Maria Skobtsova : Différence entre versions
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− | + | ==Vie== | |
+ | Née dans une famille aisée de la noblesse lettone en 1891, elle reçoit le nom d’Elizaveta Pilenko. Son père meurt alors qu’elle était encore adolescente et elle devient athée. En 1906, sa mère porte toute la famille à St. Petersbourg, où elle s’implique dans les cercles intellectuels radicaux. En 1910, elle épouse un bolchévique, Dimitri Dimitri Kuzmin-Karaviev. Dans cette période de sa vie, elle s’implique activement dans les cercles littéraires et écrit de la poésie. Son premier livre, ''Tessons Scythiques'' a été une collection de poésie de cette période. Jusqu’en 1913, son mariage avec Dimitri était fini. | ||
+ | En contemplant l’humanité de Jésus - "Lui aussi, Il est mort. Il sua du sang. Ils L’ont frappé dans la figure" – elle a commencé à être attirée par le christianisme à nouveau. Elle part avec sa fille Gaïana au sud de la Russie et sa dévotion religieuse s'accroît. | ||
+ | En 1918, après la Révolution bolchévique, elle est élue maire adjointe de la ville d’Anapa au Sud de la Russie. Lorsque l’Armée Blanche s’empare d’Anapa, le maire s’enfuit, et elle devient maire. Elle est jugée comme bolchévique par l’Armée Blanche, mais le juge était l’un de ses anciens professeurs, Daniel Skobtsov. Elle est acquittée. Bientôt, les deux tombent amoureux l’un de l’autre et ils se marient. | ||
+ | Peu de temps après, la situation politique change à nouveau. Pour éviter le danger, Elizaveta, Daniel, Gaïana et Sophie, la mère d’Elizaveta quittent la Russie. Elizaveta était enceinte de son deuxième enfant. Ils vont d’abord en Géorgie (où naît son fils [[Georges Skobtsov|Yuri]]), puis en Yougoslavie (où naît sa fille Anastasia). Enfin, ils arrivent à Paris en 1923. Bientôt, Elizaveta commence à suivre des études théologiques et s’enngage dans le travail social. | ||
+ | En 1926, Anastasia meurt à cause de la grippe, événement terrible pour la famille. Gaïana est envoyée à une école-internat en Belgique. Le mariage de Daniel et Elizaveta commence ne plus fonctionner. Yuri finit par vivre avec Daniel et Elizaveta s’installe dans une résidence du centre de Paris, pour pouvoir travailler directement avec les plus nécessiteux. | ||
+ | Son [[évêque]] l’encourage de prendre le voile et devenir moniale, ce qu’elle fait seulement après avoir obtenu la prmesse qu’elle ne serait pas obligée de vivre dans un [[monastère|couvent]], isolée du monde. En 1932, avec la permission de Daniel Skobtov, lui est accordée le divorce ecclésiastique et elle dépose les voeux solennels. Son nom de religieuse sera Maria. Son confesseur était le père [[Serge Bulgakov]]. Plus tard, le père [[Dmitri Klepinine]] est envoyé pour servir comme chapelain de la maison. | ||
+ | La mère Maria fait de sa maison louée de Paris son "couvent." Sa porte était ouverte pour les réfugiés, les nécessiteux et seuls. Sa maison devient un centre de discussions intellectuelles et théilogiques. La théologie et le service aux pauvres allaient ensemble dans la personne de la mère Maria. | ||
− | == | + | ==La mort== |
− | + | Après la conquête de Paris par les Nazis, des Juifs viennent à la maison de la mère Marie pour demander des certificats de [[baptême]], certificats que le père Dimitri leur offrait volontiers. Beaucoup de Juifs s’installent chez eux. Iles sont abrités et aidés à s’échapper. Après un certain temps, la maison est fermée. La mère Maria, le père Dimtri, Yuri et Sophie sont arrêtés par le Gestapo. Le père Dimitri et Yuri meurent dans le camp de prisonniers de Dora. | |
