />
[[Catégorie:Monastères en Ëgypte]]<br />
<br />
[[ro:Chiliile]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Kellia&diff=4581Kellia2012-01-03T20:03:37Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>'''Kellia''' ou '''Les Cellules''' est un haut-lieu du [[monachisme]] orthodoxe en Egypte, à partir du IV<sup>e</sup> siècle. Le site de Kellia fut fondé par [[Amoun]], contemporain de saint [[Antoine le Grand]], vers 338, comme un [[skite]] en dépendance de [[Nitrie]] (fondé en 325 toujours par Amoun) – à 18 km sud de Nitrie –, un lieu plus tranquille et plus solitaire que le centre monastique Nitrie, où la population monastique était dans un continuel accroissement.<br />
<br />
Bien que c'est le site de Nitrie qui fut plus connu, à Kellia aussi, de plus en plus de [[moine]]s affluent, fuyant l’agglomération excessive de Nitrie, de façon que, en peu de temps, le site occupera un grande surface. D’après [[Pallade]], qui arrive à Kellia vers 390, ici vivaient à peu près 600 moines.<br />
<br />
Les fouilles archéologiques contemporaines, commencées en 1964 par une équipe franco-belge, ont sorti à la lumière une vraie ville monastique : plus de 30 km<sup>2</sup> de ruines monastiques.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Antoine Guillaumont, ''Aux origines du monachisme chrétien. Pour une phénoménologie du monachisme'', Abbaye de Bellefontaine, 1979, SO 30.<br />
*Derwas J. Chitty, ''Et le désert devint une cité… Une introduction à l’étude du monachisme égyptien et palestinien dans l’Empire chrétien'', Abbaye de Bellefontaine, 1979, SO 31.<br />
<br />
[[Catégorie:Monastères]]<br />
<br />
[[ro:Chiliile]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:%C3%89glises&diff=4580Catégorie:Églises2012-01-03T20:00:08Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div><br />
[[Catégorie:Lieux]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Eglises_au_Liban&diff=4579Catégorie:Eglises au Liban2012-01-03T19:56:46Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie: Églises]]<br />
[[Catégorie: Orthodoxie en Asie]]<br />
[[Catégorie: Orthodoxie par pays]]<br />
[[Catégorie: Orthodoxie au Liban]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Eglise_du_Site_Arch%C3%A9ologique_d%27Echmoun&diff=4578Eglise du Site Archéologique d'Echmoun2012-01-03T19:54:26Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>Le site archéologique d’Echmoun (Sidon, Liban) inclut les vestiges d’une église romaine orthodoxe de la période byzantine. <br />
<br />
[[Sous-Catégorie: Eglises du Liban]]<br />
<br />
<br />
=='''SITE'''==<br />
Situé à moins de 5 kilomètres du centre de la ville de '''[[Sidon]]''' (Saïda), capitale de la province (Mohafazat) du Sud-Liban, le temple païen d’Echmoun a été bâtie sur la rive sud du fleuve Bostrenus (appelé actuellement Al-Awali), à une petite distance de son embouchure sur la Méditerranée. Le site s’appelle, dans le jargon local, Bosten el Cheikh. Ce nom serait dérivé d’une déformation arabisée du nom Bostrenus. [[Image:1- Nahr El Awali ou Bostrenos dans la Tradition Romaine d'Orient.JPG|350px|thumb|right|Bostrenus, fleuve séparant le Mont Liban du Sud-Liban, et situé à proximité du site archéologique]] <br />
<br />
Le site archéologique relève de l’autorité du ministère libanais du tourisme. '''Son état de conservation est, cependant, très précaire''' : il est fréquemment traversé par les tziganes ; la maintenance est insuffisante ; les herbes sauvages poussent entre les fines pierres des mosaïques ; et le site a été pillé durant la guerre civile libanaise. L’archéologue Rolf Stucky, rapporté par le Centre Catholique Libanais d’Information en 2009, signala que 600 sculptures et éléments d'architecture originaires de ce site furent pillés en 1981 et continuaient à circuler sur le marché européen. Il avait personnellement réussi à récupérer 8 pièces seulement. <br />
<br />
<br />
<br />
=='''TEMPLE PAIEN'''==<br />
Le temple païen a été découvert, durant l’époque ottomane, au début du XXème siècle. Il fut massivement exploré par les archéologues, à partir des années 20. Le site fut ensuite acquis par le gouvernement Libanais et les principales découvertes réalisées entre 1963 et 1975. Les fouilles s’arrêtèrent durant la guerre civile libanaise et ne reprirent plus ensuite. <br />
<br />
'''Le site est considéré comme le principal monument phénicien (cananéen) conservé à nos jours au Liban.''' Il comprend un temple païen dont la construction date du VIIème siècle B.C. lorsque Sidon était sous l’influence babylonienne. D’autres constructions ont été ajoutées durant les siècles suivants, et sont représentées par des temples secondaires, des bassins d’eau et des lieux de prière et de soins médicaux.<br />
<br />
[[Fichier:Vue d'Ensemble du Site d'Echmoun.JPG|350px|thumb|left|L'ensemble du site païen aperçu du haut du podium où s'élevait le temple antique d'Echmoun]]<br />
<br />
<br />
Durant les deux périodes hellénistique et romaine, de nouvelles voies furent percées et de nouvelles constructions érigées. Des colonnes en marbre bordèrent les nouvelles voies romaines. <br />
[[Fichier:Colonnade Romaine.JPG|300px|thumb|right|La voie principale, de construction romaine, est bordée de colonnes en marbre]]<br />
Les temples et les salles avoisinantes furent ornés de mosaïque par les [[Byzantins]]. Le site resta peuplé et servit de lieu de prière durant plusieurs siècles, mais les tremblements de terre du sixième siècle, et plus particulièrement le tremblement de 551 qui affecta gravement les villes de la '''[[Phénicie Maritime]]''', détruisit le temple d’Echmoun. Les armées perses traversèrent au début du VIIème siècle la côte phénicienne, et se dirigèrent vers [[Jérusalem]] et les [[Terres Saintes]]. '''Cette invasion entraina une destruction importante des villes phéniciennes et des lieux de culte chrétien'''. Mais, à peine le pays repris par l’empereur romain Héracle que '''l’Orient Antiochien fut envahi par les occupants musulmans venus de l’Arabie en 634'''. Cette invasion provoqua une migration importante de la population romaine des villes phéniciennes en direction de la campagne et vers les provinces restées libres de l’empire romain d’orient. <br />
<br />
<br />
<br />
Le site a été déserté durant treize siècles, et n’a été redécouvert qu’au début du XXème siècle par des archéologues ottomans. Durant cette longue période d’oubli, le site a lentement été pillé, et ses pierres taillées ont été transférées pour être utilisées dans des constructions de maisons, de ponts et de palais dans la ville de Sidon et la région du Chouf.<br />
<br />
<br />
Ce site archéologique comprend essentiellement un temple bâti sur un podium central surélevé, situé au centre du complexe antique. Il domine un ensemble de temples, de bassins d’eau et une route bordée de colonnes de marbre, le tout longeant la rive sud de Bostrenos. Le temple inférieur d’Achtart serait probablement la construction la plus intéressante, car elle est bien conservée et contient un trône de style pharaonique flanqué de deux lions monolithiques. Tout près du temple d’Achtart, plusieurs bassins d’eau se succèdent. Ils servaient les rites païens qui utilisaient l’eau sacrée provenant d’une source voisine, appelée Ydlal. Les malades venaient se baigner dans ces bassins pour traiter leurs maladies, et recevoir la bénédiction des dieux Baal, Achtart et Echmoun.<br />
<br />
[[Fichier:Trône entouré de Lions.JPG|400px|thumb|left|Le trône de la déesse Achtart, entouré de deux lions en pierre]]<br />
<br />
[[Fichier:Bassin d'Eau Sacrée.JPG|400px|thumb|right|Plusieurs bassins d'eau recevaient l'eau sacrée provenant de Ydlal]] <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
=='''LE DIEU ECHMOUN'''==<br />
<br />
<br />
'''Echmoun était l’un des trois principaux dieux que vénéraient les habitants de Sidon.''' Les rois de cette ville phénicienne lui avaient bâti des temples et lui présentaient des offrandes. Il est probable pour les archéologues, qu’Echmoun, le dieu sidonien, se confonde avec le dieu '''' Adonis''' de Byblos, le dieu '''Melkart''' de Tyr, le dieu '''Asklépios (Ασκλεπιος)''' de Grèce et le dieu '''Esculape''' de Rome. Les phéniciens croyaient qu’Echmoun était né d’une relation d’adultère entre le grand dieu Baal et une jeune fille phénicienne. Il était un jeune homme courageux et grâcieux (appelé Naaman en cananéen = phénicien) dont tomba amoureuse la déesse Achtart qui le poursuivait, mais en vain. Pour échapper aux avances de la déesse, Echmoun se mutila et se sacrifia. Achtart usa de toutes ses forces divines pour le ramener à la vie. Après sa résurrection, Echmoun, devenu divin à part entière, consacra sa vie aux soins des malades. '''Les phéniciens célébraient annuellement, au début du printemps, la passion, la mort et la résurrection d’Echmoun'''. <br />
<br />
Le temple d’Echmoun, à proximité de Sidon, et sur la rive sud de Bostrenus, était un lieu de [[pèlerinage]] où se rencontraient les sidoniens pour se baigner dans l’eau sainte et se faire bénir par l’huile sacrée. Ils y déposaient des offrandes et des ex-voto, en remerciement pour les grâces divines qui assuraient la guérison des malades. Des statues d’enfants y ont été retrouvées, dans les fouilles du temple, ce qui a permis de prétendre qu’Echmoun était, par excellence, le dieu guérisseur des enfants. <br />
<br />
Echmoun était souvent représenté comme un jeune homme tenant un bâton, autour duquel s’enroulaient deux serpents ailés. Ce symbole, repris par le dieu grec Asklépios, devint plus tard le '''caducée des médecins'''. <br />
<br />
Le nom '''Ech’chmoun''' signifie, intégralement, en phénicien (comme en hébreu) le huitième. Il était considéré, à Sidon, comme le huitième des enfants du dieu Baal (les Naamanim = pluriel de Naaman). Les sept jours de la semaine étaient distribués sur les sept enfants du dieu Baal. Il ne restait à Ech’chmoun, le huitième fils, qu’un huitième jour servant à la guérison et au salut des malades. Cette mythologie cananéeene qui a précédé le christianisme de plusieurs siècles serait une prophétie païenne, inspirée par la nature, annonçant la venue du Christ, sa résurrection au « huitième » jour de la semaine et le salut divin des hommes. <br />
<br />
<br />
=='''EGLISE CHRETIENNE'''==<br />
<br />
Une église chrétienne a été bâtie, à l’entrée du site païen, au début du '''IVème siècle''' de notre ère, après la victoire de [['''Constantin le Grand''']] et la christianisation de l’empire romain. Le sol de l’église et des terrasses qui l’entouraient était couvert de mosaïques. Les fouilles ont mis à jour une mosaïque d’une beauté particulière représentant les quatre saisons. Cette pièce d’art a disparu durant la guerre civile libanaise qui a débuté en 1975. [[Fichier:2- Vestiges de l'Eglise Byzantine à l'Entrée du Site.JPG|400px|thumb|right|L'église chrétienne a été bâtie à l’entrée du site païen]]<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
On ignore le nom du saint patron de cette église, mais la proximité des bassins d’eau et la probabilité que les mêmes traditions se perpétuent malgré les bouleversements politiques et les conversions religieuses font penser que l’église chrétienne et les monuments qui l’entouraient servirent ''le sacrement du [[baptême]]'' et perpétuèrent la tradition du pèlerinage médical. <br />
<br />
Le lieu fut déserté après l’occupation de la [[Phénicie Maritime]] par les armées musulmanes et le déclin du rôle politique et économique de la ville de Sidon. L’église tomba en ruine, et ses pierres furent transportées et utilisées dans la construction de palais, maisons et ponts de la région du Chouf et de la ville de Sidon. Il y reste, cependant, quelques pierres monumentales portant le signe de la croix, et des mosaïques incluant des inscriptions en langue grecque. [[Fichier:7- Détails d'une Pierre Monumentale de l'Eglise.JPG|400px|thumb|left|Les vestiges de l'église romaine portent encore les signes de la croix]]<br />
<br />
[[Fichier:4- Détails de la Mosaïque avec Inscriptions Grecques.JPG|400px|thumb|right|Une plaque de mosaïque portant des inscriptions grecques]]<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
== '''AVENIR ET VISION''' ==<br />
<br />
Le site archéologique a besoin d’un entretien régulier de conservation qui l’aidera à assurer son rôle éducatif en tant que foyer de mythologie phénicienne. Cette mythologie, présentant un symbolisme médical et religieux particulier, mérite d’être étudiée comme précurseur de la médecine moderne et du christianisme. <br />
<br />
'''L’[[éparchie]] romaine orthodoxe (grecque orthodoxe) de Sidon''' devrait indiquer ce site comme monument chrétien orthodoxe, et œuvrer pour élucider l’histoire de cette église et le rôle qu’elle joua entre le IVème et le VIIème siècle. Une nouvelle église ou un sanctuaire religieux serait à bâtir à proximité de ce site touristique pour attirer et retenir l’attention des croyants orthodoxes en visite à ce lieu de grande importance historique dans la Phénicie Maritime.<br />
<br />
<br />
== '''REFERENCES''' ==<br />
<br />
<br />
1) Robert Du Mesnil du Buisson (comte): Nouvelles études sur les dieux et les mythes de Canaan. 1973 – 295 pages <br />
<br />
2) [http://www.fgm.usj.edu.lb/sitetourisme/ECHMOUN]<br />
<br />
3) [http://www.pheniciens.com/articles/religion]<br />
<br />
4) Edward Lipiński : Dieux et déesses de l'univers phénicien et punique. Peeters Publishers <br />
<br />
5) Véronique Krings: La civilisation phénicienne et punique. BRILL éditeur<br />
<br />
<br />
<br />
'''--[[Utilisateur:Negib.geahchan|Négib E. Geahchan]] 1 janvier 2012 à 03:38 (HST)'''<br />
<br />
[[Catégorie: Eglises au Liban]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Eglises_au_Liban&diff=4577Catégorie:Eglises au Liban2012-01-03T19:50:18Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie: Églises]]<br />
[[Catégorie: Orthodoxie en Asie]]<br />
[[Catégorie: Orthodoxie par Pays]]<br />
[[Catégorie: Orthodoxie au Liban]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Eglises_au_Liban&diff=4576Catégorie:Eglises au Liban2012-01-03T19:48:08Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie: Églises]]<br />
[[Catégorie: Lieux]]<br />
[[Catégorie: Orthodoxie en Asie]]<br />
[[Catégorie: Orthodoxie par Pays]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Eglises_au_Liban&diff=4575Catégorie:Eglises au Liban2012-01-03T19:43:17Z<p>Negib.geahchan : Page créée avec « Catégorie: Eglises Catégorie: Lieux Catégorie: Orthodoxie en Asie Catégorie: Orthodoxie par Pays »</p>
<hr />
<div>[[Catégorie: Eglises]]<br />
[[Catégorie: Lieux]]<br />
[[Catégorie: Orthodoxie en Asie]]<br />
[[Catégorie: Orthodoxie par Pays]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Eglises_du_Liban&diff=4574Catégorie:Eglises du Liban2012-01-03T19:35:15Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie: Eglises]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Eglise_du_Site_Arch%C3%A9ologique_d%27Echmoun&diff=4573Eglise du Site Archéologique d'Echmoun2012-01-03T19:33:28Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>Le site archéologique d’Echmoun (Sidon, Liban) inclut les vestiges d’une église romaine orthodoxe de la période byzantine. <br />
<br />
[[Sous-Catégorie: Eglises du Liban]]<br />
<br />
<br />
=='''SITE'''==<br />
Situé à moins de 5 kilomètres du centre de la ville de '''[[Sidon]]''' (Saïda), capitale de la province (Mohafazat) du Sud-Liban, le temple païen d’Echmoun a été bâtie sur la rive sud du fleuve Bostrenus (appelé actuellement Al-Awali), à une petite distance de son embouchure sur la Méditerranée. Le site s’appelle, dans le jargon local, Bosten el Cheikh. Ce nom serait dérivé d’une déformation arabisée du nom Bostrenus. [[Image:1- Nahr El Awali ou Bostrenos dans la Tradition Romaine d'Orient.JPG|350px|thumb|right|Bostrenus, fleuve séparant le Mont Liban du Sud-Liban, et situé à proximité du site archéologique]] <br />
<br />
Le site archéologique relève de l’autorité du ministère libanais du tourisme. '''Son état de conservation est, cependant, très précaire''' : il est fréquemment traversé par les tziganes ; la maintenance est insuffisante ; les herbes sauvages poussent entre les fines pierres des mosaïques ; et le site a été pillé durant la guerre civile libanaise. L’archéologue Rolf Stucky, rapporté par le Centre Catholique Libanais d’Information en 2009, signala que 600 sculptures et éléments d'architecture originaires de ce site furent pillés en 1981 et continuaient à circuler sur le marché européen. Il avait personnellement réussi à récupérer 8 pièces seulement. <br />
<br />
<br />
<br />
=='''TEMPLE PAIEN'''==<br />
Le temple païen a été découvert, durant l’époque ottomane, au début du XXème siècle. Il fut massivement exploré par les archéologues, à partir des années 20. Le site fut ensuite acquis par le gouvernement Libanais et les principales découvertes réalisées entre 1963 et 1975. Les fouilles s’arrêtèrent durant la guerre civile libanaise et ne reprirent plus ensuite. <br />
<br />
'''Le site est considéré comme le principal monument phénicien (cananéen) conservé à nos jours au Liban.''' Il comprend un temple païen dont la construction date du VIIème siècle B.C. lorsque Sidon était sous l’influence babylonienne. D’autres constructions ont été ajoutées durant les siècles suivants, et sont représentées par des temples secondaires, des bassins d’eau et des lieux de prière et de soins médicaux.<br />
<br />
[[Fichier:Vue d'Ensemble du Site d'Echmoun.JPG|350px|thumb|left|L'ensemble du site païen aperçu du haut du podium où s'élevait le temple antique d'Echmoun]]<br />
