Grégoire le Théologien : Différence entre versions

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[[Image:Gregory the Theologian.jpg|right|thumb|Saint Grégoire le Théologien.]]
[[Image:Gregory the Theologian.jpg|right|thumb|St. Grégoire le Théologien]]
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Notre père parmi les saints '''Grégoire le Théologien''', également connu sous les appellations de '''Grégoire de Nazianze''', en {{Lang-el|Γρηγόριος ὁ Ναζιανζηνός}}, (bien que ce nom fasse référence de façon plus appropriée à son père) et '''Grégoire le Jeune''', a été un éminent [[Pères apostoliques|père]] et maître de l’Église. Sa fête est célébrée le [[25 janvier]] et celle de la translation de ses reliques le [[19 janvier]]. Avec les saints [[Basile le Grand]] et [[Jean Chrysostome]], il est compté parmi les [[Trois saints hiérarques]], dont la fête est célébrée le [[30 janvier]]. Saint Grégoire est également connu comme l'un des [[Pères cappadociens]].
Our father among the [[saint]]s '''Grégoire le Théologien''', also known as '''Grégoire de Nazianze''' (though that name more appropriately refers to his father) et '''Grégoire le Jeune''', was a great father and teacher of the Church. His [[feast day]] is celebrated le [[25 janvier]] and that of the translation of his [[reliques]] le [[19 janvier]]. With Sts. [[Basile le Grand]] and [[Jean Chrysostome]], he is numbered among the [[Three Holy Hierarchs]], whose feast day is celebrated on [[January 30]]. St. Gregory is also known as one of the [[Cappadocian Fathers]].
 
  
 
==Vie==
 
==Vie==
He was born in 329 in Arianzus, a village of the second district of Cappadocia, not far from Nazianzus. His father, who later became [[Bishop]] of Nazianzus, was named [[Gregory Nazianzen the Elder|Gregory]] (commemorated [[January 1|Jan. 1]]), and his mother was named [[Nonna]] ([[August 5|Aug. 5]]); both are among the saints, and so are his brother Caesarius ([[March 9|Mar. 9]]) and his sister [[Gorgonia]] ([[February 23|Feb. 23]]).
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Il est né en 329 en Arianzus, un village de la deuxième circonscription de la Cappadoce, non loin de Nazianze. Son père, nommé Grégoire est devenu plus tard évêque de Nazianze, (il est commémoré le [[1 janvier]]), et sa mère  Nonna ([[5 août]]) ; tous les deux sont parmi les saints, ainsi que son frère Césaire ([[9 mars]]) et sa sœur Gorgonia ([[23 février]]).
  
At first he studied in [[Césarée]] of Palestine, then in Alexandria, and finally in Athens. As he was sailing from Alexandria to Athens, a violent sea storm put in peril not only his life but also his salvation, since he had not yet been [[baptism|baptized]]. With tears and fervor he besought God to spare him, vowing to dedicate his whole self to Him, and the tempest gave way to calm. At Athens St. Gregory was later joined by St. [[Basil the Great]], whom he already knew, but now their acquaintanceship grew into a lifelong brotherly love. Another fellow student of theirs in Athens was the young Prince Julian, who later as emperor was called the [[Apostate]] because he denied Christ and did all in his power to restore paganism. Even in Athens, before Julian had thrown off the mask of piety, St. Gregory saw what an unsettled mind he had, and said, "What an evil the Roman State is nourishing" (Orat. V, 24, PG 35:693).
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Au début, il a étudié à [[Césarée de Palestine]], puis à Alexandrie, et enfin à Athènes. Comme il naviguait d'Alexandrie à Athènes, une tempête de mer violente mit en péril non seulement sa vie mais aussi son salut, car il n’avait pas encore été baptisé. Avec des larmes et une grande ferveur il implora Dieu de l’épargner, promettant de se consacrer entièrement à Lui, et la tempête fit place au calme. A Athènes Saint Grégoire a été rejoint plus tard par saint Basile le Grand, qu'il connaissait déjà, mais leur connaissance mutuelle s'était alors approfondie dans un amour fraternel qui allait durer toute la vie. Un autre de leur collègue étudiant à Athènes était le jeune prince Julien, qui plus tard comme empereur a été appelé l'Apostat parce qu'il a renié le [[Jésus Christ|Christ]] et a fait tout ce qui était en son pouvoir pour restaurer le paganisme. Même à Athènes, avant que Julien n’ait jeté le masque de la piété, saint Grégoire avait décelé l'esprit instable qu'il avait, et avait dit : « Quel mal l'État romain nourrit » (''Orat''. V, 24, PG 35: 693).
  