+ | La mère Maria est envoyée au camp deRavensbrück, en Allemagne. Le [[Semaine Sainte|Samedi Saint]], en 1945, la mère Maria est envoyée aux chambres à gas et entre dans la vie éternelle. On dit qu’elle avait pris la place d’un autre qui avait été désigné pour mourir ce jour-là. | ||
− | + | ==Glorification== | |
+ | La mère Maria a été [[glorification|glorifiée]] par un acte du Saint Synode du Patriarcat Oecuménique le [[16 janvier]] 2004. La glorification de la mère Maria, avec le père Dimitri, Yuri et Élie Fondaminsky a été célébrée à Paris, dans la cathédrale de St. Alexandre Nevski, le [[1 mai|1er]] et le [[2 mai|2e]] mai 2004. Leur fête est le [[20 juillet]]. | ||
− | + | ==Écrits== | |
− | + | *en: ''Mother Maria Skobtsova: Essential Writings'', trans. Richard Pevear and Larissa Volokhonsky (Orbis, 2003). ISBN 978-1570754364. | |
− | + | On trouve [http://incommunion.org/?p=86 ici] une bibliographie de l’oeuvre de la mère Maria et des ouvrages concernant sa vie et son activité. | |
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− | == | + | ==Liens externes== |
− | * | + | *en: [http://incommunion.org/category/resources/st-maria-skobtsova/ Saint Maria Skobtsova] at InCommunion.org, the website of the Orthodox Peace Fellowship |
+ | *en: [http://www.geocities.com/Athens/Parthenon/4541/links.html A Saint of Our Day: Mother Maria Skobtsova, Nun and Martyr] | ||
− | == | + | ==A lire aussi== |
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− | = | + | *fr: [http://www.pagesorthodoxes.net/saints/mere-marie/mmarie-temoignages.htm Témoignages sur la Mère Marie] |
− | *[http://www.intratext.com/IXT/ENG0113/_INDEX.HTM Types of Religious Lives] [http://jbburnett.com/resources/skobtsova_types.pdf (pdf)] by Mother Maria Skobtsova | + | *[http://incommunion.org/?p=495 Liens sur la vie et l’oeuvre de la mère Marie, dans plusieurs langues] |
− | *[http://www.berdyaev.com/skobtsova/imitatio_Bogomater.html Concerning the Emulation of the Mother of God (Journal Put')] | + | *en: [http://www.intratext.com/IXT/ENG0113/_INDEX.HTM Types of Religious Lives] [http://jbburnett.com/resources/skobtsova_types.pdf (pdf)] by Mother Maria Skobtsova |
− | *[http://www.berdyaev.com/skobtsova/veneratio_Bogomater.html Veneration of the Mother of God] | + | *en: [http://www.berdyaev.com/skobtsova/imitatio_Bogomater.html Concerning the Emulation of the Mother of God (Journal Put')] |
− | *[http://www.berdyaev.com/skobtsova/pauperes_spiritu.html The Poor in Spirit] | + | *en: [http://www.berdyaev.com/skobtsova/veneratio_Bogomater.html Veneration of the Mother of God] |
− | *[http://www.berdyaev.com/skobtsova/suffering_cross.html Suffering and the Cross] | + | *en: [http://www.berdyaev.com/skobtsova/pauperes_spiritu.html The Poor in Spirit] |
+ | *en: [http://www.berdyaev.com/skobtsova/suffering_cross.html Suffering and the Cross] | ||
[[Category:Martyrs]] | [[Category:Martyrs]] |
Version du 20 décembre 2009 à 16:31
La Sainte et glorieuse vénérable martyre Maria Skobtsova (connue aussi comme Sainte Marie de Paris ou la Mère Maria) a été une moniale et martyre qui a vécu à Paris au début du XXe siècle in the early twentieth century. Elle encourageait l’hospitalité et l’amour du prochain, souvent dans des termes très nets. Elle considérait ceci d’être le fondement de l’Évangile et c’est à ce principe qu’elle a dédié sa vie. Elle est souvent comparée à Dorothy Day, une romanp-catholique qui a fondé le mouvement catholique ouvrier. Sainte Marie a été martyrisée dans la prison de Ravensbrück. Elle a été glorifiée (canonisée) par l’Église de Constantinople le 16 janvier 2004 avec ses compagnons, le prêtre Dmitri Klepinine, son fils Georges (Yuri) Skobtsov et Élie Fondaminsky. Ils sont fêtés le 20 juillet.