<br />
<br />
Durant les deux périodes hellénistique et romaine, de nouvelles voies furent percées et de nouvelles constructions érigées. Des colonnes en marbre bordèrent les nouvelles voies romaines. <br />
[[Fichier:Colonnade Romaine.JPG|300px|thumb|right|La voie principale, de construction romaine, est bordée de colonnes en marbre]]<br />
Les temples et les salles avoisinantes furent ornés de mosaïque par les [[Byzantins]]. Le site resta peuplé et servit de lieu de prière durant plusieurs siècles, mais les tremblements de terre du sixième siècle, et plus particulièrement le tremblement de 551 qui affecta gravement les villes de la '''[[Phénicie Maritime]]''', détruisit le temple d’Echmoun. Les armées perses traversèrent au début du VIIème siècle la côte phénicienne, et se dirigèrent vers [[Jérusalem]] et les [[Terres Saintes]]. '''Cette invasion entraina une destruction importante des villes phéniciennes et des lieux de culte chrétien'''. Mais, à peine le pays repris par l’empereur romain Héracle que '''l’Orient Antiochien fut envahi par les occupants musulmans venus de l’Arabie en 634'''. Cette invasion provoqua une migration importante de la population romaine des villes phéniciennes en direction de la campagne et vers les provinces restées libres de l’empire romain d’orient. <br />
<br />
<br />
<br />
Le site a été déserté durant treize siècles, et n’a été redécouvert qu’au début du XXème siècle par des archéologues ottomans. Durant cette longue période d’oubli, le site a lentement été pillé, et ses pierres taillées ont été transférées pour être utilisées dans des constructions de maisons, de ponts et de palais dans la ville de Sidon et la région du Chouf.<br />
<br />
<br />
Ce site archéologique comprend essentiellement un temple bâti sur un podium central surélevé, situé au centre du complexe antique. Il domine un ensemble de temples, de bassins d’eau et une route bordée de colonnes de marbre, le tout longeant la rive sud de Bostrenos. Le temple inférieur d’Achtart serait probablement la construction la plus intéressante, car elle est bien conservée et contient un trône de style pharaonique flanqué de deux lions monolithiques. Tout près du temple d’Achtart, plusieurs bassins d’eau se succèdent. Ils servaient les rites païens qui utilisaient l’eau sacrée provenant d’une source voisine, appelée Ydlal. Les malades venaient se baigner dans ces bassins pour traiter leurs maladies, et recevoir la bénédiction des dieux Baal, Achtart et Echmoun.<br />
<br />
[[Fichier:Trône entouré de Lions.JPG|400px|thumb|left|Le trône de la déesse Achtart, entouré de deux lions en pierre]]<br />
<br />
[[Fichier:Bassin d'Eau Sacrée.JPG|400px|thumb|right|Plusieurs bassins d'eau recevaient l'eau sacrée provenant de Ydlal]] <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
=='''LE DIEU ECHMOUN'''==<br />
<br />
<br />
'''Echmoun était l’un des trois principaux dieux que vénéraient les habitants de Sidon.''' Les rois de cette ville phénicienne lui avaient bâti des temples et lui présentaient des offrandes. Il est probable pour les archéologues, qu’Echmoun, le dieu sidonien, se confonde avec le dieu '''' Adonis''' de Byblos, le dieu '''Melkart''' de Tyr, le dieu '''Asklépios (Ασκλεπιος)''' de Grèce et le dieu '''Esculape''' de Rome. Les phéniciens croyaient qu’Echmoun était né d’une relation d’adultère entre le grand dieu Baal et une jeune fille phénicienne. Il était un jeune homme courageux et grâcieux (appelé Naaman en cananéen = phénicien) dont tomba amoureuse la déesse Achtart qui le poursuivait, mais en vain. Pour échapper aux avances de la déesse, Echmoun se mutila et se sacrifia. Achtart usa de toutes ses forces divines pour le ramener à la vie. Après sa résurrection, Echmoun, devenu divin à part entière, consacra sa vie aux soins des malades. '''Les phéniciens célébraient annuellement, au début du printemps, la passion, la mort et la résurrection d’Echmoun'''. <br />
<br />
Le temple d’Echmoun, à proximité de Sidon, et sur la rive sud de Bostrenus, était un lieu de [[pèlerinage]] où se rencontraient les sidoniens pour se baigner dans l’eau sainte et se faire bénir par l’huile sacrée. Ils y déposaient des offrandes et des ex-voto, en remerciement pour les grâces divines qui assuraient la guérison des malades. Des statues d’enfants y ont été retrouvées, dans les fouilles du temple, ce qui a permis de prétendre qu’Echmoun était, par excellence, le dieu guérisseur des enfants. <br />
<br />
Echmoun était souvent représenté comme un jeune homme tenant un bâton, autour duquel s’enroulaient deux serpents ailés. Ce symbole, repris par le dieu grec Asklépios, devint plus tard le '''caducée des médecins'''. <br />
<br />
Le nom '''Ech’chmoun''' signifie, intégralement, en phénicien (comme en hébreu) le huitième. Il était considéré, à Sidon, comme le huitième des enfants du dieu Baal (les Naamanim = pluriel de Naaman). Les sept jours de la semaine étaient distribués sur les sept enfants du dieu Baal. Il ne restait à Ech’chmoun, le huitième fils, qu’un huitième jour servant à la guérison et au salut des malades. Cette mythologie cananéeene qui a précédé le christianisme de plusieurs siècles serait une prophétie païenne, inspirée par la nature, annonçant la venue du Christ, sa résurrection au « huitième » jour de la semaine et le salut divin des hommes. <br />
<br />
<br />
=='''EGLISE CHRETIENNE'''==<br />
<br />
Une église chrétienne a été bâtie, à l’entrée du site païen, au début du '''IVème siècle''' de notre ère, après la victoire de [['''Constantin le Grand''']] et la christianisation de l’empire romain. Le sol de l’église et des terrasses qui l’entouraient était couvert de mosaïques. Les fouilles ont mis à jour une mosaïque d’une beauté particulière représentant les quatre saisons. Cette pièce d’art a disparu durant la guerre civile libanaise qui a débuté en 1975. [[Fichier:2- Vestiges de l'Eglise Byzantine à l'Entrée du Site.JPG|400px|thumb|right|L'église chrétienne a été bâtie à l’entrée du site païen]]<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
On ignore le nom du saint patron de cette église, mais la proximité des bassins d’eau et la probabilité que les mêmes traditions se perpétuent malgré les bouleversements politiques et les conversions religieuses font penser que l’église chrétienne et les monuments qui l’entouraient servirent ''le sacrement du [[baptême]]'' et perpétuèrent la tradition du pèlerinage médical. <br />
<br />
Le lieu fut déserté après l’occupation de la [[Phénicie Maritime]] par les armées musulmanes et le déclin du rôle politique et économique de la ville de Sidon. L’église tomba en ruine, et ses pierres furent transportées et utilisées dans la construction de palais, maisons et ponts de la région du Chouf et de la ville de Sidon. Il y reste, cependant, quelques pierres monumentales portant le signe de la croix, et des mosaïques incluant des inscriptions en langue grecque. [[Fichier:7- Détails d'une Pierre Monumentale de l'Eglise.JPG|400px|thumb|left|Les vestiges de l'église romaine portent encore les signes de la croix]]<br />
<br />
[[Fichier:4- Détails de la Mosaïque avec Inscriptions Grecques.JPG|400px|thumb|right|Une plaque de mosaïque portant des inscriptions grecques]]<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
== '''AVENIR ET VISION''' ==<br />
<br />
Le site archéologique a besoin d’un entretien régulier de conservation qui l’aidera à assurer son rôle éducatif en tant que foyer de mythologie phénicienne. Cette mythologie, présentant un symbolisme médical et religieux particulier, mérite d’être étudiée comme précurseur de la médecine moderne et du christianisme. <br />
<br />
'''L’[[éparchie]] romaine orthodoxe (grecque orthodoxe) de Sidon''' devrait indiquer ce site comme monument chrétien orthodoxe, et œuvrer pour élucider l’histoire de cette église et le rôle qu’elle joua entre le IVème et le VIIème siècle. Une nouvelle église ou un sanctuaire religieux serait à bâtir à proximité de ce site touristique pour attirer et retenir l’attention des croyants orthodoxes en visite à ce lieu de grande importance historique dans la Phénicie Maritime.<br />
<br />
<br />
== '''REFERENCES''' ==<br />
<br />
<br />
1) Robert Du Mesnil du Buisson (comte): Nouvelles études sur les dieux et les mythes de Canaan. 1973 – 295 pages <br />
<br />
2) [http://www.fgm.usj.edu.lb/sitetourisme/ECHMOUN]<br />
<br />
3) [http://www.pheniciens.com/articles/religion]<br />
<br />
4) Edward Lipiński : Dieux et déesses de l'univers phénicien et punique. Peeters Publishers <br />
<br />
5) Véronique Krings: La civilisation phénicienne et punique. BRILL éditeur<br />
<br />
<br />
<br />
'''--[[Utilisateur:Negib.geahchan|Négib E. Geahchan]] 1 janvier 2012 à 03:38 (HST)'''<br />
<br />
[[Catégorie: Eglises du Liban]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Eglises_du_Liban&diff=4572Catégorie:Eglises du Liban2012-01-03T19:30:30Z<p>Negib.geahchan : Page créée avec « Catégorie: Eglises Eglises Sous-Catégorie: Eglises du Liban »</p>
<hr />
<div>[[Catégorie: Eglises]]<br />
[[Catégorie: Lieux | Eglises]]<br />
[[Sous-Catégorie: Eglises du Liban]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Eglises_en_Palestine&diff=4571Eglises en Palestine2012-01-01T13:53:41Z<p>Negib.geahchan : Page créée avec « Eglises en Palestine »</p>
<hr />
<div>[[Eglises en Palestine]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:%C3%89glises&diff=4570Catégorie:Églises2012-01-01T13:52:11Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div><br />
== [[Eglises en Palestine]] ==<br />
<br />
<br />
== [Eglises du Liban] ==<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Lieux]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Eglise_du_Site_Arch%C3%A9ologique_d%27Echmoun&diff=4569Eglise du Site Archéologique d'Echmoun2012-01-01T13:38:56Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>Le site archéologique d’Echmoun (Sidon, Liban) inclut les vestiges d’une église romaine orthodoxe de la période byzantine. <br />
<br />
[[Sous-Catégorie: Eglises du Liban]]<br />
<br />
<br />
=='''SITE'''==<br />
Situé à moins de 5 kilomètres du centre de la ville de '''[[Sidon]]''' (Saïda), capitale de la province (Mohafazat) du Sud-Liban, le temple païen d’Echmoun a été bâtie sur la rive sud du fleuve Bostrenus (appelé actuellement Al-Awali), à une petite distance de son embouchure sur la Méditerranée. Le site s’appelle, dans le jargon local, Bosten el Cheikh. Ce nom serait dérivé d’une déformation arabisée du nom Bostrenus. [[Image:1- Nahr El Awali ou Bostrenos dans la Tradition Romaine d'Orient.JPG|350px|thumb|right|Bostrenus, fleuve séparant le Mont Liban du Sud-Liban, et situé à proximité du site archéologique]] <br />
<br />
Le site archéologique relève de l’autorité du ministère libanais du tourisme. '''Son état de conservation est, cependant, très précaire''' : il est fréquemment traversé par les tziganes ; la maintenance est insuffisante ; les herbes sauvages poussent entre les fines pierres des mosaïques ; et le site a été pillé durant la guerre civile libanaise. L’archéologue Rolf Stucky, rapporté par le Centre Catholique Libanais d’Information en 2009, signala que 600 sculptures et éléments d'architecture originaires de ce site furent pillés en 1981 et continuaient à circuler sur le marché européen. Il avait personnellement réussi à récupérer 8 pièces seulement. <br />
<br />
<br />
<br />
=='''TEMPLE PAIEN'''==<br />
Le temple païen a été découvert, durant l’époque ottomane, au début du XXème siècle. Il fut massivement exploré par les archéologues, à partir des années 20. Le site fut ensuite acquis par le gouvernement Libanais et les principales découvertes réalisées entre 1963 et 1975. Les fouilles s’arrêtèrent durant la guerre civile libanaise et ne reprirent plus ensuite. <br />
<br />
'''Le site est considéré comme le principal monument phénicien (cananéen) conservé à nos jours au Liban.''' Il comprend un temple païen dont la construction date du VIIème siècle B.C. lorsque Sidon était sous l’influence babylonienne. D’autres constructions ont été ajoutées durant les siècles suivants, et sont représentées par des temples secondaires, des bassins d’eau et des lieux de prière et de soins médicaux.<br />
<br />
[[Fichier:Vue d'Ensemble du Site d'Echmoun.JPG|350px|thumb|left|L'ensemble du site païen aperçu du haut du podium où s'élevait le temple antique d'Echmoun]]<br />
<br />
<br />
Durant les deux périodes hellénistique et romaine, de nouvelles voies furent percées et de nouvelles constructions érigées. Des colonnes en marbre bordèrent les nouvelles voies romaines. <br />
[[Fichier:Colonnade Romaine.JPG|300px|thumb|right|La voie principale, de construction romaine, est bordée de colonnes en marbre]]<br />
Les temples et les salles avoisinantes furent ornés de mosaïque par les [[Byzantins]]. Le site resta peuplé et servit de lieu de prière durant plusieurs siècles, mais les tremblements de terre du sixième siècle, et plus particulièrement le tremblement de 551 qui affecta gravement les villes de la '''[[Phénicie Maritime]]''', détruisit le temple d’Echmoun. Les armées perses traversèrent au début du VIIème siècle la côte phénicienne, et se dirigèrent vers [[Jérusalem]] et les [[Terres Saintes]]. '''Cette invasion entraina une destruction importante des villes phéniciennes et des lieux de culte chrétien'''. Mais, à peine le pays repris par l’empereur romain Héracle que '''l’Orient Antiochien fut envahi par les occupants musulmans venus de l’Arabie en 634'''. Cette invasion provoqua une migration importante de la population romaine des villes phéniciennes en direction de la campagne et vers les provinces restées libres de l’empire romain d’orient. <br />
<br />
<br />
<br />
Le site a été déserté durant treize siècles, et n’a été redécouvert qu’au début du XXème siècle par des archéologues ottomans. Durant cette longue période d’oubli, le site a lentement été pillé, et ses pierres taillées ont été transférées pour être utilisées dans des constructions de maisons, de ponts et de palais dans la ville de Sidon et la région du Chouf.<br />
<br />
<br />
Ce site archéologique comprend essentiellement un temple bâti sur un podium central surélevé, situé au centre du complexe antique. Il domine un ensemble de temples, de bassins d’eau et une route bordée de colonnes de marbre, le tout longeant la rive sud de Bostrenos. Le temple inférieur d’Achtart serait probablement la construction la plus intéressante, car elle est bien conservée et contient un trône de style pharaonique flanqué de deux lions monolithiques. Tout près du temple d’Achtart, plusieurs bassins d’eau se succèdent. Ils servaient les rites païens qui utilisaient l’eau sacrée provenant d’une source voisine, appelée Ydlal. Les malades venaient se baigner dans ces bassins pour traiter leurs maladies, et recevoir la bénédiction des dieux Baal, Achtart et Echmoun.<br />
<br />
[[Fichier:Trône entouré de Lions.JPG|400px|thumb|left|Le trône de la déesse Achtart, entouré de deux lions en pierre]]<br />
<br />
[[Fichier:Bassin d'Eau Sacrée.JPG|400px|thumb|right|Plusieurs bassins d'eau recevaient l'eau sacrée provenant de Ydlal]] <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
=='''LE DIEU ECHMOUN'''==<br />
<br />
<br />
'''Echmoun était l’un des trois principaux dieux que vénéraient les habitants de Sidon.''' Les rois de cette ville phénicienne lui avaient bâti des temples et lui présentaient des offrandes. Il est probable pour les archéologues, qu’Echmoun, le dieu sidonien, se confonde avec le dieu '''' Adonis''' de Byblos, le dieu '''Melkart''' de Tyr, le dieu '''Asklépios (Ασκλεπιος)''' de Grèce et le dieu '''Esculape''' de Rome. Les phéniciens croyaient qu’Echmoun était né d’une relation d’adultère entre le grand dieu Baal et une jeune fille phénicienne. Il était un jeune homme courageux et grâcieux (appelé Naaman en cananéen = phénicien) dont tomba amoureuse la déesse Achtart qui le poursuivait, mais en vain. Pour échapper aux avances de la déesse, Echmoun se mutila et se sacrifia. Achtart usa de toutes ses forces divines pour le ramener à la vie. Après sa résurrection, Echmoun, devenu divin à part entière, consacra sa vie aux soins des malades. '''Les phéniciens célébraient annuellement, au début du printemps, la passion, la mort et la résurrection d’Echmoun'''. <br />
<br />
Le temple d’Echmoun, à proximité de Sidon, et sur la rive sud de Bostrenus, était un lieu de [[pèlerinage]] où se rencontraient les sidoniens pour se baigner dans l’eau sainte et se faire bénir par l’huile sacrée. Ils y déposaient des offrandes et des ex-voto, en remerciement pour les grâces divines qui assuraient la guérison des malades. Des statues d’enfants y ont été retrouvées, dans les fouilles du temple, ce qui a permis de prétendre qu’Echmoun était, par excellence, le dieu guérisseur des enfants. <br />
<br />
Echmoun était souvent représenté comme un jeune homme tenant un bâton, autour duquel s’enroulaient deux serpents ailés. Ce symbole, repris par le dieu grec Asklépios, devint plus tard le '''caducée des médecins'''. <br />
<br />
Le nom '''Ech’chmoun''' signifie, intégralement, en phénicien (comme en hébreu) le huitième. Il était considéré, à Sidon, comme le huitième des enfants du dieu Baal (les Naamanim = pluriel de Naaman). Les sept jours de la semaine étaient distribués sur les sept enfants du dieu Baal. Il ne restait à Ech’chmoun, le huitième fils, qu’un huitième jour servant à la guérison et au salut des malades. Cette mythologie cananéeene qui a précédé le christianisme de plusieurs siècles serait une prophétie païenne, inspirée par la nature, annonçant la venue du Christ, sa résurrection au « huitième » jour de la semaine et le salut divin des hommes. <br />