After their studies at Athens, Gregory became Basil's fellow [[ascetic]], living the monastic life together with him for a time in the [[hermit]]ages of Pontus. His father [[ordination|ordained]] him [[presbyter]] of the Church of Nazianzus, and St. Basil consecrated him Bishop of Sasima (or Zansima), which was in the [[archdiocese]] of Caesarea. This consecration was a source of great sorrow to Gregory and a cause of misunderstanding between him and Basil, but his love for Basil remained unchanged, as can be plainly seen from his ''Funeral Oration on Saint Basil'' (Orat. XLIII).
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Après leurs études à Athènes, Grégoire est devenu le compagnon ascétique de Basile, vivant avec lui la [[Monachisme|vie monastique]] pour un temps dans les ermitages du Pont. Son père l'a ordonné [[prêtre]] de l'Église de Nazianze et saint Basile le consacra [[évêque]] de Sasima (ou Zansima), dans l'archidiocèse de Césarée. Cette consécration fut une source de grande tristesse pour Grégoire et une cause de malentendu entre lui et Basile, mais son amour pour Basile en resta inchangé, comme on peut bien le voir dans son oraison funèbre à Saint Basile (''Orat.'' XLIII).
  
About the year 379, St. Gregory came to the assistance of the [[Church of Constantinople]], which had already been troubled for forty years by the [[Arianism|Arians]]; by his supremely wise words and many labors he freed it from the corruption of [[heresy]]. He was elected archbishop of that city by the [[Second Ecumenical Council]], which assembled there in 381, and condemned [[Macedonius I of Constantinople|Macedonius]], Archbishop of Constantinople, as an enemy of the [[Holy Spirit]]. When St. Gregory came to Constantinople, the Arians had taken all the churches, and he was forced to serve in a house chapel dedicated to St. Anastasia the [[Martyr]]. From there he began to preach his famous five [[sermon]]s on the [[Trinity]], called the ''Triadica''. When he left Constantinople two years later, the Arians did not have one church left to them in the city. St. Meletius of Antioch (see [[February 12|Feb. 12]]), who was presiding over the Second Ecumenical Council, died in the course of it, and St. Gregory was chosen in his stead; there he distinguished himself in his expositions of dogmatic theology.
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Vers l'an 379, saint Grégoire est venu à l'aide de l’Église de [[Constantinople]], qui était déjà troublée depuis quarante ans par les [[Arius|ariens]] ; par ses paroles suprêmement sages et de nombreux travaux, il la libéra de la corruption de l'hérésie. Il a été élu [[archevêque]] de cette ville par le 2ème [[Concile œcuménique]], qui se réunit là-bas en 381, et qui condamna Macédonius, archevêque de Constantinople, comme un ennemi de l'[[Saint Esprit|Esprit Saint]]. Lorsque saint Grégoire est venu à Constantinople, les ariens avaient pris toutes les églises, et il a été forcé de servir dans un oratoire dédié à Sainte Anastasia, martyr. De là, il a commencé à prêcher ses cinq célèbres sermons sur la Trinité, appelés le ''Triadica''. Quand il a quitté Constantinople deux ans plus tard, les ariens n’avaient plus aucune église qui leur fut laissée dans la ville. Saint Mélèce d'Antioche (voir le [[12 février]]), qui présidait le Concile œcuménique, est décédé au cours de celui-ci, et saint Grégoire fut choisi à sa place ; là, il se distingua par ses propos de théologie dogmatique.
  
Having governed the Church until 382, he delivered his farewell speech-the ''Syntacterion'', in which he demonstrated the Divinity of the Son—before 150 bishops and the Emperor [[Theodosius the Great (emperor)|Theodosius the Great]]. Also in this speech he requested, and received from all, permission to retire from the See of Constantinople. He returned to Nazianzus, where he lived to the end of his life. He reposed in the Lord in 391, having lived some sixty-two years.
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Ayant gouverné l’Église jusqu'en 382, il prononça son discours d’adieu - le ''Syntacterion'', dans lequel il a démontré la divinité du Fils - devant 150 évêques et l'empereur [[Théodose le Grand]]. Également dans ce discours, il a demandé et reçu de tous la permission de se retirer du siège de Constantinople. Il revint à Nazianze, où il a vécu jusqu'à la fin de sa vie. Il mourut en 391, après avoir vécu 62 ans.
  