Vie
Née dans une famille aisée de la noblesse lettone en 1891, elle reçoit le nom d’Elizaveta Pilenko. Son père meurt alors qu’elle était encore adolescente et elle devient athée. En 1906, sa mère porte toute la famille à St. Petersbourg, où elle s’implique dans les cercles intellectuels radicaux. En 1910, elle épouse un bolchévique, Dimitri Dimitri Kuzmin-Karaviev. Dans cette période de sa vie, elle s’implique activement dans les cercles littéraires et écrit de la poésie. Son premier livre, Tessons Scythiques a été une collection de poésie de cette période. Jusqu’en 1913, son mariage avec Dimitri était fini. En contemplant l’humanité de Jésus - "Lui aussi, Il est mort. Il sua du sang. Ils L’ont frappé dans la figure" – elle a commencé à être attirée par le christianisme à nouveau. Elle part avec sa fille Gaïana au sud de la Russie et sa dévotion religieuse s'accroît. En 1918, après la Révolution bolchévique, elle est élue maire adjointe de la ville d’Anapa au Sud de la Russie. Lorsque l’Armée Blanche s’empare d’Anapa, le maire s’enfuit, et elle devient maire. Elle est jugée comme bolchévique par l’Armée Blanche, mais le juge était l’un de ses anciens professeurs, Daniel Skobtsov. Elle est acquittée. Bientôt, les deux tombent amoureux l’un de l’autre et ils se marient. Peu de temps après, la situation politique change à nouveau. Pour éviter le danger, Elizaveta, Daniel, Gaïana et Sophie, la mère d’Elizaveta quittent la Russie. Elizaveta était enceinte de son deuxième enfant. Ils vont d’abord en Géorgie (où naît son fils Yuri), puis en Yougoslavie (où naît sa fille Anastasia). Enfin, ils arrivent à Paris en 1923. Bientôt, Elizaveta commence à suivre des études théologiques et s’enngage dans le travail social. En 1926, Anastasia meurt à cause de la grippe, événement terrible pour la famille. Gaïana est envoyée à une école-internat en Belgique. Le mariage de Daniel et Elizaveta commence ne plus fonctionner. Yuri finit par vivre avec Daniel et Elizaveta s’installe dans une résidence du centre de Paris, pour pouvoir travailler directement avec les plus nécessiteux. Son évêque l’encourage de prendre le voile et devenir moniale, ce qu’elle fait seulement après avoir obtenu la prmesse qu’elle ne serait pas obligée de vivre dans un couvent, isolée du monde. En 1932, avec la permission de Daniel Skobtov, lui est accordée le divorce ecclésiastique et elle dépose les voeux solennels. Son nom de religieuse sera Maria. Son confesseur était le père Serge Bulgakov. Plus tard, le père Dmitri Klepinine est envoyé pour servir comme chapelain de la maison. La mère Maria fait de sa maison louée de Paris son "couvent." Sa porte était ouverte pour les réfugiés, les nécessiteux et seuls. Sa maison devient un centre de discussions intellectuelles et théilogiques. La théologie et le service aux pauvres allaient ensemble dans la personne de la mère Maria.
La mort
Après la conquête de Paris par les Nazis, des Juifs viennent à la maison de la mère Marie pour demander des certificats de baptême, certificats que le père Dimitri leur offrait volontiers. Beaucoup de Juifs s’installent chez eux. Iles sont abrités et aidés à s’échapper. Après un certain temps, la maison est fermée. La mère Maria, le père Dimtri, Yuri et Sophie sont arrêtés par le Gestapo. Le père Dimitri et Yuri meurent dans le camp de prisonniers de Dora. La mère Maria est envoyée au camp deRavensbrück, en Allemagne. Le Samedi Saint, en 1945, la mère Maria est envoyée aux chambres à gas et entre dans la vie éternelle. On dit qu’elle avait pris la place d’un autre qui avait été désigné pour mourir ce jour-là.
Glorification
La mère Maria a été glorifiée par un acte du Saint Synode du Patriarcat Oecuménique le 16 janvier 2004. La glorification de la mère Maria, avec le père Dimitri, Yuri et Élie Fondaminsky a été célébrée à Paris, dans la cathédrale de St. Alexandre Nevski, le 1er et le 2e mai 2004. Leur fête est le 20 juillet.
Écrits
- en: Mother Maria Skobtsova: Essential Writings, trans. Richard Pevear and Larissa Volokhonsky (Orbis, 2003). ISBN 978-1570754364.
On trouve ici une bibliographie de l’oeuvre de la mère Maria et des ouvrages concernant sa vie et son activité.
Liens externes
- en: Saint Maria Skobtsova at InCommunion.org, the website of the Orthodox Peace Fellowship
- en: A Saint of Our Day: Mother Maria Skobtsova, Nun and Martyr
A lire aussi
- fr: Témoignages sur la Mère Marie
- Liens sur la vie et l’oeuvre de la mère Marie, dans plusieurs langues
- en: Types of Religious Lives (pdf) by Mother Maria Skobtsova
- en: Concerning the Emulation of the Mother of God (Journal Put')
- en: Veneration of the Mother of God
- en: The Poor in Spirit
- en: Suffering and the Cross