<br />
<br />
=='''EGLISE CHRETIENNE'''==<br />
<br />
Une église chrétienne a été bâtie, à l’entrée du site païen, au début du '''IVème siècle''' de notre ère, après la victoire de [['''Constantin le Grand''']] et la christianisation de l’empire romain. Le sol de l’église et des terrasses qui l’entouraient était couvert de mosaïques. Les fouilles ont mis à jour une mosaïque d’une beauté particulière représentant les quatre saisons. Cette pièce d’art a disparu durant la guerre civile libanaise qui a débuté en 1975. [[Fichier:2- Vestiges de l'Eglise Byzantine à l'Entrée du Site.JPG|400px|thumb|right|L'église chrétienne a été bâtie à l’entrée du site païen]]<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
On ignore le nom du saint patron de cette église, mais la proximité des bassins d’eau et la probabilité que les mêmes traditions se perpétuent malgré les bouleversements politiques et les conversions religieuses font penser que l’église chrétienne et les monuments qui l’entouraient servirent ''le sacrement du [[baptême]]'' et perpétuèrent la tradition du pèlerinage médical. <br />
<br />
Le lieu fut déserté après l’occupation de la [[Phénicie Maritime]] par les armées musulmanes et le déclin du rôle politique et économique de la ville de Sidon. L’église tomba en ruine, et ses pierres furent transportées et utilisées dans la construction de palais, maisons et ponts de la région du Chouf et de la ville de Sidon. Il y reste, cependant, quelques pierres monumentales portant le signe de la croix, et des mosaïques incluant des inscriptions en langue grecque. [[Fichier:7- Détails d'une Pierre Monumentale de l'Eglise.JPG|400px|thumb|left|Les vestiges de l'église romaine portent encore les signes de la croix]]<br />
<br />
[[Fichier:4- Détails de la Mosaïque avec Inscriptions Grecques.JPG|400px|thumb|right|Une plaque de mosaïque portant des inscriptions grecques]]<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
== '''AVENIR ET VISION''' ==<br />
<br />
Le site archéologique a besoin d’un entretien régulier de conservation qui l’aidera à assurer son rôle éducatif en tant que foyer de mythologie phénicienne. Cette mythologie, présentant un symbolisme médical et religieux particulier, mérite d’être étudiée comme précurseur de la médecine moderne et du christianisme. <br />
<br />
'''L’[[éparchie]] romaine orthodoxe (grecque orthodoxe) de Sidon''' devrait indiquer ce site comme monument chrétien orthodoxe, et œuvrer pour élucider l’histoire de cette église et le rôle qu’elle joua entre le IVème et le VIIème siècle. Une nouvelle église ou un sanctuaire religieux serait à bâtir à proximité de ce site touristique pour attirer et retenir l’attention des croyants orthodoxes en visite à ce lieu de grande importance historique dans la Phénicie Maritime.<br />
<br />
<br />
== '''REFERENCES''' ==<br />
<br />
<br />
1) Robert Du Mesnil du Buisson (comte): Nouvelles études sur les dieux et les mythes de Canaan. 1973 – 295 pages <br />
<br />
2) [http://www.fgm.usj.edu.lb/sitetourisme/ECHMOUN]<br />
<br />
3) [http://www.pheniciens.com/articles/religion]<br />
<br />
4) Edward Lipiński : Dieux et déesses de l'univers phénicien et punique. Peeters Publishers <br />
<br />
5) Véronique Krings: La civilisation phénicienne et punique. BRILL éditeur<br />
<br />
<br />
<br />
'''--[[Utilisateur:Negib.geahchan|Négib E. Geahchan]] 1 janvier 2012 à 03:38 (HST)'''<br />
<br />
[[Catégorie: Lieux | Eglises | Eglises du Liban]]<br />
[[Catégorie: Eglises]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Eglise_du_Site_Arch%C3%A9ologique_d%27Echmoun&diff=4568Eglise du Site Archéologique d'Echmoun2011-12-31T18:26:51Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>Le site archéologique d’Echmoun (Sidon, Liban) inclut les vestiges d’une église romaine orthodoxe de la période byzantine. <br />
<br />
[[Sous-Catégorie: Eglises du Liban]]<br />
<br />
<br />
=='''SITE'''==<br />
Situé à moins de 5 kilomètres du centre de la ville de '''Sidon''' (Saïda), capitale de la province (Mohafazat) du Sud-Liban, le temple païen d’Echmoun a été bâtie sur la rive sud du fleuve Bostrenus (appelé actuellement Al-Awali), à une petite distance de son embouchure sur la Méditerranée. Le site s’appelle, dans le jargon local, Bosten el Cheikh. Ce nom serait dérivé d’une déformation arabisée du nom Bostrenus. [[Image:1- Nahr El Awali ou Bostrenos dans la Tradition Romaine d'Orient.JPG|350px|thumb|right|Bostrenus, fleuve séparant le Mont Liban du Sud-Liban, et situé à proximité du site archéologique]] <br />
<br />
Le site archéologique relève de l’autorité du ministère libanais du tourisme. Son état de conservation est, cependant, très précaire : il est fréquemment traversé par les tziganes ; la maintenance est insuffisante ; les herbes sauvages poussent entre les fines pierres des mosaïques ; et le site a été pillé durant la guerre civile libanaise. L’archéologue Rolf Stucky, rapporté par le Centre Catholique Libanais d’Information en 2009, signala que 600 sculptures et éléments d'architecture originaires de ce site furent pillés en 1981 et continuaient à circuler sur le marché européen. Il avait personnellement réussi à récupérer 8 pièces seulement. <br />
<br />
<br />
<br />
=='''TEMPLE PAIEN'''==<br />
Le temple païen a été découvert, durant l’époque ottomane, au début du XXème siècle. Il fut massivement exploré par les archéologues, à partir des années 20. Le site fut ensuite acquis par le gouvernement Libanais et les principales découvertes réalisées entre 1963 et 1975. Les fouilles s’arrêtèrent durant la guerre civile libanaise et ne reprirent plus ensuite. <br />
<br />
Le site est considéré comme le principal monument phénicien (cananéen) conservé à nos jours au Liban. Il comprend un temple païen dont la construction date du VIIème siècle B.C. lorsque Sidon était sous l’influence babylonienne. D’autres constructions ont été ajoutées durant les siècles suivants, et sont représentées par des temples secondaires, des bassins d’eau et des lieux de prière et de soins médicaux.<br />
<br />
[[Fichier:Vue d'Ensemble du Site d'Echmoun.JPG|350px|thumb|left|L'ensemble du site païen aperçu du haut du podium où s'élevait le temple antique d'Echmoun]]<br />
<br />
<br />
Durant les deux périodes hellénistique et romaine, de nouvelles voies furent percées et de nouvelles constructions érigées. Des colonnes en marbre bordèrent les nouvelles voies romaines. <br />
[[Fichier:Colonnade Romaine.JPG|300px|thumb|right|La voie principale, de construction romaine, est bordée de colonnes en marbre]]<br />
Les temples et les salles avoisinantes furent ornés de mosaïque par les Byzantins. Le site resta peuplé et servit de lieu de prière durant plusieurs siècles, mais les tremblements de terre du sixième siècle, et plus particulièrement le tremblement de 551 qui affecta gravement les villes de la Phénicie Maritime, détruisit le temple d’Echmoun. Les armées perses traversèrent au début du VIIème siècle la côte phénicienne, et se dirigèrent vers Jérusalem et les Terres Saintes. '''Cette invasion entraina une destruction importante des villes phéniciennes et des lieux de culte chrétien'''. Mais, à peine le pays repris par l’empereur romain Héracle que '''l’Orient Antiochien fut envahi par les occupants musulmans venus de l’Arabie en 634'''. Cette invasion provoqua une migration importante de la population romaine des villes phéniciennes en direction de la campagne et vers les provinces restées libres de l’empire romain d’orient. <br />
<br />
<br />
<br />
Le site a été déserté durant treize siècles, et n’a été redécouvert qu’au début du XXème siècle par des archéologues ottomans. Durant cette longue période d’oubli, le site a lentement été pillé, et ses pierres taillées ont été transférées pour être utilisées dans des constructions de maisons, de ponts et de palais dans la ville de Sidon et la région du Chouf.<br />
<br />
<br />
Ce site archéologique comprend essentiellement un temple bâti sur un podium central surélevé, situé au centre du complexe antique. Il domine un ensemble de temples, de bassins d’eau et une route bordée de colonnes de marbre, le tout longeant la rive sud de Bostrenos. Le temple inférieur d’Achtart serait probablement la construction la plus intéressante, car elle est bien conservée et contient un trône de style pharaonique flanqué de deux lions monolithiques. Tout près du temple d’Achtart, plusieurs bassins d’eau se succèdent. Ils servaient les rites païens qui utilisaient l’eau sacrée provenant d’une source voisine, appelée Ydlal. Les malades venaient se baigner dans ces bassins pour traiter leurs maladies, et recevoir la bénédiction des dieux Baal, Achtart et Echmoun.<br />
<br />
[[Fichier:Trône entouré de Lions.JPG|400px|thumb|left|Le trône de la déesse Achtart, entouré de deux lions en pierre]]<br />
<br />
[[Fichier:Bassin d'Eau Sacrée.JPG|400px|thumb|right|Plusieurs bassins d'eau recevaient l'eau sacrée provenant de Ydlal]] <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
=='''LE DIEU ECHMOUN'''==<br />
<br />
<br />
Echmoun était l’un des trois principaux dieux que vénéraient les habitants de Sidon. Les rois de cette ville phénicienne lui avaient bâti des temples et lui présentaient des offrandes. Il est probable pour les archéologues, qu’Echmoun, le dieu sidonien, se confonde avec le dieu '''' Adonis''' de Byblos, le dieu '''Melkart''' de Tyr, le dieu '''Asklépios (Ασκλεπιος)''' de Grèce et le dieu '''Esculape''' de Rome. Les phéniciens croyaient qu’Echmoun était né d’une relation d’adultère entre le grand dieu Baal et une jeune fille phénicienne. Il était un jeune homme courageux et grâcieux (appelé Naaman en cananéen = phénicien) dont tomba amoureuse la déesse Achtart qui le poursuivait, mais en vain. Pour échapper aux avances de la déesse, Echmoun se mutila et se sacrifia. Achtart usa de toutes ses forces divines pour le ramener à la vie. Après sa résurrection, Echmoun, devenu divin à part entière, consacra sa vie aux soins des malades. '''Les phéniciens célébraient annuellement, au début du printemps, la passion, la mort et la résurrection d’Echmoun'''. <br />
<br />
Le temple d’Echmoun, à proximité de Sidon, et sur la rive sud de Bostrenus, était un lieu de pèlerinage où se rencontraient les sidoniens pour se baigner dans l’eau sainte et se faire bénir par l’huile sacrée. Ils y déposaient des offrandes et des ex-voto, en remerciement pour les grâces divines qui assuraient la guérison des malades. Des statues d’enfants y ont été retrouvées, dans les fouilles du temple, ce qui a permis de prétendre qu’Echmoun était, par excellence, le dieu guérisseur des enfants. <br />
<br />
Echmoun était souvent représenté comme un jeune homme tenant un bâton, autour duquel s’enroulaient deux serpents ailés. Ce symbole, repris par le dieu grec Asklépios, devint plus tard le '''caducée des médecins'''. <br />
<br />
Le nom '''Ech’chmoun''' signifie, intégralement, en phénicien (comme en hébreu) le huitième. Il était considéré, à Sidon, comme le huitième des enfants du dieu Baal (les Naamanim = pluriel de Naaman). Les sept jours de la semaine étaient distribués sur les sept enfants du dieu Baal. Il ne restait à Ech’chmoun, le huitième fils, qu’un huitième jour servant à la guérison et au salut des malades. Cette mythologie cananéeene qui a précédé le christianisme de plusieurs siècles serait une prophétie païenne, inspirée par la nature, annonçant la venue du Christ, sa résurrection au « huitième » jour de la semaine et le salut divin des hommes. <br />
<br />
<br />
=='''EGLISE CHRETIENNE'''==<br />
<br />
Une église chrétienne a été bâtie, à l’entrée du site païen, au début du '''IIIème siècle''' de notre ère, après la victoire de Constantin le Grand et la christianisation de l’empire romain. Le sol de l’église et des terrasses qui l’entouraient était couvert de mosaïques. Les fouilles ont mis à jour une mosaïque d’une beauté particulière représentant les quatre saisons. Cette pièce d’art a disparu durant la guerre civile libanaise qui a débuté en 1975. [[Fichier:2- Vestiges de l'Eglise Byzantine à l'Entrée du Site.JPG|400px|thumb|right|L'église chrétienne a été bâtie à l’entrée du site païen]]<br />
<br />
On ignore le nom du saint patron de cette église, mais la proximité des bassins d’eau et la probabilité que les mêmes traditions se perpétuent malgré les bouleversements politiques et les conversions religieuses font penser que l’église chrétienne et les monuments qui l’entouraient servirent ''le sacrement du baptême'' et perpétuèrent la tradition du pèlerinage médical. <br />
<br />
Le lieu fut déserté après l’occupation de la Phénicie Maritime par les armées musulmanes et le déclin du rôle politique et économique de la ville de Sidon. L’église tomba en ruine, et ses pierres furent transportées et utilisées dans la construction de palais, maisons et ponts de la région du Chouf et de la ville de Sidon. Il y reste, cependant, quelques pierres monumentales portant le signe de la croix, et des mosaïques incluant des inscriptions en langue grecque. [[Fichier:7- Détails d'une Pierre Monumentale de l'Eglise.JPG|400px|thumb|left|Les vestiges de l'église romaine portent encore les signes de la croix]]<br />
<br />
[[Fichier:4- Détails de la Mosaïque avec Inscriptions Grecques.JPG|400px|thumb|right|Une plaque de mosaïque portant des inscriptions grecques]]<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie > Lieux > Eglises > Eglises du Liban]]<br />
[[Catégorie: Eglises]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:%C3%89glises&diff=4567Catégorie:Églises2011-12-31T18:17:10Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div><br />
== Eglises en Palestine ==<br />
<br />
<br />
== Eglises du Liban ==<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Lieux]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Fichier:4-_D%C3%A9tails_de_la_Mosa%C3%AFque_avec_Inscriptions_Grecques.JPG&diff=4566Fichier:4- Détails de la Mosaïque avec Inscriptions Grecques.JPG2011-12-31T18:10:56Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>== Description ==<br />
<br />
== Statut du droit d’auteur : ==<br />
Photo de source personnelle<br />
== Source : ==<br />
Caméra du Dr N. Geahchan</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Fichier:7-_D%C3%A9tails_d%27une_Pierre_Monumentale_de_l%27Eglise.JPG&diff=4565Fichier:7- Détails d'une Pierre Monumentale de l'Eglise.JPG2011-12-31T18:08:43Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>== Description ==<br />
<br />
== Statut du droit d’auteur : ==<br />
Photo de source personnelle<br />
== Source : ==<br />
Caméra du Dr N. Geahchan</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Fichier:2-_Vestiges_de_l%27Eglise_Byzantine_%C3%A0_l%27Entr%C3%A9e_du_Site.JPG&diff=4564Fichier:2- Vestiges de l'Eglise Byzantine à l'Entrée du Site.JPG2011-12-31T18:05:44Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>== Description ==<br />
<br />
== Statut du droit d’auteur : ==<br />
Photo de source personnelle<br />
== Source : ==<br />
Caméra du Dr N. Geahchan</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Eglise_du_Site_Arch%C3%A9ologique_d%27Echmoun&diff=4563Eglise du Site Archéologique d'Echmoun2011-12-31T18:03:29Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>Le site archéologique d’Echmoun (Sidon, Liban) inclut les vestiges d’une église romaine orthodoxe de la période byzantine. <br />
<br />
[[Sous-Catégorie: Eglises du Liban]]<br />
<br />
<br />
=='''SITE'''==<br />
Situé à moins de 5 kilomètres du centre de la ville de '''Sidon''' (Saïda), capitale de la province (Mohafazat) du Sud-Liban, le temple païen d’Echmoun a été bâtie sur la rive sud du fleuve Bostrenus (appelé actuellement Al-Awali), à une petite distance de son embouchure sur la Méditerranée. Le site s’appelle, dans le jargon local, Bosten el Cheikh. Ce nom serait dérivé d’une déformation arabisée du nom Bostrenus. [[Image:1- Nahr El Awali ou Bostrenos dans la Tradition Romaine d'Orient.JPG|350px|thumb|right|Bostrenus, fleuve séparant le Mont Liban du Sud-Liban, et situé à proximité du site archéologique]] <br />
<br />
Le site archéologique relève de l’autorité du ministère libanais du tourisme. Son état de conservation est, cependant, très précaire : il est fréquemment traversé par les tziganes ; la maintenance est insuffisante ; les herbes sauvages poussent entre les fines pierres des mosaïques ; et le site a été pillé durant la guerre civile libanaise. L’archéologue Rolf Stucky, rapporté par le Centre Catholique Libanais d’Information en 2009, signala que 600 sculptures et éléments d'architecture originaires de ce site furent pillés en 1981 et continuaient à circuler sur le marché européen. Il avait personnellement réussi à récupérer 8 pièces seulement. <br />
<br />
<br />
<br />
=='''TEMPLE PAIEN'''==<br />
Le temple païen a été découvert, durant l’époque ottomane, au début du XXème siècle. Il fut massivement exploré par les archéologues, à partir des années 20. Le site fut ensuite acquis par le gouvernement Libanais et les principales découvertes réalisées entre 1963 et 1975. Les fouilles s’arrêtèrent durant la guerre civile libanaise et ne reprirent plus ensuite. <br />
<br />
