Église orthodoxe

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Du mot grec ekklesia, qui signifie «assemblée du peuple». Il correspond a un mot hébreu qahal, qui désigne l’assemblée liturgique d’Israël. L’église est, en effet, le rassemblement des hommes appelés par Dieu. Lorsque Jésus-Christ, le Fils de Dieu incarné, commença sur terre Son oeuvre du salut, Il fut entouré de disciples, d’apôtres. C'est sur eux que fut envoyé l'Esprit Saint le jour de la Pentecôte et cette communauté, des lors, constitua la première Église. La vie des premières années de cette communauté chrétienne est décrite dans le livre des Actes des Apôtres. Depuis, l'Église vit sur le témoignage des Apôtres et grâce a l'Esprit Saint qui demeure en elle. Elle est donc sainte et apostolique et elle appelle tous les hommes a elle. C'est la même église, une, sainte, catholique, apostolique, qui existe aujourd'hui et contre laquelle « les portes de l'enfer ne prévaudront jamais » (Mathieu 16, 18). Elle est l’édifice construit de pierres vivantes.


L’église orthodoxe ou l'orthodoxie (en grec Ὀρθοδοξία signifiant la pensée droite) descend en droite ligne des premières communautés chrétiennes fondées par les apôtres de Jésus dans les provinces orientales de l'Empire romain et compte aujourd'hui quelque 350 millions de fidèles. Elle est organisée en de nombreuses Églises territoriales (et non nationales) qui forment ensemble l'« Église orthodoxe » ou « Communion orthodoxe » fidèle à la théologie des sept conciles du premier millénaire chrétien et au droit canon qui en découle. Jusqu'à partir de l'époque carolingienne et officiellement plus du tout à partir du schisme de 1054, la plupart des Églises d'Occident (Église romaine comprise) furent elles aussi orthodoxes, c'est-à-dire conformes à la théologie et au droit canon des sept conciles du premier millénaire. Suite à l'invasion de l'Irlande ordonnée à Henri II Plantagenet par le pape de Rome Hadrien IV dans sa bulle Laudabiliter, au Synode de Cashel de 1172, ce roi Anglais forcera l'Église d'Irlande à se soumettre au pouvoir romain, faisant ainsi disparaître la dernière Église orthodoxe d'Occident.

Les Églises fidèles aux sept conciles, donc orthodoxes, sont présentes dans l'antique zone de culture grecque, c'est-à-dire dans la zone orientale du bassin de la Méditerranée, Palestine, Liban, Égypte, Turquie, Irak, Syrie, Éthiopie, Arménie, Soudan, voir (Portail:Chrétiens d'Orient) . Ces Églises sont aussi concentrées dans les zones de peuplement slave (Russie, Ukraine, Biélorussie, Bulgarie, Serbie, Monténégro, Macédoine) ainsi qu'en Géorgie, en Roumanie et bien sûr en Grèce. Elles sont réparties dans le monde entier au travers de la diffusion (diaspora, terme politique, non-théologique) des communautés d'origine et par le biais de convertis. Ce groupe d'Églises (ou plutôt : ces Églises en inter-communion) partage une compréhension, un enseignement et des offices suivant le rite de l'Empire romain d'orient [1]et se considèrent comme faisant partie d'une seule et même Église. La Bible et la Liturgie sont lues dans les langues nationales actuelles ou anciennes (araméen, arménien classique, grec ancien, vieux-slave).

Les Églises orthodoxes représentent dans le monde la troisième plus grande confession chrétienne en nombre de fidèles après l'Église catholique-romaine, la Communion Anglicanne et avant les Dénominations protestantes.


Références

  1. Le rite dit "byzantin" est quasiment le seul rite observé dans les Églises des sept conciles, à l'exception notable de a. quelques communautés de plusieurs dizaines de milliers de fidèles entrées à partir des années 1960 dans l'Orthodoxie, issues de la tradition anglicane aux USA (épiscopalienne ou continuing anglican), qui relèvent du doyenné de rite occidental du Patriarcat d'Antioche et de tout l'Orient tout en conservant l'essentiel du rite d'origine romaine pour leurs offices, avec approbation du Saint-Synode de 1958. b. quelques communautés au sein de l'Église Orthodoxe Russe hors frontières (EORHF), et donc du Patriarcat de Moscou depuis la réunification de mai 2007, communautés essentiellement monastiques, de tradition bénédictine ou ex-anglicane, aux liturgies approuvées depuis le Saint-Synode de 1871, communautés relevant directement du métropolite-primat de l'EORHF.