His extant writings, both prose and poems in every type of meter, demonstrate his lofty eloquence and his wondrous breadth of learning. In the beauty of his writings, he is considered to have surpassed the Greek writers of antiquity, and because of his God-inspired theological thought, he received the surname "Theologian." Although he is sometimes called Gregory of Nazianzus, this title belongs properly to his father; he himself is known by the Church only as Gregory the Theologian. He is especially called "Trinitarian [[Theologian]]," since in virtually every homily he refers to the Trinity and the one [[Homoousios|essence]] and nature of the [[Godhead]]. Hence, Alexius Anthorus dedicated the following verses to him:
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Ses écrits existants, à la fois prose et poèmes, démontrent sa haute éloquence et l'ampleur merveilleuse de son apprentissage. En raison de la beauté de ses écrits, il est considéré comme ayant dépassé les auteurs grecs de l'antiquité, et en raison de sa pensée théologique inspirée de Dieu, il a reçu le surnom de « théologien ». Même s'il est parfois appelé Grégoire de Nazianze, ce titre appartient proprement à son père ; il est seulement connu dans l’Église comme Grégoire le Théologien. Il est en particulier appelé « Théologien trinitaire », puisque dans pratiquement toutes ses homélies il fait référence à la [[Trinité]] et à l'une des essences et nature de la Divinité. Ainsi, Alexis Anthorus lui consacra les versets suivants :  
  
 
:Like an unwandering star beaming with splendour,
 
:Like an unwandering star beaming with splendour,
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:O Father Gregory, that our souls may be saved.
 
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En {{Lang-el|Ὁ ποιμενικὸς αὐλὸς τῆς θεολογίας σου,<br> τὰς τῶν ῥητόρων ἐνίκησε σάλπιγγας·<br> ὡς γὰρ τὰ βάθη τοῦ Πνεύματος ἐκζητήσαντι,<br>καὶ τὰ κάλλη τοῦ φθέγματος προσετέθη σοι.<br>Ἀλλὰ πρέσβευε Χριστῷ τῷ Θεῷ, Πάτερ Γρηγόριε,<br>σωθῆναι τὰς ψυχὰς ἡμῶν.}}
  
[[Kontakion]]: (Third Tone)
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[[Kondakion]]: (Third Tone)
 
:O Glorious One, you dispelled the complexities of orators with the words of your theology.  
 
:O Glorious One, you dispelled the complexities of orators with the words of your theology.  
 
:You have adorned the Church with the vesture of Orthodoxy woven from on high.  
 
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*[http://www.ec-patr.org/list/index.php?lang=en&id=34 Gregory I of Nazianzen] - [[Church of Constantinople]] website   
 
*[http://www.ec-patr.org/list/index.php?lang=en&id=34 Gregory I of Nazianzen] - [[Church of Constantinople]] website   
 
*[http://www.ccel.org/ccel/schaff/npnf207.toc.html Christian Classics Ethereal Library, Nicene and Post-Nicene Fathers, Series II, Vol. VII] Select orations (including the ''Funeral Oration on St. Basil the Great'') and letters written by Gregory
 
*[http://www.ccel.org/ccel/schaff/npnf207.toc.html Christian Classics Ethereal Library, Nicene and Post-Nicene Fathers, Series II, Vol. VII] Select orations (including the ''Funeral Oration on St. Basil the Great'') and letters written by Gregory
 
 
  
  
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[[mk:Свети Григориј Богослов]]
 
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[[en:Gregory the Theologian]]
 
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[[pt:Gregório, o Teólogo]]
 
[[ro:Grigorie Teologul]]
 
[[ro:Grigorie Teologul]]

Version actuelle datée du 19 septembre 2022 à 20:23

Saint Grégoire le Théologien.

Notre père parmi les saints Grégoire le Théologien, également connu sous les appellations de Grégoire de Nazianze, en grec: Γρηγόριος ὁ Ναζιανζηνός, (bien que ce nom fasse référence de façon plus appropriée à son père) et Grégoire le Jeune, a été un éminent père et maître de l’Église. Sa fête est célébrée le 25 janvier et celle de la translation de ses reliques le 19 janvier. Avec les saints Basile le Grand et Jean Chrysostome, il est compté parmi les Trois saints hiérarques, dont la fête est célébrée le 30 janvier. Saint Grégoire est également connu comme l'un des Pères cappadociens.

Vie

Il est né en 329 en Arianzus, un village de la deuxième circonscription de la Cappadoce, non loin de Nazianze. Son père, nommé Grégoire est devenu plus tard évêque de Nazianze, (il est commémoré le 1 janvier), et sa mère Nonna (5 août) ; tous les deux sont parmi les saints, ainsi que son frère Césaire (9 mars) et sa sœur Gorgonia (23 février).

Au début, il a étudié à Césarée de Palestine, puis à Alexandrie, et enfin à Athènes. Comme il naviguait d'Alexandrie à Athènes, une tempête de mer violente mit en péril non seulement sa vie mais aussi son salut, car il n’avait pas encore été baptisé. Avec des larmes et une grande ferveur il implora Dieu de l’épargner, promettant de se consacrer entièrement à Lui, et la tempête fit place au calme. A Athènes Saint Grégoire a été rejoint plus tard par saint Basile le Grand, qu'il connaissait déjà, mais leur connaissance mutuelle s'était alors approfondie dans un amour fraternel qui allait durer toute la vie. Un autre de leur collègue étudiant à Athènes était le jeune prince Julien, qui plus tard comme empereur a été appelé l'Apostat parce qu'il a renié le Christ et a fait tout ce qui était en son pouvoir pour restaurer le paganisme. Même à Athènes, avant que Julien n’ait jeté le masque de la piété, saint Grégoire avait décelé l'esprit instable qu'il avait, et avait dit : « Quel mal l'État romain nourrit » (Orat. V, 24, PG 35: 693).