Le site est considéré comme le principal monument phénicien (cananéen) conservé à nos jours au Liban. Il comprend un temple païen dont la construction date du VIIème siècle B.C. lorsque Sidon était sous l’influence babylonienne. D’autres constructions ont été ajoutées durant les siècles suivants, et sont représentées par des temples secondaires, des bassins d’eau et des lieux de prière et de soins médicaux.<br />
<br />
[[Fichier:Vue d'Ensemble du Site d'Echmoun.JPG|350px|thumb|left|L'ensemble du site païen aperçu du haut du podium où s'élevait le temple antique d'Echmoun]]<br />
<br />
<br />
Durant les deux périodes hellénistique et romaine, de nouvelles voies furent percées et de nouvelles constructions érigées. Des colonnes en marbre bordèrent les nouvelles voies romaines. <br />
[[Fichier:Colonnade Romaine.JPG|300px|thumb|right|La voie principale, de construction romaine, est bordée de colonnes en marbre]]<br />
Les temples et les salles avoisinantes furent ornés de mosaïque par les Byzantins. Le site resta peuplé et servit de lieu de prière durant plusieurs siècles, mais les tremblements de terre du sixième siècle, et plus particulièrement le tremblement de 551 qui affecta gravement les villes de la Phénicie Maritime, détruisit le temple d’Echmoun. Les armées perses traversèrent au début du VIIème siècle la côte phénicienne, et se dirigèrent vers Jérusalem et les Terres Saintes. '''Cette invasion entraina une destruction importante des villes phéniciennes et des lieux de culte chrétien'''. Mais, à peine le pays repris par l’empereur romain Héracle que '''l’Orient Antiochien fut envahi par les occupants musulmans venus de l’Arabie en 634'''. Cette invasion provoqua une migration importante de la population romaine des villes phéniciennes en direction de la campagne et vers les provinces restées libres de l’empire romain d’orient. <br />
<br />
<br />
<br />
Le site a été déserté durant treize siècles, et n’a été redécouvert qu’au début du XXème siècle par des archéologues ottomans. Durant cette longue période d’oubli, le site a lentement été pillé, et ses pierres taillées ont été transférées pour être utilisées dans des constructions de maisons, de ponts et de palais dans la ville de Sidon et la région du Chouf.<br />
<br />
<br />
Ce site archéologique comprend essentiellement un temple bâti sur un podium central surélevé, situé au centre du complexe antique. Il domine un ensemble de temples, de bassins d’eau et une route bordée de colonnes de marbre, le tout longeant la rive sud de Bostrenos. Le temple inférieur d’Achtart serait probablement la construction la plus intéressante, car elle est bien conservée et contient un trône de style pharaonique flanqué de deux lions monolithiques. Tout près du temple d’Achtart, plusieurs bassins d’eau se succèdent. Ils servaient les rites païens qui utilisaient l’eau sacrée provenant d’une source voisine, appelée Ydlal. Les malades venaient se baigner dans ces bassins pour traiter leurs maladies, et recevoir la bénédiction des dieux Baal, Achtart et Echmoun.<br />
<br />
[[Fichier:Trône entouré de Lions.JPG|400px|thumb|left|Le trône de la déesse Achtart, entouré de deux lions en pierre]]<br />
<br />
[[Fichier:Bassin d'Eau Sacrée.JPG|400px|thumb|right|Plusieurs bassins d'eau recevaient l'eau sacrée provenant de Ydlal]] <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
=='''LE DIEU ECHMOUN'''==<br />
<br />
<br />
Echmoun était l’un des trois principaux dieux que vénéraient les habitants de Sidon. Les rois de cette ville phénicienne lui avaient bâti des temples et lui présentaient des offrandes. Il est probable pour les archéologues, qu’Echmoun, le dieu sidonien, se confonde avec le dieu '''' Adonis''' de Byblos, le dieu '''Melkart''' de Tyr, le dieu '''Asklépios (Ασκλεπιος)''' de Grèce et le dieu '''Esculape''' de Rome. Les phéniciens croyaient qu’Echmoun était né d’une relation d’adultère entre le grand dieu Baal et une jeune fille phénicienne. Il était un jeune homme courageux et grâcieux (appelé Naaman en cananéen = phénicien) dont tomba amoureuse la déesse Achtart qui le poursuivait, mais en vain. Pour échapper aux avances de la déesse, Echmoun se mutila et se sacrifia. Achtart usa de toutes ses forces divines pour le ramener à la vie. Après sa résurrection, Echmoun, devenu divin à part entière, consacra sa vie aux soins des malades. '''Les phéniciens célébraient annuellement, au début du printemps, la passion, la mort et la résurrection d’Echmoun'''. <br />
<br />
Le temple d’Echmoun, à proximité de Sidon, et sur la rive sud de Bostrenus, était un lieu de pèlerinage où se rencontraient les sidoniens pour se baigner dans l’eau sainte et se faire bénir par l’huile sacrée. Ils y déposaient des offrandes et des ex-voto, en remerciement pour les grâces divines qui assuraient la guérison des malades. Des statues d’enfants y ont été retrouvées, dans les fouilles du temple, ce qui a permis de prétendre qu’Echmoun était, par excellence, le dieu guérisseur des enfants. <br />
<br />
Echmoun était souvent représenté comme un jeune homme tenant un bâton, autour duquel s’enroulaient deux serpents ailés. Ce symbole, repris par le dieu grec Asklépios, devint plus tard le '''caducée des médecins'''. <br />
<br />
Le nom '''Ech’chmoun''' signifie, intégralement, en phénicien (comme en hébreu) le huitième. Il était considéré, à Sidon, comme le huitième des enfants du dieu Baal (les Naamanim = pluriel de Naaman). Les sept jours de la semaine étaient distribués sur les sept enfants du dieu Baal. Il ne restait à Ech’chmoun, le huitième fils, qu’un huitième jour servant à la guérison et au salut des malades. Cette mythologie cananéeene qui a précédé le christianisme de plusieurs siècles serait une prophétie païenne, inspirée par la nature, annonçant la venue du Christ, sa résurrection au « huitième » jour de la semaine et le salut divin des hommes. <br />
<br />
<br />
=='''EGLISE CHRETIENNE'''==<br />
<br />
Une église chrétienne a été bâtie, à l’entrée du site païen, au début du '''IIIème siècle''' de notre ère, après la victoire de Constantin le Grand et la christianisation de l’empire romain. Le sol de l’église et des terrasses qui l’entouraient était couvert de mosaïques. Les fouilles ont mis à jour une mosaïque d’une beauté particulière représentant les quatre saisons. Cette pièce d’art a disparu durant la guerre civile libanaise qui a débuté en 1975. [[Fichier:2- Vestiges de l'Eglise Byzantine à l'Entrée du Site.JPG|400px|thumb|right|L'église chrétienne a été bâtie à l’entrée du site païen]]<br />
<br />
On ignore le nom du saint patron de cette église, mais la proximité des bassins d’eau et la probabilité que les mêmes traditions se perpétuent malgré les bouleversements politiques et les conversions religieuses font penser que l’église chrétienne et les monuments qui l’entouraient servirent ''le sacrement du baptême'' et perpétuèrent la tradition du pèlerinage médical. <br />
<br />
Le lieu fut déserté après l’occupation de la Phénicie Maritime par les armées musulmanes et le déclin du rôle politique et économique de la ville de Sidon. L’église tomba en ruine, et ses pierres furent transportées et utilisées dans la construction de palais, maisons et ponts de la région du Chouf et de la ville de Sidon. Il y reste, cependant, quelques pierres monumentales portant le signe de la croix, et des mosaïques incluant des inscriptions en langue grecque. [[Fichier:7- Détails d'une Pierre Monumentale de l'Eglise.JPG|400px|thumb|left|Les vestiges de l'église romaine portent encore les signes de la croix]]<br />
<br />
[[Fichier:4- Détails de la Mosaïque avec Inscriptions Grecques.JPG|400px|thumb|right|Une plaque de mosaïque portant des inscriptions grecques]]<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie: Lieux|Eglises]]<br />
[[Catégorie: Eglises]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Paroisse_Sainte_Catherine_(Beyrouth,_Liban)&diff=4562Paroisse Sainte Catherine (Beyrouth, Liban)2011-12-31T16:54:31Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>[[Image:Iconostase de l'Eglise Sainte Catherine S.JPG|thumb|300px|right|L'iconostase de l'Eglise Sainte Catherine à Beyrouth]]La '''paroisse Sainte Catherine''' se situe à [[Métropole grecque orthodoxe de Beyrouth|Beyrouth]] (Liban), dans le district d'Achrafieh, région comprenant une grande communauté grecque orthodoxe de la ville de Beyrouth, capitale du Liban.<br />
<br />
La [[paroisse]] Sainte Catherine est l'une des onze paroisses qui dépendent de la juridiction de la [[Métropole Grecque Orthodoxe de Beyrouth]] et ses dépendances.<br />
<br />
=='''Lieu''' ==<br />
L'[[église]] Sainte Catherine se situe dans le '''[[Monastère de Sainte Catherine]]''' qui comprend '''l'[[Ecole Zahret El Ihsan]]'''. L'église sert à la fois le Monastère et la [[paroisse]]. <br />
<br />
L'adresse du [[Monastère]] est la suivante: Rue Zahret El Ihsan, Achrafieh, Beyrouth, Liban.<br />
<br />
<br />
<br />
=='''Histoire de la paroisse'''==<br />
[[Image:Archimandrite Seraphim.jpg|thumb|300px|left|L'archimandrite Séraphim devant l'autel]]Depuis la fondation de l'école Zahret el Ihsan et du Monastère de Sainte Catherine dans le dernier quart du XIXème siècle, '''une grande salle centrale''' servait de lieu de culte aux moniales, aux élèves de l'école et aux orphelines qu'hébergeait le couvent. Les offices religieux, à l’exception de l'[[Eucharistie]], étaient tous célébrés dans ce local, alors que, pour les messes du dimanche et des fêtes, les moniales et les élèves se rendaient à pied aux deux églises voisines de Saint Nicolas et Saint Dimitri. Certains offices, et particulièrement [[l’Acathiste de la Mère de Dieu]] (= office des Louanges appelé Χαιρέτισμα) chanté les vendredis soir du [[grand Carême]] et les [[Lamentations au tombeau]] (= Matines du Grand Samedi appelées Επιτάφιος Θρήνος, célébrées le vendredi soir) attiraient de très nombreux fidèles venant des différentes régions de Beyrouth.<br />
Le 22 avril 1950, 18 ans après le décès de la fondatrice du monastère l’higoumène (= supérieure du couvent) Mère [[Marie (Geahchan)]] et trois ans après le décès de la grande bienfaitrice de Zahret El Ihsan Mme Emilie Sursock, la grande salle de prière fut consacrée église du monastère par le [[métropolite]] de Beyrouth, Mgr [[Elia (né Saliby)de Beyrouth|'''Elia (né Saliby)''']]. Au début de la guerre civile du Liban, et plus précisément en 1976, l'église devint paroissiale quand le métropolite Elia (né Saliby) nomma le père Elia (né Issa; 1916 - 2003) pasteur de l'église et de la nouvelle paroisse, et M. Elias Geahchan (1910 - 2006) mandataire de l'église. Le [[prêtre]] Elia Issa serva la paroisse jusqu'à son décès, et fut promu plus tard en 1994 au titre d'[[Archimandrite]] par le métropolite de Beyrouth, Mgr [[Elias (Audi) de Beyrouth|Elias (né Audi)]]. <br />
<br />
'''L'archimandrite Séraphim (né Bardawil)''' est à l'heure actuelle le pasteur de cette paroisse, et est secondé dans ses tâches par le père Stéphanos (né Abdelnour). Ce dernier a été promu au rang d’archimandrite le 2 décembre 2011. <br />
<br />
== '''Structure''' ==<br />
[[Image:Les limites géographiques de la paroisse Sainte Catherine S.jpg|thumb|500px|right|Limites géographiques de la paroisse, située dans le district d'Achrafieh]]La paroisse compte environ '''550 ménages''' habitant un quartier de l'Est de Beyrouth, situé dans le district d'Achrafieh.Elle est limitée à l'ouest par la [[Paroisse Annonciation de Notre Dame (Beyrouth, Liban)|paroisse Annonciation de Notre Dame]], au nord par la [[Paroisse Saint Nicolas (Beyrouth, Liban)|paroisse Saint Nicolas]], et à l'est par la [[Paroisse Saint Dimitri (Beyrouth, Liban)|paroisse Saint Dimitri]] et la [[Paroisse Présentation de Notre Dame (Beyrouth, Liban)|paroisse Présentation de Notre Dame]].<br />
<br />
== '''Offices religieux'''==<br />
La '''[[Divine Liturgie]]''' est célébrée:<br />
*le dimanche matin à 9h30', précédée par les '''[[Matines]]''' à 8h30'<br />
*le samedi matin à 8h30', précédée par les '''Matines''' à 7h30'<br />
*le mercredi soir à 18h00'<br />
Les '''[[Vêpres]]''' sont célébrées le samedi soir à 17h00'.<br />
<br />
== '''Fête patronale'''==<br />
La paroisse fête la '''[[Sainte Catherine d'Alexandrie]]''' (Η Αίγα Αίκαθερίνα της Αλεξανδρία) le '''25 novembre'''. Les Vêpres, les Matines et la Divine Liturgie sont alors célébrées par son Eminence le Métropolite de Beyrouth et ses Dépendances.<br />
<br />
Depuis 2009, une exposition annuelle de produits alimentaires d’origine monacale, de produits artisanaux, d’icones et de livres est inaugurée la veille de la fête patronale, après les vêpres, et dure jusqu’à Noël. <br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Paroisses au Liban]]<br />
<br />
<br />
--[[Utilisateur:Negib.geahchan|Négib E. Geahchan]] 28 mars 2009 à 19:48 (UTC)--</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Eglise_du_Site_Arch%C3%A9ologique_d%27Echmoun&diff=4561Eglise du Site Archéologique d'Echmoun2011-12-29T20:37:16Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>Le site archéologique d’Echmoun (Sidon, Liban) inclut les vestiges d’une église romaine orthodoxe de la période byzantine. <br />
<br />
[[Sous-Catégorie: Eglises du Liban]]<br />
<br />
<br />
=='''SITE'''==<br />
Situé à moins de 5 kilomètres du centre de la ville de '''Sidon''' (Saïda), capitale de la province (Mohafazat) du Sud-Liban, le temple païen d’Echmoun a été bâtie sur la rive sud du fleuve Bostrenus (appelé actuellement Al-Awali), à une petite distance de son embouchure sur la Méditerranée. Le site s’appelle, dans le jargon local, Bosten el Cheikh. Ce nom serait dérivé d’une déformation arabisée du nom Bostrenus. [[Image:1- Nahr El Awali ou Bostrenos dans la Tradition Romaine d'Orient.JPG|350px|thumb|right|Bostrenus, fleuve séparant le Mont Liban du Sud-Liban, et situé à proximité du site archéologique]] <br />
<br />
Le site archéologique relève de l’autorité du ministère libanais du tourisme. Son état de conservation est, cependant, très précaire : il est fréquemment traversé par les tziganes ; la maintenance est insuffisante ; les herbes sauvages poussent entre les fines pierres des mosaïques ; et le site a été pillé durant la guerre civile libanaise. L’archéologue Rolf Stucky, rapporté par le Centre Catholique Libanais d’Information en 2009, signala que 600 sculptures et éléments d'architecture originaires de ce site furent pillés en 1981 et continuaient à circuler sur le marché européen. Il avait personnellement réussi à récupérer 8 pièces seulement. <br />
<br />
<br />
<br />
=='''TEMPLE PAIEN'''==<br />
Le temple païen a été découvert, durant l’époque ottomane, au début du XXème siècle. Il fut massivement exploré par les archéologues, à partir des années 20. Le site fut ensuite acquis par le gouvernement Libanais et les principales découvertes réalisées entre 1963 et 1975. Les fouilles s’arrêtèrent durant la guerre civile libanaise et ne reprirent plus ensuite. <br />
<br />
Le site est considéré comme le principal monument phénicien (cananéen) conservé à nos jours au Liban. Il comprend un temple païen dont la construction date du VIIème siècle B.C. lorsque Sidon était sous l’influence babylonienne. D’autres constructions ont été ajoutées durant les siècles suivants, et sont représentées par des temples secondaires, des bassins d’eau et des lieux de prière et de soins médicaux.<br />
<br />
[[Fichier:Vue d'Ensemble du Site d'Echmoun.JPG|350px|thumb|left|L'ensemble du site païen aperçu du haut du podium où s'élevait le temple antique d'Echmoun]]<br />
<br />
<br />
Durant les deux périodes hellénistique et romaine, de nouvelles voies furent percées et de nouvelles constructions érigées. Des colonnes en marbre bordèrent les nouvelles voies romaines. <br />
[[Fichier:Colonnade Romaine.JPG|300px|thumb|right|La voie principale, de construction romaine, est bordée de colonnes en marbre]]<br />
Les temples et les salles avoisinantes furent ornés de mosaïque par les Byzantins. Le site resta peuplé et servit de lieu de prière durant plusieurs siècles, mais les tremblements de terre du sixième siècle, et plus particulièrement le tremblement de 551 qui affecta gravement les villes de la Phénicie Maritime, détruisit le temple d’Echmoun. Les armées perses traversèrent au début du VIIème siècle la côte phénicienne, et se dirigèrent vers Jérusalem et les Terres Saintes. '''Cette invasion entraina une destruction importante des villes phéniciennes et des lieux de culte chrétien'''. Mais, à peine le pays repris par l’empereur romain Héracle que '''l’Orient Antiochien fut envahi par les occupants musulmans venus de l’Arabie en 634'''. Cette invasion provoqua une migration importante de la population romaine des villes phéniciennes en direction de la campagne et vers les provinces restées libres de l’empire romain d’orient. <br />
<br />
<br />
<br />
Le site a été déserté durant treize siècles, et n’a été redécouvert qu’au début du XXème siècle par des archéologues ottomans. Durant cette longue période d’oubli, le site a lentement été pillé, et ses pierres taillées ont été transférées pour être utilisées dans des constructions de maisons, de ponts et de palais dans la ville de Sidon et la région du Chouf.<br />
<br />
<br />
Ce site archéologique comprend essentiellement un temple bâti sur un podium central surélevé, situé au centre du complexe antique. Il domine un ensemble de temples, de bassins d’eau et une route bordée de colonnes de marbre, le tout longeant la rive sud de Bostrenos. Le temple inférieur d’Achtart serait probablement la construction la plus intéressante, car elle est bien conservée et contient un trône de style pharaonique flanqué de deux lions monolithiques. Tout près du temple d’Achtart, plusieurs bassins d’eau se succèdent. Ils servaient les rites païens qui utilisaient l’eau sacrée provenant d’une source voisine, appelée Ydlal. Les malades venaient se baigner dans ces bassins pour traiter leurs maladies, et recevoir la bénédiction des dieux Baal, Achtart et Echmoun.<br />
<br />
[[Fichier:Trône entouré de Lions.JPG|400px|thumb|left|Le trône de la déesse Achtart, entouré de deux lions en pierre]]<br />
<br />
[[Fichier:Bassin d'Eau Sacrée.JPG|400px|thumb|right|Plusieurs bassins d'eau recevaient l'eau sacrée provenant de Ydlal]] <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
'''LE DIEU ECHMOUN'''<br />
<br />
Echmoun était l’un des trois principaux dieux que vénéraient les habitants de Sidon. Les rois de cette ville phénicienne lui avaient bâti des temples et lui présentaient des offrandes. Il est probable pour les archéologues, qu’Echmoun, le dieu sidonien, se confonde avec le dieu '''' Adonis''' de Byblos, le dieu '''Melkart''' de Tyr, le dieu '''Asklépios (Ασκλεπιος)''' de Grèce et le dieu '''Esculape''' de Rome. Les phéniciens croyaient qu’Echmoun était né d’une relation d’adultère entre le grand dieu Baal et une jeune fille phénicienne. Il était un jeune homme courageux et grâcieux (appelé Naaman en cananéen = phénicien) dont tomba amoureuse la déesse Achtart qui le poursuivait, mais en vain. Pour échapper aux avances de la déesse, Echmoun se mutila et se sacrifia. Achtart usa de toutes ses forces divines pour le ramener à la vie. Après sa résurrection, Echmoun, devenu divin à part entière, consacra sa vie aux soins des malades. '''Les phéniciens célébraient annuellement, au début du printemps, la passion, la mort et la résurrection d’Echmoun'''. <br />
<br />
Le temple d’Echmoun, à proximité de Sidon, et sur la rive sud de Bostrenus, était un lieu de pèlerinage où se rencontraient les sidoniens pour se baigner dans l’eau sainte et se faire bénir par l’huile sacrée. Ils y déposaient des offrandes et des ex-voto, en remerciement pour les grâces divines qui assuraient la guérison des malades. Des statues d’enfants y ont été retrouvées, dans les fouilles du temple, ce qui a permis de prétendre qu’Echmoun était, par excellence, le dieu guérisseur des enfants. <br />
<br />
Echmoun était souvent représenté comme un jeune homme tenant un bâton, autour duquel s’enroulaient deux serpents ailés. Ce symbole, repris par le dieu grec Asklépios, devint plus tard le '''caducée des médecins'''. <br />
<br />
Le nom '''Ech’chmoun''' signifie, intégralement, en phénicien (comme en hébreu) le huitième. Il était considéré, à Sidon, comme le huitième des enfants du dieu Baal (les Naamanim = pluriel de Naaman). Les sept jours de la semaine étaient distribués sur les sept enfants du dieu Baal. Il ne restait à Ech’chmoun, le huitième fils, qu’un huitième jour servant à la guérison et au salut des malades. Cette mythologie cananéeene qui a précédé le christianisme de plusieurs siècles serait une prophétie païenne, inspirée par la nature, annonçant la venue du Christ, sa résurrection au « huitième » jour de la semaine et le salut divin des hommes. <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie: Lieux]]<br />
[[Catégorie: Eglises]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Fichier:Bassin_d%27Eau_Sacr%C3%A9e.JPG&diff=4560Fichier:Bassin d'Eau Sacrée.JPG2011-12-26T19:04:30Z<p>Negib.geahchan : a importé une nouvelle version de « Fichier:Bassin d'Eau Sacrée.JPG » : Plusieurs bassins d'eau sacrée servaient les rites païens de baignade et de guérison</p>
<hr />
<div>== Description ==<br />
Plusieurs bassins d'eau sacrée servaient le rite païen de baignade et de guérison<br />
== Statut du droit d’auteur : ==<br />
Photo de source personnelle<br />
== Source : ==<br />
Caméra du Dr N. Geahchan</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Fichier:Bassin_d%27Eau_Sacr%C3%A9e.JPG&diff=4559Fichier:Bassin d'Eau Sacrée.JPG2011-12-26T18:58:56Z<p>Negib.geahchan : Plusieurs bassins d'eau sacrée servaient le rite païen de baignade et de guérison</p>
<hr />
<div>== Description ==<br />
Plusieurs bassins d'eau sacrée servaient le rite païen de baignade et de guérison<br />
== Statut du droit d’auteur : ==<br />
Photo de source personnelle<br />
== Source : ==<br />
Caméra du Dr N. Geahchan</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Fichier:Tr%C3%B4ne_entour%C3%A9_de_Lions.JPG&diff=4558Fichier:Trône entouré de Lions.JPG2011-12-26T18:53:52Z<p>Negib.geahchan : Le trône d'Achtart est une construction de style égyptien pharaonique. Il est gardé par deux lions en pierre.</p>
<hr />
<div>== Description ==<br />
Le trône d'Achtart est une construction de style égyptien pharaonique. Il est gardé par deux lions en pierre.<br />
== Statut du droit d’auteur : ==<br />
Photo de source personnelle<br />
== Source : ==<br />
Caméra du Dr N. Geahchan</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Fichier:Colonnade_Romaine.JPG&diff=4557Fichier:Colonnade Romaine.JPG2011-12-26T18:26:40Z<p>Negib.geahchan : La route qui traversait le site a été une construction romaine qui a utilisé de gigantesques pierres dont restent aujourd'hui les bases des colonnes</p>
<hr />
<div>== Description ==<br />
La route qui traversait le site a été une construction romaine qui a utilisé de gigantesques pierres dont restent aujourd'hui les bases des colonnes <br />
== Statut du droit d’auteur : ==<br />
Photo de source personnelle<br />
== Source : ==<br />
Caméra du Dr N. Geahchan</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Eglise_du_Site_Arch%C3%A9ologique_d%27Echmoun&diff=4556Eglise du Site Archéologique d'Echmoun2011-12-26T18:23:47Z<p>Negib.geahchan : /* TEMPLE PAIEN */</p>
<hr />
<div>Le site archéologique d’Echmoun (Sidon, Liban) inclut les vestiges d’une église romaine orthodoxe de la période byzantine. <br />
<br />
[[Sous-Catégorie: Eglises du Liban]]<br />
<br />
<br />
=='''SITE'''==<br />
Situé à moins de 5 kilomètres du centre de la ville de '''Sidon''' (Saïda), capitale de la province (Mohafazat) du Sud-Liban, le temple païen d’Echmoun a été bâtie sur la rive sud du fleuve Bostrenus (appelé actuellement Al-Awali), à une petite distance de son embouchure sur la Méditerranée. Le site s’appelle, dans le jargon local, Bosten el Cheikh. Ce nom serait dérivé d’une déformation arabisée du nom Bostrenus. [[Image:1- Nahr El Awali ou Bostrenos dans la Tradition Romaine d'Orient.JPG|350px|thumb|right|Bostrenus, fleuve séparant le Mont Liban du Sud-Liban, et situé à proximité du site archéologique]] <br />
<br />
Le site archéologique relève de l’autorité du ministère libanais du tourisme. Son état de conservation est, cependant, très précaire : il est fréquemment traversé par les tziganes ; la maintenance est insuffisante ; les herbes sauvages poussent entre les fines pierres des mosaïques ; et le site a été pillé durant la guerre civile libanaise. L’archéologue Rolf Stucky, rapporté par le Centre Catholique Libanais d’Information en 2009, signala que 600 sculptures et éléments d'architecture originaires de ce site furent pillés en 1981 et continuaient à circuler sur le marché européen. Il avait personnellement réussi à récupérer 8 pièces seulement. <br />
<br />
<br />
<br />
=='''TEMPLE PAIEN'''==<br />
Le temple païen a été découvert, durant l’époque ottomane, au début du XXème siècle. Il fut massivement exploré par les archéologues, à partir des années 20. Le site fut ensuite acquis par le gouvernement Libanais et les principales découvertes réalisées entre 1963 et 1975. Les fouilles s’arrêtèrent durant la guerre civile libanaise et ne reprirent plus ensuite. <br />
<br />
Le site est considéré comme le principal monument phénicien (cananéen) conservé à nos jours au Liban. Il comprend un temple païen dont la construction date du VIIème siècle B.C. lorsque Sidon était sous l’influence babylonienne. D’autres constructions ont été ajoutées durant les siècles suivants, et sont représentées par des temples secondaires, des bassins d’eau et des lieux de prière et de soins médicaux.<br />
<br />
[[Fichier:Vue d'Ensemble du Site d'Echmoun.JPG|350px|thumb|left|L'ensemble du site païen aperçu du haut du podium où s'élevait le temple antique d'Echmoun]]<br />
<br />
<br />
Durant les deux périodes hellénistique et romaine, de nouvelles voies furent percées et de nouvelles constructions érigées. Des colonnes en marbre bordèrent les nouvelles voies romaines. <br />
[[Fichier:Colonnade Romaine.JPG|300px|thumb|right|La voie principale, de construction romaine, est bordée de colonnes en marbre]]<br />
Les temples et les salles avoisinantes furent ornés de mosaïque par les Byzantins. Le site resta peuplé et servit de lieu de prière durant plusieurs siècles, mais les tremblements de terre du sixième siècle, et plus particulièrement le tremblement de 551 qui affecta gravement les villes de la Phénicie Maritime, détruisit le temple d’Echmoun. Les armées perses traversèrent au début du VIIème siècle la côte phénicienne, et se dirigèrent vers Jérusalem et les Terres Saintes. '''Cette invasion entraina une destruction importante des villes phéniciennes et des lieux de culte chrétien'''. Mais, à peine le pays repris par l’empereur romain Héracle que '''l’Orient Antiochien fut envahi par les occupants musulmans venus de l’Arabie en 634'''. Cette invasion provoqua une migration importante de la population romaine des villes phéniciennes en direction de la campagne et vers les provinces restées libres de l’empire romain d’orient. <br />
<br />
<br />
<br />
Le site a été déserté durant treize siècles, et n’a été redécouvert qu’au début du XXème siècle par des archéologues ottomans. Durant cette longue période d’oubli, le site a lentement été pillé, et ses pierres taillées ont été transférées pour être utilisées dans des constructions de maisons, de ponts et de palais dans la ville de Sidon et la région du Chouf.<br />
<br />
<br />
Ce site archéologique comprend essentiellement un temple bâti sur un podium central surélevé, situé au centre du complexe antique. Il domine un ensemble de temples, de bassins d’eau et une route bordée de colonnes de marbre, le tout longeant la rive sud de Bostrenos. Le temple inférieur d’Achtart serait probablement la construction la plus intéressante, car elle est bien conservée et contient un trône de style pharaonique flanqué de deux lions monolithiques. Tout près du temple d’Achtart, plusieurs bassins d’eau se succèdent. Ils servaient les rites païens qui utilisaient l’eau sacrée provenant d’une source voisine, appelée Ydlal. Les malades venaient se baigner dans ces bassins pour traiter leurs maladies, et recevoir la bénédiction des dieux Baal, Achtart et Echmoun.<br />
<br />
[[Fichier:Trône entouré de Lions.JPG|300px|thumb|left|Le trône de la déesse Achtart, entouré de deux lions en pierre]]<br />
<br />
[[Fichier:Bassin d'Eau Sacrée.JPG|300px|thumb|right|Plusieurs bassins d'eau recevaient l'eau sacrée provenant de Ydlal]] <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie: Lieux]]<br />
[[Catégorie: Eglises]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Eglise_du_Site_Arch%C3%A9ologique_d%27Echmoun&diff=4555Eglise du Site Archéologique d'Echmoun2011-12-26T14:21:32Z<p>Negib.geahchan : /* TEMPLE PAIEN */</p>
<hr />
<div>Le site archéologique d’Echmoun (Sidon, Liban) inclut les vestiges d’une église romaine orthodoxe de la période byzantine. <br />
<br />
[[Sous-Catégorie: Eglises du Liban]]<br />
<br />
<br />
=='''SITE'''==<br />
Situé à moins de 5 kilomètres du centre de la ville de '''Sidon''' (Saïda), capitale de la province (Mohafazat) du Sud-Liban, le temple païen d’Echmoun a été bâtie sur la rive sud du fleuve Bostrenus (appelé actuellement Al-Awali), à une petite distance de son embouchure sur la Méditerranée. Le site s’appelle, dans le jargon local, Bosten el Cheikh. Ce nom serait dérivé d’une déformation arabisée du nom Bostrenus. [[Image:1- Nahr El Awali ou Bostrenos dans la Tradition Romaine d'Orient.JPG|350px|thumb|right|Bostrenus, fleuve séparant le Mont Liban du Sud-Liban, et situé à proximité du site archéologique]] <br />
<br />
Le site archéologique relève de l’autorité du ministère libanais du tourisme. Son état de conservation est, cependant, très précaire : il est fréquemment traversé par les tziganes ; la maintenance est insuffisante ; les herbes sauvages poussent entre les fines pierres des mosaïques ; et le site a été pillé durant la guerre civile libanaise. L’archéologue Rolf Stucky, rapporté par le Centre Catholique Libanais d’Information en 2009, signala que 600 sculptures et éléments d'architecture originaires de ce site furent pillés en 1981 et continuaient à circuler sur le marché européen. Il avait personnellement réussi à récupérer 8 pièces seulement. <br />
<br />
<br />
<br />
=='''TEMPLE PAIEN'''==<br />
Le temple païen a été découvert, durant l’époque ottomane, au début du XXème siècle. Il fut massivement exploré par les archéologues, à partir des années 20. Le site fut ensuite acquis par le gouvernement Libanais et les principales découvertes réalisées entre 1963 et 1975. Les fouilles s’arrêtèrent durant la guerre civile libanaise et ne reprirent plus ensuite. <br />
<br />
Le site est considéré comme le principal monument phénicien (cananéen) conservé à nos jours au Liban. Il comprend un temple païen dont la construction date du VIIème siècle B.C. lorsque Sidon était sous l’influence babylonienne. D’autres constructions ont été ajoutées durant les siècles suivants, et sont représentées par des temples secondaires, des bassins d’eau et des lieux de prière et de soins médicaux.<br />
<br />
[[Fichier:Vue d'Ensemble du Site d'Echmoun.JPG|350px|thumb|left|L'ensemble du site païen aperçu du haut du podium où s'élevait le temple antique d'Echmoun]]<br />
<br />
<br />
Durant les deux périodes hellénistique et romaine, de nouvelles voies furent percées et de nouvelles constructions érigées. Des colonnes en marbre bordèrent les nouvelles voies romaines. Les temples et les salles avoisinantes furent ornés de mosaïque par les Byzantins. Le site resta peuplé et servit de lieu de prière durant plusieurs siècles, mais les tremblements de terre du sixième siècle, et plus particulièrement le tremblement de 551 qui affecta gravement les villes de la Phénicie Maritime, détruisit le temple d’Echmoun. Les armées perses traversèrent au début du VIIème siècle la côte phénicienne, et se dirigèrent vers Jérusalem et les Terres Saintes. '''Cette invasion entraina une destruction importante des villes phéniciennes et des lieux de culte chrétien'''. Mais, à peine le pays repris par l’empereur romain Héracle que '''l’Orient Antiochien fut envahi par les occupants musulmans venus de l’Arabie en 634'''. Cette invasion provoqua une migration importante de la population romaine des villes phéniciennes en direction de la campagne et vers les provinces restées libres de l’empire romain d’orient. <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie: Lieux]]<br />
[[Catégorie: Eglises]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Fichier:Vue_d%27Ensemble_du_Site_d%27Echmoun.JPG&diff=4554Fichier:Vue d'Ensemble du Site d'Echmoun.JPG2011-12-24T06:52:47Z<p>Negib.geahchan : Du haut du podium où s'élevait le temple d'Echmoun bâti à partir du VIIème siècle B.C., on aperçoit tous les vestiges des temples secondaires, des bassins d'eau et de la rue romaine qui traverse le site</p>
<hr />
<div>== Description ==<br />
Du haut du podium où s'élevait le temple d'Echmoun bâti à partir du VIIème siècle B.C., on aperçoit tous les vestiges des temples secondaires, des bassins d'eau et de la rue romaine qui traverse le site <br />
== Statut du droit d’auteur : ==<br />
Photo de source personnelle<br />
== Source : ==<br />
Caméra du Dr N. Geahchan</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Eglise_du_Site_Arch%C3%A9ologique_d%27Echmoun&diff=4553Eglise du Site Archéologique d'Echmoun2011-12-24T06:48:50Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>Le site archéologique d’Echmoun (Sidon, Liban) inclut les vestiges d’une église romaine orthodoxe de la période byzantine. <br />
<br />
[[Sous-Catégorie: Eglises du Liban]]<br />
<br />
<br />
=='''SITE'''==<br />
Situé à moins de 5 kilomètres du centre de la ville de '''Sidon''' (Saïda), capitale de la province (Mohafazat) du Sud-Liban, le temple païen d’Echmoun a été bâtie sur la rive sud du fleuve Bostrenus (appelé actuellement Al-Awali), à une petite distance de son embouchure sur la Méditerranée. Le site s’appelle, dans le jargon local, Bosten el Cheikh. Ce nom serait dérivé d’une déformation arabisée du nom Bostrenus. [[Image:1- Nahr El Awali ou Bostrenos dans la Tradition Romaine d'Orient.JPG|350px|thumb|right|Bostrenus, fleuve séparant le Mont Liban du Sud-Liban, et situé à proximité du site archéologique]] <br />
<br />
Le site archéologique relève de l’autorité du ministère libanais du tourisme. Son état de conservation est, cependant, très précaire : il est fréquemment traversé par les tziganes ; la maintenance est insuffisante ; les herbes sauvages poussent entre les fines pierres des mosaïques ; et le site a été pillé durant la guerre civile libanaise. L’archéologue Rolf Stucky, rapporté par le Centre Catholique Libanais d’Information en 2009, signala que 600 sculptures et éléments d'architecture originaires de ce site furent pillés en 1981 et continuaient à circuler sur le marché européen. Il avait personnellement réussi à récupérer 8 pièces seulement. <br />
<br />
<br />
<br />
=='''TEMPLE PAIEN'''==<br />