Après leurs études à Athènes, Grégoire est devenu le compagnon ascétique de Basile, vivant avec lui la vie monastique pour un temps dans les ermitages du Pont. Son père l'a ordonné prêtre de l'Église de Nazianze et saint Basile le consacra évêque de Sasima (ou Zansima), dans l'archidiocèse de Césarée. Cette consécration fut une source de grande tristesse pour Grégoire et une cause de malentendu entre lui et Basile, mais son amour pour Basile en resta inchangé, comme on peut bien le voir dans son oraison funèbre à Saint Basile (Orat. XLIII).

Vers l'an 379, saint Grégoire est venu à l'aide de l’Église de Constantinople, qui était déjà troublée depuis quarante ans par les ariens ; par ses paroles suprêmement sages et de nombreux travaux, il la libéra de la corruption de l'hérésie. Il a été élu archevêque de cette ville par le 2ème Concile œcuménique, qui se réunit là-bas en 381, et qui condamna Macédonius, archevêque de Constantinople, comme un ennemi de l'Esprit Saint. Lorsque saint Grégoire est venu à Constantinople, les ariens avaient pris toutes les églises, et il a été forcé de servir dans un oratoire dédié à Sainte Anastasia, martyr. De là, il a commencé à prêcher ses cinq célèbres sermons sur la Trinité, appelés le Triadica. Quand il a quitté Constantinople deux ans plus tard, les ariens n’avaient plus aucune église qui leur fut laissée dans la ville. Saint Mélèce d'Antioche (voir le 12 février), qui présidait le Concile œcuménique, est décédé au cours de celui-ci, et saint Grégoire fut choisi à sa place ; là, il se distingua par ses propos de théologie dogmatique.

Ayant gouverné l’Église jusqu'en 382, il prononça son discours d’adieu - le Syntacterion, dans lequel il a démontré la divinité du Fils - devant 150 évêques et l'empereur Théodose le Grand. Également dans ce discours, il a demandé et reçu de tous la permission de se retirer du siège de Constantinople. Il revint à Nazianze, où il a vécu jusqu'à la fin de sa vie. Il mourut en 391, après avoir vécu 62 ans.

Ses écrits existants, à la fois prose et poèmes, démontrent sa haute éloquence et l'ampleur merveilleuse de son apprentissage. En raison de la beauté de ses écrits, il est considéré comme ayant dépassé les auteurs grecs de l'antiquité, et en raison de sa pensée théologique inspirée de Dieu, il a reçu le surnom de « théologien ». Même s'il est parfois appelé Grégoire de Nazianze, ce titre appartient proprement à son père ; il est seulement connu dans l’Église comme Grégoire le Théologien. Il est en particulier appelé « Théologien trinitaire », puisque dans pratiquement toutes ses homélies il fait référence à la Trinité et à l'une des essences et nature de la Divinité. Ainsi, Alexis Anthorus lui consacra les versets suivants :

Like an unwandering star beaming with splendour,
Thou bringest us by mystic teachings, O Father,
To the Trinity's sunlike illumination,
O mouth breathing with fire, Gregory most mighty.

Hymnographie

Apolytikion: (First Tone)

The pastoral flute of your theology conquered the trumpets of orators.
For it called upon the depths of the Spirit
and you were enriched with the beauty of words.
Intercede to Christ our God,
O Father Gregory, that our souls may be saved.

En grec: Ὁ ποιμενικὸς αὐλὸς τῆς θεολογίας σου,
τὰς τῶν ῥητόρων ἐνίκησε σάλπιγγας·
ὡς γὰρ τὰ βάθη τοῦ Πνεύματος ἐκζητήσαντι,
καὶ τὰ κάλλη τοῦ φθέγματος προσετέθη σοι.
Ἀλλὰ πρέσβευε Χριστῷ τῷ Θεῷ, Πάτερ Γρηγόριε,
σωθῆναι τὰς ψυχὰς ἡμῶν.

Kondakion: (Third Tone)

O Glorious One, you dispelled the complexities of orators with the words of your theology.
You have adorned the Church with the vesture of Orthodoxy woven from on high.
Clothed in this, the Church now cries out to your children, with us,
"Hail Father, the consummate theological mind."
Boîte succession:
Grégoire le Théologien
Précédé par:
Maximus?
Archbishop of Constantinople
379–381
Succédé par:
Nectarius



Source

Liens externes