Le temple païen a été découvert, durant l’époque ottomane, au début du XXème siècle. Il fut massivement exploré par les archéologues, à partir des années 20. Le site fut ensuite acquis par le gouvernement Libanais et les principales découvertes réalisées entre 1963 et 1975. Les fouilles s’arrêtèrent durant la guerre civile libanaise et ne reprirent plus ensuite. <br />
<br />
Le site est considéré comme le principal monument phénicien (cananéen) conservé à nos jours au Liban. Il comprend un temple païen dont la construction date du VIIème siècle B.C. lorsque Sidon était sous l’influence babylonienne. D’autres constructions ont été ajoutées durant les siècles suivants, et sont représentées par des temples secondaires, des bassins d’eau et des lieux de prière et de soins médicaux.<br />
<br />
[[Fichier:Vue d'Ensemble du Site d'Echmoun.JPG|350px|thumb|left|L'ensemble du site païen aperçu du haut du podium où s'élevait le temple antique d'Echmoun]] <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie: Lieux]]<br />
[[Catégorie: Eglises]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Eglise_du_Site_Arch%C3%A9ologique_d%27Echmoun&diff=4552Eglise du Site Archéologique d'Echmoun2011-12-23T15:39:57Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>Le site archéologique d’Echmoun (Sidon, Liban) inclut les vestiges d’une église romaine orthodoxe de la période byzantine. [[Sous-Catégorie: Eglises du Liban]]<br />
<br />
<br />
==SITE==<br />
Situé à moins de 5 kilomètres du centre de la ville de Sidon (Saïda), capitale de la province (Mohafazat) du Sud-Liban, le temple païen d’Echmoun a été bâtie sur la rive sud du fleuve Bostrenus (appelé actuellement Al-Awali), à une petite distance de son embouchure sur la Méditerranée. Le site s’appelle, dans le jargon local, Bosten el Cheikh. Ce nom serait dérivé d’une déformation arabisée du nom Bostrenus. [[Image:1- Nahr El Awali ou Bostrenos dans la Tradition Romaine d'Orient.JPG|350px|thumb|right|Bostrenus, fleuve séparant le Mont Liban du Sud-Liban, et situé à proximité du site archéologique]] <br />
<br />
Le site archéologique relève de l’autorité du ministère libanais du tourisme. Son état de conservation est, cependant, très précaire : il est fréquemment visité par les tziganes ; la maintenance est insuffisante ; les herbes sauvages poussent entre les fines pierres des mosaïques ; et le site a été pillé durant la guerre civile libanaise. L’archéologue Rolf Stucky, rapporté par le Centre Catholique Libanais d’Information en 2009, signala que 600 sculptures et éléments d'architecture originaires de ce site furent pillés en 1981 et circulaient sur le marché européen. Il avait personnellement réussi à récupérer 8 pièces seulement. <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie: Lieux]]<br />
[[Catégorie: Eglises]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Fichier:1-_Nahr_El_Awali_ou_Bostrenos_dans_la_Tradition_Romaine_d%27Orient.JPG&diff=4551Fichier:1- Nahr El Awali ou Bostrenos dans la Tradition Romaine d'Orient.JPG2011-12-23T06:49:32Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>== Description ==<br />
<br />
== Statut du droit d’auteur : ==<br />
Photo de source personnelle<br />
== Source : ==<br />
Camera personnelle</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Eglise_du_Site_Arch%C3%A9ologique_d%27Echmoun&diff=4550Eglise du Site Archéologique d'Echmoun2011-12-23T06:47:05Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>Le site archéologique d’Echmoun (Sidon, Liban) inclut les vestiges d’une église romaine orthodoxe de la période byzantine. [[Sous-Catégorie: Eglises du Liban]]<br />
<br />
<br />
==SITE==<br />
Situé à moins de 5 kilomètres du centre de la ville de Sidon (Saïda), capitale de la province (Mohafazat) du Sud-Liban, le temple païen d’Echmoun a été bâtie sur la rive sud du fleuve Bostrenus (appelé actuellement Al-Awali), à une petite distance de son embouchure sur la Méditerranée. Le site s’appelle, dans le jargon local, Bostan el Cheikh. Ce nom serait dérivé d’une déformation arabisée du nom Bostrenus. [[Image:1- Nahr El Awali ou Bostrenos dans la Tradition Romaine d'Orient.JPG|350px|thumb|right|Bostrenus, fleuve séparant le Mont Liban du Sud-Liban, et situé à proximité du site archéologique]] <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie: Lieux]]<br />
[[Catégorie: Eglises]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Eglise_du_Site_Arch%C3%A9ologique_d%27Echmoun&diff=4549Eglise du Site Archéologique d'Echmoun2011-12-23T06:40:14Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>Le site archéologique d’Echmoun (Sidon, Liban) inclut les vestiges d’une église romaine orthodoxe de la période byzantine.<br />
<br />
==SITE==<br />
Situé à moins de 5 kilomètres du centre de la ville de Sidon (Saïda), capitale de la province (Mohafazat) du Sud-Liban, le temple païen d’Echmoun a été bâtie sur la rive sud du fleuve Bostrenus (appelé actuellement Al-Awali), à une petite distance de son embouchure sur la Méditerranée. Le site s’appelle, dans le jargon local, Bostan el Cheikh. Ce nom serait dérivé d’une déformation arabisée du nom Bostrenus. <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie: Lieux]]<br />
[[Catégorie: Eglises]]<br />
[[Sous-Catégorie: Eglises du Liban]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Eglise_du_Site_Arch%C3%A9ologique_d%27Echmoun&diff=4548Eglise du Site Archéologique d'Echmoun2011-12-21T13:00:24Z<p>Negib.geahchan : Article à placer dans une nouvelle sous-catégorie : Eglises du Liban</p>
<hr />
<div>Le site archéologique d’Echmoun (Sidon, Liban) inclut les vestiges d’une église romaine orthodoxe de la période byzantine.<br />
<br />
[[Catégorie: Lieux]]<br />
[[Catégorie: Eglises]]<br />
[[Sous-Catégorie: Eglises du Liban]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Paroisse_Sainte_Catherine_(Beyrouth,_Liban)&diff=4547Paroisse Sainte Catherine (Beyrouth, Liban)2011-12-16T20:36:03Z<p>Negib.geahchan : /* Fête patronale */</p>
<hr />
<div>[[Image:Iconostase de l'Eglise Sainte Catherine S.JPG|thumb|300px|right|L'iconostase de l'Eglise Sainte Catherine à Beyrouth]]La '''paroisse Sainte Catherine''' se situe à [[Métropole grecque orthodoxe de Beyrouth|Beyrouth]] (Liban), dans le district d'Achrafieh, région comprenant une grande communauté grecque orthodoxe de la ville de Beyrouth, capitale du Liban.<br />
<br />
La [[paroisse]] Sainte Catherine est l'une des onze paroisses qui dépendent de la juridiction de la [[Métropole Grecque Orthodoxe de Beyrouth]] et ses dépendances.<br />
<br />
==Lieu ==<br />
L'[[église]] Sainte Catherine se situe dans le '''[[Monastère de Sainte Catherine]]''' qui comprend '''l'[[Ecole Zahret El Ihsan]]'''. L'église sert à la fois le Monastère et la [[paroisse]]. <br />
<br />
L'adresse du [[Monastère]] est la suivante: Rue Zahret El Ihsan, Achrafieh, Beyrouth, Liban.<br />
<br />
<br />
<br />
==Histoire de la paroisse==<br />
[[Image:Archimandrite Seraphim.jpg|thumb|300px|left|L'archimandrite Séraphim devant l'autel]]Depuis la fondation de l'école Zahret el Ihsan et du Monastère de Sainte Catherine dans le dernier quart du XIXème siècle, '''une grande salle centrale''' servait de lieu de culte aux moniales, aux élèves de l'école et aux orphelines qu'hébergeait le couvent. Les offices religieux, à l’exception de l'[[Eucharistie]], étaient tous célébrés dans ce local, alors que, pour les messes du dimanche et des fêtes, les moniales et les élèves se rendaient à pied aux deux églises voisines de Saint Nicolas et Saint Dimitri. Certains offices, et particulièrement [[l’Acathiste de la Mère de Dieu]] (= office des Louanges appelé Χαιρέτισμα) chanté les vendredis soir du [[grand Carême]] et les [[Lamentations au tombeau]] (= Matines du Grand Samedi appelées Επιτάφιος Θρήνος, célébrées le vendredi soir) attiraient de très nombreux fidèles venant des différentes régions de Beyrouth.<br />
Le 22 avril 1950, 18 ans après le décès de la fondatrice du monastère l’higoumène (= supérieure du couvent) Mère [[Marie (Geahchan)]] et trois ans après le décès de la grande bienfaitrice de Zahret El Ihsan Mme Emilie Sursock, la grande salle de prière fut consacrée église du monastère par le [[métropolite]] de Beyrouth, Mgr [[Elia (né Saliby)de Beyrouth|'''Elia (né Saliby)''']]. Au début de la guerre civile du Liban, et plus précisément en 1976, l'église devint paroissiale quand le métropolite Elia (né Saliby) nomma le père Elia (né Issa; 1916 - 2003) pasteur de l'église et de la nouvelle paroisse, et M. Elias Geahchan (1910 - 2006) mandataire de l'église. Le [[prêtre]] Elia Issa serva la paroisse jusqu'à son décès, et fut promu plus tard en 1994 au titre d'[[Archimandrite]] par le métropolite de Beyrouth, Mgr [[Elias (Audi) de Beyrouth|Elias (né Audi)]]. <br />
<br />
'''L'archimandrite Séraphim (né Bardawil)''' est à l'heure actuelle le pasteur de cette paroisse, et est secondé dans ses tâches par le père Stéphanos (né Abdelnour).<br />
<br />
== Structure ==<br />
[[Image:Les limites géographiques de la paroisse Sainte Catherine S.jpg|thumb|500px|right|Limites géographiques de la paroisse, située dans le district d'Achrafieh]]La paroisse compte environ '''550 ménages''' habitant un quartier de l'Est de Beyrouth, situé dans le district d'Achrafieh.Elle est limitée à l'ouest par la [[Paroisse Annonciation de Notre Dame (Beyrouth, Liban)|paroisse Annonciation de Notre Dame]], au nord par la [[Paroisse Saint Nicolas (Beyrouth, Liban)|paroisse Saint Nicolas]], et à l'est par la [[Paroisse Saint Dimitri (Beyrouth, Liban)|paroisse Saint Dimitri]] et la [[Paroisse Présentation de Notre Dame (Beyrouth, Liban)|paroisse Présentation de Notre Dame]].<br />
<br />
== Offices religieux==<br />
La '''[[Divine Liturgie]]''' est célébrée:<br />
*le dimanche matin à 9h30', précédée par les '''[[Matines]]''' à 8h30'<br />
*le samedi matin à 8h30', précédée par les '''Matines''' à 7h30'<br />
*le mercredi soir à 18h00'<br />
Les '''[[Vêpres]]''' sont célébrées le samedi soir à 17h00'.<br />
<br />
== Fête patronale==<br />
La paroisse fête la '''[[Sainte Catherine d'Alexandrie]]''' (Η Αίγα Αίκαθερίνα της Αλεξανδρία) le '''25 novembre'''. Les Vêpres, les Matines et la Divine Liturgie sont alors célébrées par son Eminence le Métropolite de Beyrouth et ses Dépendances.<br />
<br />
Depuis 2009, une exposition annuelle de produits alimentaires d’origine monacale, de produits artisanaux, d’icones et de livres est inaugurée la veille de la fête patronale, après les vêpres, et dure jusqu’à Noël. <br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Paroisses au Liban]]<br />
<br />
<br />
--[[Utilisateur:Negib.geahchan|Négib E. Geahchan]] 28 mars 2009 à 19:48 (UTC)--</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Ecole_Zahret_El_Ihsan&diff=4545Ecole Zahret El Ihsan2011-12-08T22:02:20Z<p>Negib.geahchan : /* Histoire */</p>
<hr />
<div>L''''Ecole Zahret El Ihsan''' est un établissement orthodoxe d'enseignement privé, fonctionnant sous la tutelle du Métropolite de Beyrouth et ses dépendances.<br />
<br />
[[Image:Complexe Scolaire de Zahret El Ihsan .JPG|thumb|350px|left|Complexe scolaire de Zahret El Ihsan, en même temps Monastère de Sainte Catherine]]<br />
==Lieu==<br />
[[Image:Le site du Monastère de Sainte Catherine S.jpg|thumb|500px|right|Site de l'Ecole Zahret el Ihsan dans le Monastère de Sainte Catherine]]Située à Beyrouth (Liban), dans le quartier d'Achrafieh, et '''''logée dans le [[Monastère de Sainte Catherine]]'''''. <br />
<br />
L'école a été construite, à la fin du dix-neuvième siècle, dans la proche banlieue de la vieille ville de Beyrouth, sur le '''monticule d'Achrafieh''', encore peu peuplé. Cette proche banlieue représentait alors la principale zone d'extension de la ville pour la population chrétienne en croissance rapide, sortant de la vieille ville ou venant des différentes régions des actuels [[Liban]] et [[Syrie]].<br />
<br />
L'entrée principale de l'école se fait par la rue qui porte son nom, et qui longe à l'ouest le Monastère de Sainte Catherine.<br />
<br />
Adresse: Ecole Zahret el Ihsan, Rue Zahret El Ihsan, Achrafieh, Beyrouth, Liban.<br />
<br />
==Histoire==<br />
Une jeune fille beyrouthine du quartier de Gemayzé, '''Labibé Ibrahim Geahchan''', fut à l'origine de la création de cette école de jeunes filles. Agée alors de moins de 25 ans, elle commença sa mission comme moniale enseignante dans le quartier de Gemayzé dans une maison qu'elle a louée et que fréquentaient les enfants de la communauté grecque orthodoxe de Beyrouth. En 1880, '''une association de dames''' fut établie dans le but de fonder une école moderne et de procurer aux jeunes filles de la communauté un enseignement de haut niveau. Cette association porta le nom de Zahret El Ihsan, mot arabe dont la traduction littérale est '''''"la Fleur de Charité".'''''<br />
<br />
Cette nouvelle association, présidée par Mme Zarifé Sursock, aida la jeune moniale Marie (née Labibé Geahchan) à instituer, '''le 13 Août 1881''', cette nouvelle école portant dorénavant le nom d'Ecole Zahret El Ihsan. '''''Cet établissement répondait à un besoin, et représentait un défi'''''. D'une part, le besoin était celui de la population orthodoxe de Beyrouth qui habitait, en la deuxième moitié du XIXème siècle, une ville en plein essor, toujours ottomane mais enclavée dans le petit état autonome du Liban. Une nouvelle classe bourgeoise trouvait dans l'éducation le meilleur moyen de promotion sociale et d'ouverture sur le monde moderne. D'autre part, les nombreuses missions religieuses occidentales, catholiques et protestantes, exerçaient un si grand prosélytisme dans les milieux orthodoxes qu'elles engendraient une vive réaction tant auprès des autorités religieuses qu'au niveau des diverses classes sociales, et plus particulièrement la classe bourgeoise enrichie. En face des nombreuses écoles qu'avaient établies ces missions étrangères, il fallait créer des institutions orthodoxes modernes, enseignant les langues étrangères et la culture contemporaine. Ce fut le cas de l'Ecole Zahret El Ihsan, première école moderne des jeunes filles orthodoxes du Liban qui enseignait, dès le début du XXème siècle, les langues arabe, française, anglaise, grecque et russe.<br />
<br />
La nouvelle école grandit rapidement: ses terrains actuels furent acquis par donations, legs et achats, et le bâtiment principal fut achevé en 1895. Un firman ottoman datant du 20 Mars 1896 donna l'autorisation de bâtir l'école et définit sa surface. Il indiqua qu'elle répondait à un besoin de la communauté romaine orthodoxe de Beyrouth de posséder un orphelinat féminin et que l'école devait assurer l'éducation des orphelines orthodoxes de Beyrouth. L'école acquit une grande notoriété locale et régionale grâce aux efforts louables de la supérieure de l'école Mère [[Marie (Geahchan)]] et de la plus cèlèbre des présidentes de l'Association des Dames de Zahret El Ihsan, Madame Emilie Sursock qui succéda à Madame Zarifé Sursock. Emilie Sursock usait de ses relations sociales pour renflouer les caisses de l'école et contribuer aux développements matériels et éducatifs de l'institution. En 1897, et plus précisément le 25 novembre, Mère Marie (Geahchan) devint la supérieure de la nouvelle congrégation monastique, mise sous la protection de Sainte Catherine. Cette congrégation fut et reste aujourd'hui le seul ordre religieux féminin, dans le Patriarcat d'Antioche, entièrement destiné aux activités sociales et éducatives.<br />
<br />
L'Association des Dames de Zahret El Ihsan resta longtemps d'un grand soutien à l'école, et fut longtemps active après le décès de sa '''présidente Emilie Sursock''', qui fut succédée par sa fille Linda Sursock. L'école Zahret El Ihsan et le Monastère de Sainte Catherine érigèrent, en 1914 et dans la cour de l'institution, une statue en marbre blanc en l'honneur de la présidente Emilie Sursock. Il est rapporté qu'il s'agissait de la première statue de femme au Proche Orient.[[Image:Statut Emilie Sursock crop.jpg|thumb|150px|left|Statue en marbre de mme Emilie Sursock, érigée dans la cour de l'Ecole]]<br />
<br />
La période allant de la fondation de l'école à la première guerre mondiale fut une ère de grand essor culturel, littéraire et artistique: les années scolaires étaient échelonnées de rencontres artistiques et de manifestations culturelles. Plusieurs écrivains et artistes orthodoxes de Beyrouth et du Liban s'y produisaient et faisaient donation des revenus à l'Association et à l'Ecole. Parmi les écrivains, sont à mentionner le frère de la Supérieure, Nagib Ibrahim Geahchan, et Nicolas Baz. <br />
<br />
De nouveaux bâtiments furent plus tard construits pour répondre aux besoins des nombres croissants d'élèves et des obligations modernes de l'enseignement. La dernière acquisation date de 1974 et a été destinée à la jeune Ecole Maternelle. Un nouvel amphithéâtre fut plus tard instauré au sein des bâtiments de l'école et porta le nom de Nadia Tuéni, célèbre poétesse libanaise et épouse du journaliste, politicien et ministre M. Ghassan Tuéni. Cet amphithéâtre fut inauguré par l'actuel métropolite de Beyrouth, Mgr [[Elias (Audi)]] le 9 novembre 1999. [[Image:Amphithéâtre Nadia Tuéni.jpg|thumb|650px|right|Amphithéâtre Nadia Tuéni dans l'enceinte de l'école]]<br />
<br />
Les mères supérieures du [[Monastère de Sainte Catherine]] sont, depuis la fondation de l'école en 1881, les supérieures de l'école de Zahret El Ihsan. '''La Supérieure actuelle est la mère Barbara (née Bou-Brahim)'''.<br />
<br />
L'école célèbra, en 2004 - 2005, son 125ème anniversaire en organisant de multiples activités scolaires, sportives, artistiques et littéraires.<br />
<br />
==Enseignement==<br />
L'Ecole Zahret El Ihsan prépare ses élèves aux examens officiels de l'Etat Libanais couronné par '''''le Diplôme du Baccalauréat''''', offert en plusieurs options scientifiques et littéraires. Le programme scolaire libanais se divise, à l'instar du programme français dont il dérive, en trois cursus ou niveaux: primaire, complémentaire et secondaire. '''L'enseignement est trilingue''' (Arabe, Français et Anglais), mais l'essentiel du programme académique est francophone. Les élèves des classes terminales peuvent facultativement postuler au Baccalauréat Français auquel ils sont préparés.<br />
<br />
L'Ecole Zahret El Ihsan comprend également '''une école maternelle''', l'une des mieux réputées du district d'Achrafieh. Cette école démarra en 1951, et fut transférée, en 1974, à ses nouveaux locaux.<br />
<br />
A l'origine réservée aux jeunes filles, l'Ecole Zahret El Ihsan est devenue, à partir du dernier quart du XXème siècle (1974), une '''institution mixte'''. Elle admet des jeunes filles et garçons de toutes les confessions religieuses et de toutes les ethnies, sans aucune ségrégation ou discrimination.<br />
<br />
Les programmes éducatifs des trois niveaux académiques, primaire, complémentaire et secondaire, comprennent '''un catéchisme chrétien orthodoxe''' assuré essentiellement par les prêtres de l'[[Eparchie de Beyrouth]]. <br />
<br />
<br />
== Administration ==<br />
<br />
L'administration académique de l'Ecole Zahret El Ihsan est assurée par une '''directrice générale''', secondée par des coordinatrices de ''Cycles'', et des chefs de ''départements académiques''. Les directrices successives de l'école figurent dans le tableau joint.<br />
<br />
{| class="wikitable" align=right border="1"<br />
|- <br />
|center|'''Noms des directrices ''' <br />
|center|'''Années du mandat'''<br />
|- <br />
|Mlle Faridé Trad<br />
|1881 - ???<br />
|-<br />
|Mme Lanor<br />
|??? - ???<br />
|-<br />
|Mme Ribon<br />
|??? - ???<br />
|- <br />
|Mme Lucille Louise Peltriaux<br />
|??? - ???<br />
|-<br />
|Mme Parquet<br />
|??? - 1959<br />
|-<br />
|Mme Laudy Habib<br />
|1959 - 1962<br />
|-<br />
|Mme Latifé Asmar<br />
|1962 - 1990<br />
|-<br />
|Mme Hala Skaf<br />
|1990 - actuellement<br />
|}<br />
<br />
[[Image:Faridé TRAD première directrice.jpg|thumb|250px|left|Mlle Faridé TRAD, première directrice et cousine maternelle de la fondatrice du monastère]]<br />
<br />
<br />
Les cycles d'enseignement actuels sont:<br />
<br />
. Cycle préscolaire ou maternel<br />
<br />
. Cycle primaire I<br />
<br />
. Cycle primaire II<br />
<br />
. Cycle complémentaire ou III<br />
<br />
. Cycle secondaire<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Les départements académiques actuels sont au nombre de dix:<br />
<br />
- Education religieuse<br />
<br />
- Langue Arabe<br />
<br />
- Langue Française<br />
<br />
- Langue Anglaise<br />
<br />
- Mathématiques<br />
<br />
- Sciences de la Vie et de la Terre<br />
<br />
- Physique et Chimie<br />
<br />
- Histoire et Géographie<br />
<br />
- Informatique<br />
<br />
- Educations Physique et Sportive<br />
<br />
== Performance ==<br />
<br />
Le nombre moyen d'élèves par promotion varie '''entre 55 et 60'''.<br />
Les élèves se présentent aux diverses sections du Baccalauréat Libanais et enregistrent d'excellents résultats. A titre d'exemple, et en 2006, la promotion des Classes Terminales comptait 55 élèves, tous ayant réussi aux épreuves officielles du Baccalauréat Libanais (11 en Lettres et Humanités; 12 en Sciences Générales; 17 en Sciences Sociales et Economiques et 15 en Sciences de la Vie). '''Le taux de réussite s'élevait donc à 100%'''.<br />
<br />
<br />
== Amicale des Anciens ==<br />
<br />
Une Amicale des Anciens de Zahret El Ihsan a été officiellement créée, le 16 Août 1968, auprès du Ministère Libanais de l'Intérieur, par quatre anciennes élèves: Mona Iskandar Korban, Layla Khalil Abourrousse, Rima Georges Batchoun et Katia Abdo Khnaisser. La première présidente de l'Amicale fut la poétesse '''Vénus Khoury'''. L'actuelle présidente est '''Mme Alexa Kiami Bourgi''' (téléphone: 961 3 325330; e-mail: alexakiame@hotmail.com). Le vice-président est '''M. Nicolas Mokbel''' (téléphone: 961 3 321981; e-mail: mokbelt@dm.net.lb).<br />
<br />
L'Amicale vise l’organisation d'activités et de conférences, en espérant garder les amies d’enfance et revivre les souvenirs qui les rassemblaient, tout en apportant à l'Ecole un soutien permanent..<br />
<br />
<br />
<br />
== Références ==<br />
<br />
- COSTY Jamilé Costa: '''Ecole Zahret El Ihsan, Monographie en 241 pages''', Publication de l'Eparchie Grecque Orthodoxe de Beyrouth, 1996. (Arabe)<br />
<br />
<br />
== Lien externe ==<br />
'''www.zei.edu.lb'''<br />
[http://www.zei.edu.lb]<br />
<br />
--[[Utilisateur:Negib.geahchan|Négib E. Geahchan]] 26 mars 2009 à 08:15 (UTC)<br />
[[Catégorie:Séminaires]]<br />
[[Catégorie:Orthodoxie au Liban]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Ecole_Zahret_El_Ihsan&diff=3749Ecole Zahret El Ihsan2009-04-24T14:08:49Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>L''''Ecole Zahret El Ihsan''' est un établissement orthodoxe d'enseignement privé, fonctionnant sous la tutelle du Métropolite de Beyrouth et ses dépendances.<br />
<br />
[[Image:Complexe Scolaire de Zahret El Ihsan .JPG|thumb|350px|left|Complexe scolaire de Zahret El Ihsan, en même temps Monastère de Sainte Catherine]]<br />
==Lieu==<br />
[[Image:Le site du Monastère de Sainte Catherine S.jpg|thumb|500px|right|Site de l'Ecole Zahret el Ihsan dans le Monastère de Sainte Catherine]]Située à Beyrouth (Liban), dans le quartier d'Achrafieh, et '''''logée dans le [[Monastère de Sainte Catherine]]'''''. <br />
<br />
L'école a été construite, à la fin du dix-neuvième siècle, dans la proche banlieue de la vieille ville de Beyrouth, sur le '''monticule d'Achrafieh''', encore peu peuplé. Cette proche banlieue représentait alors la principale zone d'extension de la ville pour la population chrétienne en croissance rapide, sortant de la vieille ville ou venant des différentes régions des actuels [[Liban]] et [[Syrie]].<br />
<br />
L'entrée principale de l'école se fait par la rue qui porte son nom, et qui longe à l'ouest le Monastère de Sainte Catherine.<br />
<br />
Adresse: Ecole Zahret el Ihsan, Rue Zahret El Ihsan, Achrafieh, Beyrouth, Liban.<br />
<br />
==Histoire==<br />
Une jeune fille beyrouthine du quartier de Gemayzé, '''Labibé Ibrahim Geahchan''', fut à l'origine de la création de cette école de jeunes filles. Agée alors de moins de 25 ans, elle commença sa mission comme moniale enseignante dans le quartier de Gemayzé dans une maison qu'elle a louée et que fréquentaient les enfants de la communauté grecque orthodoxe de Beyrouth. En 1880, '''une association de dames''' fut établie dans le but de fonder une école moderne et de procurer aux jeunes filles de la communauté un enseignement de haut niveau. Cette association porta le nom de Zahret El Ihsan, mot arabe dont la traduction littérale est '''''"la Fleur de Charité".'''''<br />
<br />
Cette nouvelle association, présidée par Mme Zarifé Sursock, aida la jeune moniale Marie (née Labibé Geahchan) à instituer, '''le 13 Août 1881''', cette nouvelle école portant dorénavant le nom d'Ecole Zahret El Ihsan. '''''Cet établissement répondait à un besoin, et représentait un défi'''''. D'une part, le besoin était celui de la population orthodoxe de Beyrouth qui habitait, en la deuxième moitié du XIXème siècle, une ville en plein essor, toujours ottomane mais enclavée dans le petit état autonome du Liban. Une nouvelle classe bourgeoise trouvait dans l'éducation le meilleur moyen de promotion sociale et d'ouverture sur le monde moderne. D'autre part, les nombreuses missions religieuses occidentales, catholiques et protestantes, exerçaient un si grand prosélytisme dans les milieux orthodoxes qu'elles engendraient une vive réaction tant auprès des autorités religieuses qu'au niveau des diverses classes sociales, et plus particulièrement la classe bourgeoise enrichie. En face des nombreuses écoles qu'avaient établies ces missions étrangères, il fallait créer des institutions orthodoxes modernes, enseignant les langues étrangères et la culture contemporaine. Ce fut le cas de l'Ecole Zahret El Ihsan, première école moderne des jeunes filles orthodoxes du Liban qui enseignait, dès le début du XXème siècle, les langues arabe, française, anglaise, grecque et russe.<br />
<br />
La nouvelle école grandit rapidement: ses terrains actuels furent acquis par donations, legs et achats, et le bâtiment principal fut achevé en 1895. L'école acquit une grande notoriété locale et régionale grâce aux efforts louables de la supérieure de l'école Mère [[Marie (Geahchan)]] et de la plus cèlèbre des présidentes de l'Association des Dames de Zahret El Ihsan, Madame Emilie Sursock qui succéda à Madame Zarifé Sursock. Emilie Sursock usait de ses relations sociales pour renflouer les caisses de l'école et contribuer aux développements matériels et éducatifs de l'institution. En 1897, et plus précisément le 25 novembre, Mère Marie (Geahchan) devint la supérieure de la nouvelle congrégation monastique, mise sous la protection de Sainte Catherine. Cette congrégation fut et reste aujourd'hui le seul ordre religieux féminin, dans le Patriarcat d'Antioche, entièrement destiné aux activités sociales et éducatives.<br />
<br />
L'Association des Dames de Zahret El Ihsan resta longtemps d'un grand soutien à l'école, et fut longtemps active après le décès de sa '''présidente Emilie Sursock''', qui fut succédée par sa fille Linda Sursock. L'école Zahret El Ihsan et le Monastère de Sainte Catherine érigèrent, en 1914 et dans la cour de l'institution, une statue en marbre blanc en l'honneur de la présidente Emilie Sursock. Il est rapporté qu'il s'agissait de la première statue de femme au Proche Orient.[[Image:Statut Emilie Sursock crop.jpg|thumb|150px|left|Statue en marbre de mme Emilie Sursock, érigée dans la cour de l'Ecole]]<br />
<br />
La période allant de la fondation de l'école à la première guerre mondiale fut une ère de grand essor culturel, littéraire et artistique: les années scolaires étaient échelonnées de rencontres artistiques et de manifestations culturelles. Plusieurs écrivains et artistes orthodoxes de Beyrouth et du Liban s'y produisaient et faisaient donation des revenus à l'Association et à l'Ecole. Parmi les écrivains, sont à mentionner le frère de la Supérieure, Nagib Ibrahim Geahchan, et Nicolas Baz. <br />
<br />
De nouveaux bâtiments furent plus tard construits pour répondre aux besoins des nombres croissants d'élèves et des obligations modernes de l'enseignement. La dernière acquisation date de 1974 et a été destinée à la jeune Ecole Maternelle. Un nouvel amphithéâtre fut plus tard instauré au sein des bâtiments de l'école et porta le nom de Nadia Tuéni, célèbre poétesse libanaise et épouse du journaliste, politicien et ministre M. Ghassan Tuéni. Cet amphithéâtre fut inauguré par l'actuel métropolite de Beyrouth, Mgr [[Elias (Audi)]] le 9 novembre 1999. [[Image:Amphithéâtre Nadia Tuéni.jpg|thumb|650px|right|Amphithéâtre Nadia Tuéni dans l'enceinte de l'école]]<br />
<br />
Les mères supérieures du [[Monastère de Sainte Catherine]] sont, depuis la fondation de l'école en 1881, les supérieures de l'école de Zahret El Ihsan. '''La Supérieure actuelle est la mère Barbara (née Bou-Brahim)'''.<br />
<br />
L'école célèbra, en 2004 - 2005, son 125ème anniversaire en organisant de multiples activités scolaires, sportives, artistiques et littéraires.<br />
<br />
==Enseignement==<br />
L'Ecole Zahret El Ihsan prépare ses élèves aux examens officiels de l'Etat Libanais couronné par '''''le Diplôme du Baccalauréat''''', offert en plusieurs options scientifiques et littéraires. Le programme scolaire libanais se divise, à l'instar du programme français dont il dérive, en trois cursus ou niveaux: primaire, complémentaire et secondaire. '''L'enseignement est trilingue''' (Arabe, Français et Anglais), mais l'essentiel du programme académique est francophone. Les élèves des classes terminales peuvent facultativement postuler au Baccalauréat Français auquel ils sont préparés.<br />
<br />
L'Ecole Zahret El Ihsan comprend également '''une école maternelle''', l'une des mieux réputées du district d'Achrafieh. Cette école démarra en 1951, et fut transférée, en 1974, à ses nouveaux locaux.<br />
<br />
A l'origine réservée aux jeunes filles, l'Ecole Zahret El Ihsan est devenue, à partir du dernier quart du XXème siècle (1974), une '''institution mixte'''. Elle admet des jeunes filles et garçons de toutes les confessions religieuses et de toutes les ethnies, sans aucune ségrégation ou discrimination.<br />
<br />
Les programmes éducatifs des trois niveaux académiques, primaire, complémentaire et secondaire, comprennent '''un catéchisme chrétien orthodoxe''' assuré essentiellement par les prêtres de l'[[Eparchie de Beyrouth]]. <br />
<br />
<br />
== Administration ==<br />
<br />
L'administration académique de l'Ecole Zahret El Ihsan est assurée par une '''directrice générale''', secondée par des coordinatrices de ''Cycles'', et des chefs de ''départements académiques''. Les directrices successives de l'école figurent dans le tableau joint.<br />
<br />
{| class="wikitable" align=right border="1"<br />
|- <br />
|center|'''Noms des directrices ''' <br />
|center|'''Années du mandat'''<br />
|- <br />
|Mlle Faridé Trad<br />
|1881 - ???<br />
|-<br />
|Mme Lanor<br />
|??? - ???<br />
|-<br />
|Mme Ribon<br />
|??? - ???<br />
|- <br />
|Mme Lucille Louise Peltriaux<br />
|??? - ???<br />
|-<br />
|Mme Parquet<br />
|??? - 1959<br />
|-<br />
|Mme Laudy Habib<br />
|1959 - 1962<br />
|-<br />
|Mme Latifé Asmar<br />
|1962 - 1990<br />
|-<br />
|Mme Hala Skaf<br />
|1990 - actuellement<br />
|}<br />
<br />
[[Image:Faridé TRAD première directrice.jpg|thumb|250px|left|Mlle Faridé TRAD, première directrice et cousine maternelle de la fondatrice du monastère]]<br />
<br />
<br />
Les cycles d'enseignement actuels sont:<br />
<br />
. Cycle préscolaire ou maternel<br />
<br />
. Cycle primaire I<br />
<br />
. Cycle primaire II<br />
<br />
. Cycle complémentaire ou III<br />
<br />
. Cycle secondaire<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Les départements académiques actuels sont au nombre de dix:<br />
<br />
- Education religieuse<br />
<br />
- Langue Arabe<br />
<br />
- Langue Française<br />
<br />
- Langue Anglaise<br />
<br />
- Mathématiques<br />
<br />
- Sciences de la Vie et de la Terre<br />
<br />
- Physique et Chimie<br />
<br />
- Histoire et Géographie<br />
<br />
- Informatique<br />
<br />
- Educations Physique et Sportive<br />
<br />
== Performance ==<br />
<br />
Le nombre moyen d'élèves par promotion varie '''entre 55 et 60'''.<br />
Les élèves se présentent aux diverses sections du Baccalauréat Libanais et enregistrent d'excellents résultats. A titre d'exemple, et en 2006, la promotion des Classes Terminales comptait 55 élèves, tous ayant réussi aux épreuves officielles du Baccalauréat Libanais (11 en Lettres et Humanités; 12 en Sciences Générales; 17 en Sciences Sociales et Economiques et 15 en Sciences de la Vie). '''Le taux de réussite s'élevait donc à 100%'''.<br />
<br />
<br />
== Amicale des Anciens ==<br />
<br />
Une Amicale des Anciens de Zahret El Ihsan a été officiellement créée, le 16 Août 1968, auprès du Ministère Libanais de l'Intérieur, par quatre anciennes élèves: Mona Iskandar Korban, Layla Khalil Abourrousse, Rima Georges Batchoun et Katia Abdo Khnaisser. La première présidente de l'Amicale fut la poétesse '''Vénus Khoury'''. L'actuelle présidente est '''Mme Alexa Kiami Bourgi''' (téléphone: 961 3 325330; e-mail: alexakiame@hotmail.com). Le vice-président est '''M. Nicolas Mokbel''' (téléphone: 961 3 321981; e-mail: mokbelt@dm.net.lb).<br />
<br />
L'Amicale vise l’organisation d'activités et de conférences, en espérant garder les amies d’enfance et revivre les souvenirs qui les rassemblaient, tout en apportant à l'Ecole un soutien permanent..<br />
<br />
<br />
<br />
== Références ==<br />
<br />
- COSTY Jamilé Costa: '''Ecole Zahret El Ihsan, Monographie en 241 pages''', Publication de l'Eparchie Grecque Orthodoxe de Beyrouth, 1996. (Arabe)<br />
<br />
<br />
== Lien externe ==<br />
'''www.zei.edu.lb'''<br />
[http://www.zei.edu.lb]<br />
<br />
--[[Utilisateur:Negib.geahchan|Négib E. Geahchan]] 26 mars 2009 à 08:15 (UTC)<br />
[[Catégorie:Séminaires]]<br />
[[Catégorie:Orthodoxie au Liban]]</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Utilisateur:Negib.geahchan&diff=3730Utilisateur:Negib.geahchan2009-04-19T15:43:32Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>Docteur Négib Elias '''GEAHCHAN'''<br />
[[Image:Photo Négib Geahchan.jpg|thumb|350px|right|Dr Négib Geahchan]]Professeur de Chirurgie Oncologique et vice-doyen;<br />
Faculté de Médecine, Université Saint Joseph;<br />
Beyrouth, LIBAN;<br />
Membre de la paroisse orthodoxe Sainte Catherine (Zahret el Ihsan) de Beyrouth.</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Fichier:Photo_N%C3%A9gib_Geahchan.jpg&diff=3729Fichier:Photo Négib Geahchan.jpg2009-04-19T15:41:38Z<p>Negib.geahchan : Photo du Professeur Négib GEAHCHAN</p>
<hr />
<div>== Description ==<br />
Photo du Professeur Négib GEAHCHAN<br />
== Statut du droit d'auteur ==<br />
Photo prise par Dr Négib GEAHCHAN<br />
== Source ==<br />
Caméra du Dr Négib Geahchan</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Utilisateur:Negib.geahchan&diff=3728Utilisateur:Negib.geahchan2009-04-19T15:40:21Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>Docteur Négib Elias '''GEAHCHAN'''<br />
[[Image:Photo Négib Geahchan.jpg|thumb|250px|right|Dr Négib Geahchan]]Professeur de Chirurgie Oncologique et vice-doyen;<br />
Faculté de Médecine, Université Saint Joseph;<br />
Beyrouth, LIBAN;<br />
Membre de la paroisse orthodoxe Sainte Catherine (Zahret el Ihsan) de Beyrouth.</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=OrthodoxWiki:La_Caf%C3%A9t%C3%A9ria&diff=3727OrthodoxWiki:La Cafétéria2009-04-19T09:36:29Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>'''La Cafétéria''' est le lieu de discussion entre les utilisateurs (contributeurs) de OrthodoxWiki en langue française. On discute ici toute chose utile pour ce projet. N'hésitez pas de poster aussi vos suggestions, idées ou tout autre commentaire. [[Catégorie:OrthodoxWiki]] [[el:OrthodoxWiki:Τράπεζα]] [[en:OrthodoxWiki:Trapeza]] [[bg:Дверия:Трапеза]] [[mk:Православна-енциклопедија:Трпеза]] [[ro:OrthodoxWiki:Cafenea]]<br />
<br />
#'''Ecrivez toujours votre commentaire en bas de cette page (et non pas en haut) !'''<br />
#'''Commencez votre message/commentaire avec un titre comme ça: <nowiki>==Titre de votre commentaire==</nowiki>.'''<br />
#'''N'oubliez pas de vous signer avec 4 tildes: <nowiki>~~~~</nowiki>;'''<br />
<br />
== Discussions ==<br />
<br />
Nous aurons besoin d'un lieux de discussions. Comment l'intituler ? - Sur Wikipédia c'est [http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Le_Bistro Le Bistro]. Sur les différents localisations de OrthodoxWiki, nous avons: en anglais [[:en:OrthodoxWiki:Trapeza Trapeza]] (aussi en grec et bulgare) ; en roumain [:ro:OrthodoxWiki:Cafenea]. Propositions:<br />
*Le Bistro<br />
*Le café<br />
*La cafétéria<br />
*Trapeza (discussions)<br />
*Discussions<br />
*autres?<br />
<br />
--[[Utilisateur:Inistea|Inistea]] 28 avril 2008 à 14:28 (UTC)<br />
<br />
== Page de Discussions ==<br />
<br />
Bonjour,<br />
<br />
Pour le nom de la page de discussions '''Trapeza''' me semble intéressant car utilisé dans les autres versions d'OrthodoxWiki. La traduction française semble être '''Réfectoire''', donc la page pourrait prendre le nom de '''Le Réfectoire'''. Autre idée : '''La Cafétéria''' ou '''La Cantine'''. --[[Utilisateur:Akarige|Akarige]] 2 mai 2008 à 12:16 (UTC)<br />
<br />
:C'est ici, donc La Cafétéria. Si une opinion se forme, on vera bien. --[[Utilisateur:Inistea|Inistea]] 19 mai 2008 à 20:49 (UTC)<br />
<br />
PROPOSITION D'UN NOM POUR LA PAGE DE DISCUSSION Je propose d'adopter le nom TRAPEZA pour toutes les pages de discussion du projet OrthodoxWiki, dans toutes les langues. La raison est qu'il faut adopter, autant que possible, dans le monde orthodoxe, des termes communs pourque nous puissions communiquer entre nous. L'orthodoxie est devenue trop "nationale", les orthodoxes ne pouvant plus communiquer entre eux que difficilement, à cause de la multiplicité de leurs langues liturgiques et de transmission de l'information: slavon, grec, arabe, roumain, géorgien, anglais etc... Essayons de trouver, au moins pour les espaces communs de communication, des termes communs comme Trapeza. L'intérêt de ce mot vient du fait qu'il est grec et que cette langue est celle dans laquelle le nouveau testament a été écrit, et la langue officielle de l'Etat Byzantin lequel a donné naissance à la structure et à la tradition de l'Eglise orthodoxe. Signature: negib.geahchan (16 décembre 2008)<br />
<br />
:Merci d'avoir exprimé votre opinion à ce sujet. Mon propre avis pour le nom de la page de discussion est celui d'un étranger à la langue française (je suis roumain), donc je ne lui donne pas de poids. Pourtant, je crois que c'est bien d'attendre la constitution d'une communauté active ici avant de changer le nom. --[[Utilisateur:Inistea|Inistea]] 16 décembre 2008 à 23:17 (UTC)<br />
<br />
==Questions==<br />
Bonjour – et salut à tous. Je suis très heureuse de voir lancé le projet français de l’OrthodoxWiki. Je m’excuse d’être la première à commencer les discussions, mais voici déjà quelques questions que je me pose :<br />
<br />
:quelle est la traduction de la Bible qui est préférée par les Orthodoxes francophones ?<br />
:quels sont les dictionnaires recommandés, s’il y en a ?<br />
:est-ce qu’il faut inclure dans les articles les références aux rites occidental ou gallicain ?<br />
:qu’est-ce qu’on fait pour les traduction des textes liturgiques ? Est-ce qu’il y a des traductions « officielles », établies en Français ? <br />
Merci. [[Utilisateur:Kamasarye|Kamasarye]] 13 avril 2008 à 14:19 (UTC)<br />
<br />
:Bonjour. C'est dommage qu'il n'y ait pas eu de réponse à tes questions. Je crois que le problème est réel : il ne semble pas y avoir de traduction officielle pour les offices.<br />
<br />
En ce qui concerne la Bible, j'ai lu sur le Forum orthodoxe francophone, sur un message laissé par Lecteur Claude : <br />
:"le père Denis Guillaume, qui a tout de même traduit en français tous les textes scripturaires lus à l'église (Parémies, Apôtre et Evangéliaire), signale que, de toutes les éditions françaises du Nouveau Testament qu'il a eu entre les mains, la plus fidèle au texte grec est la Darby. C'est une traduction extrêmement littérale de la Bible faite au XIXème siècle par John Nelson Darby, cet ancien ministre anglican devenu le leader des "Frères étroits" ou darbystes. Darby avait fait une traduction complète de la Bible de l'hébreu et du grec vers (excusez du peu) l'anglais, le français et l'allemand! Cette Bible Darby, peu connue du grand public, est tenue en haute estime dans les milieux protestants fondamentalistes. Un ami docteur en études bibliques, calviniste libéral et donc peu suspect de sympathies pour le darbysme, m'a dit, lorsque je lui ai fait part de ce qu'avait écrit le père Denis Guillaume à propos de la qualité de la traduction Darby, que cela ne l'étonnait pas et que c'était en effet une traduction très fidèle au texte." (lu à cette page : http://www.forum-orthodoxe.com/~forum/viewtopic.php?t=804&highlight=bible+traduction+septante)<br />
<br />
Mais je ne suis pas spécialiste sur la question et je ne peux que rapporter l'avis des autres.<br />
<br />
Pour l'Ancien Testament, il faudrait pouvoir se référer à la traduction de la Septante. Elle a été entreprise aux éditions du Cerf, mais ce n'est pas vraiment un format poche... Pour les psaumes, le choix est meilleur : il y a la traduction du Père Deseille et celle de la moniale Anastasia. Si je suis incapable de juger avec compétence de leur qualité, ce sont bien des traductions entreprises par des orthodoxes. [[Utilisateur:Olivier.sbd|Olivier.sbd]] 17 août 2008 à 16:33 (UTC)<br />
<br />
PROPOSITION D'UN NOM POUR LA PAGE DE DISCUSSION<br />
Je propose d'adopter le nom TRAPEZA pour toutes les pages de discussion du projet OrthodoxWiki, dans toutes les langues. La raison est qu'il faut adopter, autant que possible, dans le monde orthodoxe, des termes communs pourque nous puissions communiquer entre nous. L'orthodoxie est devenue trop "nationale", les orthodoxes ne pouvant plus communiquer entre eux que difficilement, à cause de la multiplicité de leurs langues liturgiques et de transmission de l'information: slavon, grec, arabe, roumain, géorgien, anglais etc... Essayons de trouver, au moins pour les espaces communs de communication, des termes communs comme Trapeza. L'intérêt de ce mot vient du fait qu'il est grec et que cette langue est celle dans laquelle le nouveau testament a été écrit, et la langue officielle de l'Etat Byzantin lequel a donné naissance à la structure et à la tradition de l'Eglise orthodoxe. Signature: neggea (16 décembre 2008)<br />
<br />
==Bonne Année 2009==<br />
Bon Nouvel An à tous et à chacun. --[[Utilisateur:Inistea|Inistea]] 31 décembre 2008 à 18:21 (UTC)<br />
<br />
<br />
== Joyeuses Pâques 2009 ==<br />
<br />
Le Christ est ressucité. Je souhaite une très joyeuse fête à tous les lecteurs de OrthodoxWiki, comme à tous ceux qui contribuent à sa rédaction.<br />
--[[Utilisateur:Negib.geahchan|Négib E. Geahchan]] 19 avril 2009 à 09:36 (UTC)</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Paroisse_Sainte_Catherine_(Beyrouth,_Liban)&diff=3708Paroisse Sainte Catherine (Beyrouth, Liban)2009-04-10T06:06:27Z<p>Negib.geahchan : </p>
<hr />
<div>[[Image:Iconostase de l'Eglise Sainte Catherine S.JPG|thumb|300px|right|L'iconostase de l'Eglise Sainte Catherine à Beyrouth]]La '''paroisse Sainte Catherine''' se situe à [[Métropole grecque orthodoxe de Beyrouth|Beyrouth]] (Liban), dans le district d'Achrafieh, région comprenant une grande communauté grecque orthodoxe de la ville de Beyrouth, capitale du Liban.<br />
<br />
La [[paroisse]] Sainte Catherine est l'une des onze paroisses qui dépendent de la juridiction de la [[Métropole Grecque Orthodoxe de Beyrouth]] et ses dépendances.<br />
<br />
==Lieu ==<br />
L'[[église]] Sainte Catherine se situe dans le '''[[Monastère de Sainte Catherine]]''' qui comprend '''l'[[Ecole Zahret El Ihsan]]'''. L'église sert à la fois le Monastère et la [[paroisse]]. <br />
<br />
L'adresse du [[Monastère]] est la suivante: Rue Zahret El Ihsan, Achrafieh, Beyrouth, Liban.<br />
<br />
<br />
<br />
==Histoire de la paroisse==<br />
[[Image:Archimandrite Seraphim.jpg|thumb|300px|left|L'archimandrite Séraphim devant l'autel]]Depuis la fondation de l'école Zahret el Ihsan et du Monastère de Sainte Catherine dans le dernier quart du XIXème siècle, '''une grande salle centrale''' servait de lieu de culte aux moniales, aux élèves de l'école et aux orphelines qu'hébergeait le couvent. Les offices religieux, à l’exception de l'[[Eucharistie]], étaient tous célébrés dans ce local, alors que, pour les messes du dimanche et des fêtes, les moniales et les élèves se rendaient à pied aux deux églises voisines de Saint Nicolas et Saint Dimitri. Certains offices, et particulièrement [[l’Acathiste de la Mère de Dieu]] (= office des Louanges appelé Χαιρέτισμα) chanté les vendredis soir du [[grand Carême]] et les [[Lamentations au tombeau]] (= Matines du Grand Samedi appelées Επιτάφιος Θρήνος, célébrées le vendredi soir) attiraient de très nombreux fidèles venant des différentes régions de Beyrouth.<br />
Le 22 avril 1950, 18 ans après le décès de la fondatrice du monastère l’higoumène (= supérieure du couvent) Mère [[Marie (Geahchan)]] et trois ans après le décès de la grande bienfaitrice de Zahret El Ihsan Mme Emilie Sursock, la grande salle de prière fut consacrée église du monastère par le [[métropolite]] de Beyrouth, Mgr [[Elia (né Saliby)de Beyrouth|'''Elia (né Saliby)''']]. Au début de la guerre civile du Liban, et plus précisément en 1976, l'église devint paroissiale quand le métropolite Elia (né Saliby) nomma le père Elia (né Issa; 1916 - 2003) pasteur de l'église et de la nouvelle paroisse, et M. Elias Geahchan (1910 - 2006) mandataire de l'église. Le [[prêtre]] Elia Issa serva la paroisse jusqu'à son décès, et fut promu plus tard en 1994 au titre d'[[Archimandrite]] par le métropolite de Beyrouth, Mgr [[Elias (Audi) de Beyrouth|Elias (né Audi)]]. <br />
<br />
'''L'archimandrite Séraphim (né Bardawil)''' est à l'heure actuelle le pasteur de cette paroisse, et est secondé dans ses tâches par le père Stéphanos (né Abdelnour).<br />
<br />
== Structure ==<br />
[[Image:Les limites géographiques de la paroisse Sainte Catherine S.jpg|thumb|500px|right|Limites géographiques de la paroisse, située dans le district d'Achrafieh]]La paroisse compte environ '''550 ménages''' habitant un quartier de l'Est de Beyrouth, situé dans le district d'Achrafieh.Elle est limitée à l'ouest par la [[Paroisse Annonciation de Notre Dame (Beyrouth, Liban)|paroisse Annonciation de Notre Dame]], au nord par la [[Paroisse Saint Nicolas (Beyrouth, Liban)|paroisse Saint Nicolas]], et à l'est par la [[Paroisse Saint Dimitri (Beyrouth, Liban)|paroisse Saint Dimitri]] et la [[Paroisse Présentation de Notre Dame (Beyrouth, Liban)|paroisse Présentation de Notre Dame]].<br />
<br />
== Offices religieux==<br />
La '''[[Divine Liturgie]]''' est célébrée:<br />
*le dimanche matin à 9h30', précédée par les '''[[Matines]]''' à 8h30'<br />
*le samedi matin à 8h30', précédée par les '''Matines''' à 7h30'<br />
*le mercredi soir à 18h00'<br />
Les '''[[Vêpres]]''' sont célébrées le samedi soir à 17h00'.<br />
<br />
== Fête patronale==<br />
La paroisse fête la '''[[Sainte Catherine d'Alexandrie]]''' (Η Αίγα Αίκαθερίνα της Αλεξανδρία) le '''25 novembre'''. Les Vêpres, les Matines et la Divine Liturgie sont alors célébrées par son Eminence le Métropolite de Beyrouth et ses Dépendances.<br />
[[Catégorie:Paroisses au Liban]]<br />
<br />
--[[Utilisateur:Negib.geahchan|Négib E. Geahchan]] 28 mars 2009 à 19:48 (UTC)--</div>Negib.geahchanhttps://fr.orthodoxwiki.org/index.php?title=Paroisse_Sainte_Catherine_(Beyrouth,_Liban)&diff=3700Paroisse Sainte Catherine (Beyrouth, Liban)2009-03-28T19:48:13Z<p>Negib.geahchan : /* Fête patronale */</p>
<hr />
<div>[[Image:Iconostase de l'Eglise Sainte Catherine S.JPG|thumb|300px|right|L'iconostase de l'Eglise Sainte Catherine à Beyrouth]]La '''paroisse Sainte Catherine''' se situe à [[Métropole grecque orthodoxe de Beyrouth|Beyrouth]] (Liban), dans le district d'Achrafieh, région comprenant une grande communauté grecque orthodoxe de la ville de Beyrouth, capitale du Liban.<br />
<br />
La [[paroisse]] Sainte Catherine est l'une des onze paroisses qui dépendent de la juridiction de la [[Métropole Grecque Orthodoxe de Beyrouth]] et ses dépendances.<br />
<br />
==Lieu ==<br />
L'[[église]] Sainte Catherine se situe dans le '''[[Monastère de Sainte Catherine]]''' qui comprend '''l'[[Ecole Zahret El Ihsan]]'''. L'église sert à la fois le Monastère et la [[paroisse]]. <br />
<br />
L'adresse du [[Monastère]] est la suivante: Rue Zahret El Ihsan, Achrafieh, Beyrouth, Liban.<br />
<br />
<br />
<br />
==Histoire de la paroisse==<br />
[[Image:Archimandrite Seraphim.jpg|thumb|300px|left|L'archimandrite Séraphim devant l'autel]]Depuis la fondation de l'école Zahret el Ihsan et du Monastère de Sainte Catherine dans le dernier quart du XIXème siècle, '''une grande salle centrale''' servait de lieu de culte aux moniales, aux élèves de l'école et aux orphelines qu'hébergeait le couvent. Les offices religieux, à l’exception de l'[[Eucharistie]], étaient tous célébrés dans ce local, alors que, pour les messes du dimanche et des fêtes, les moniales et les élèves se rendaient à pied aux deux églises voisines de Saint Nicolas et Saint Dimitri. Certains offices, et particulièrement [[l’Acathiste de la Mère de Dieu]] (= office des Louanges appelé Χαιρέτισμα) chanté les vendredis soir du [[grand Carême]] et les [[Lamentations au tombeau]] (= Matines du Grand Samedi appelées Επιτάφιος Θρήνος, célébrées le vendredi soir) attiraient de très nombreux fidèles venant des différentes régions de Beyrouth.<br />
Le 22 avril 1950, 18 ans après le décès de la fondatrice du monastère l’higoumène (= supérieure du couvent) Mère [[Marie (Geahchan)]] et trois ans après le décès de la grande bienfaitrice de Zahret El Ihsan Mme Emilie Sursock, la grande salle de prière fut consacrée église du monastère par le [[métropolite]] de Beyrouth, Mgr [[Elia (né Saliby)de Beyrouth|'''Elia (né Saliby)''']]. Au début de la guerre civile du Liban, et plus précisément en 1976, l'église devint paroissiale quand le métropolite Elia (né Saliby) nomma le père Elia (né Issa; 1916 - 2003) pasteur de l'église et de la nouvelle paroisse, et M. Elias Geahchan (1910 - 2006) mandataire de l'église. Le [[prêtre]] Elia Issa serva la paroisse jusqu'à son décès, et fut promu plus tard en 1994 au titre d'[[Archimandrite]] par le métropolite de Beyrouth, Mgr [[Elias (Audi) de Beyrouth|Elias (né Audi)]]. <br />
<br />
'''L'archimandrite Séraphim (né Bardawil)''' est à l'heure actuelle le pasteur de cette paroisse, et est secondé dans ses tâches par le père Stéphanos (né Abdelnour).<br />
<br />
== Structure ==<br />
[[Image:Les limites géographiques de la paroisse Sainte Catherine S.jpg|thumb|500px|right|Limites géographiques de la paroisse, située dans le district d'Achrafieh]]La paroisse compte environ '''550 ménages''' habitant un quartier de l'Est de Beyrouth, situé dans le district d'Achrafieh.Elle est limitée à l'ouest par la [[Paroisse Annonciation de Notre Dame (Beyrouth, Liban)|paroisse Annonciation de Notre Dame]], au nord par la [[Paroisse Saint Nicolas (Beyrouth, Liban)|paroisse Saint Nicolas]], et à l'est par la [[Paroisse Saint Dimitri (Beyrouth, Liban)|paroisse Saint Dimitri]] et la [[Paroisse Présentation de Notre Dame (Beyrouth, Liban)|paroisse Présentation de Notre Dame]].<br />
<br />
== Offices religieux==<br />
La '''[[Divine Liturgie]]''' est célébrée:<br />
*le dimanche matin à 9h30', précédée par les '''[[Matines]]''' à 8h30'<br />
*le samedi matin à 8h30', précédée par les '''Matines''' à 7h30'<br />
*le mercredi soir à 18h00'<br />
Les '''[[Vêpres]]''' sont célébrées le samedi soir à 17h00'.<br />
<br />
== Fête patronale==<br />
La paroisse fête la '''[[Sainte Catherine d'Alexandrie]]''' (Η Αίγα Αίκεθερίνα της Αλεξανδρία) le '''25 novembre'''. Les Vêpres, les Matines et la Divine Liturgie sont alors célébrées par son Eminence le Métropolite de Beyrouth et ses Dépendances.<br />
[[Catégorie:Paroisses au Liban]]<br />
<br />
--[[Utilisateur:Negib.geahchan|Négib E. Geahchan]] 28 mars 2009 à 19:48 (UTC)--</div>Negib.geahchan