Liturgie de Saint Basile le Grand : Différence entre versions

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La liturgie de saint [[Basile de Césarée|Basile]] représente une forme de la Divine [[Liturgie]] dans le christianisme orthodoxe oriental ; elle a été fixée, dans ses éléments essentiels, dès le milieu du IV<sup>e</sup> siècle. Traduite en arménien, elle a été en usage dans l’Église arménienne dès le V<sup>e</sup> siècle, et son usage était presque universel en Orient au VI<sup>e</sup> siècle. Elle fut la liturgie utilisée même à [[Constantinople]] jusqu'au VIII<sup>e</sup> ou IX<sup>e</sup> siècle. Elle ne diffère de la [[liturgie de saint Jean Chrysostome]] que par le texte des prières de l'Anaphore : le plan général de ces deux liturgies est le même.
 
La liturgie de saint [[Basile de Césarée|Basile]] représente une forme de la Divine [[Liturgie]] dans le christianisme orthodoxe oriental ; elle a été fixée, dans ses éléments essentiels, dès le milieu du IV<sup>e</sup> siècle. Traduite en arménien, elle a été en usage dans l’Église arménienne dès le V<sup>e</sup> siècle, et son usage était presque universel en Orient au VI<sup>e</sup> siècle. Elle fut la liturgie utilisée même à [[Constantinople]] jusqu'au VIII<sup>e</sup> ou IX<sup>e</sup> siècle. Elle ne diffère de la [[liturgie de saint Jean Chrysostome]] que par le texte des prières de l'Anaphore : le plan général de ces deux liturgies est le même.
 
==Authenticité==
 
==Authenticité==
 
Des témoignages nombreux et concordants permettent d'attribuer de façon certaine les prières de l'Anaphore à saint [[Basile le Grand]], [[évêque]] de Césarée de Cappadoce de 370 à 379. Le premier témoignage historique en faveur de cette authenticité apparaît dans une lettre que Pierre Diacre et d'autres moines orientaux adressent, vers 520, aux évêques d'Afrique déportés en Sardaigne ; on y trouve l'indication selon laquelle la liturgie de saint Basile est « en usage dans presque tout l'Orient », et les auteurs de cette lettre citent textuellement quelques lignes extraites de la prière d'intercession. D'autres témoignages se trouvent, entre autres, chez le théologien Léonce de Byzance, vers 531, et dans les travaux du [[Conciles Œcuméniques|Concile]] in Trullo de 692.
 
Des témoignages nombreux et concordants permettent d'attribuer de façon certaine les prières de l'Anaphore à saint [[Basile le Grand]], [[évêque]] de Césarée de Cappadoce de 370 à 379. Le premier témoignage historique en faveur de cette authenticité apparaît dans une lettre que Pierre Diacre et d'autres moines orientaux adressent, vers 520, aux évêques d'Afrique déportés en Sardaigne ; on y trouve l'indication selon laquelle la liturgie de saint Basile est « en usage dans presque tout l'Orient », et les auteurs de cette lettre citent textuellement quelques lignes extraites de la prière d'intercession. D'autres témoignages se trouvent, entre autres, chez le théologien Léonce de Byzance, vers 531, et dans les travaux du [[Conciles Œcuméniques|Concile]] in Trullo de 692.

Version actuelle datée du 30 août 2017 à 22:25

La liturgie de saint Basile représente une forme de la Divine Liturgie dans le christianisme orthodoxe oriental ; elle a été fixée, dans ses éléments essentiels, dès le milieu du IVe siècle. Traduite en arménien, elle a été en usage dans l’Église arménienne dès le Ve siècle, et son usage était presque universel en Orient au VIe siècle. Elle fut la liturgie utilisée même à Constantinople jusqu'au VIIIe ou IXe siècle. Elle ne diffère de la liturgie de saint Jean Chrysostome que par le texte des prières de l'Anaphore : le plan général de ces deux liturgies est le même.

Authenticité

Des témoignages nombreux et concordants permettent d'attribuer de façon certaine les prières de l'Anaphore à saint Basile le Grand, évêque de Césarée de Cappadoce de 370 à 379. Le premier témoignage historique en faveur de cette authenticité apparaît dans une lettre que Pierre Diacre et d'autres moines orientaux adressent, vers 520, aux évêques d'Afrique déportés en Sardaigne ; on y trouve l'indication selon laquelle la liturgie de saint Basile est « en usage dans presque tout l'Orient », et les auteurs de cette lettre citent textuellement quelques lignes extraites de la prière d'intercession. D'autres témoignages se trouvent, entre autres, chez le théologien Léonce de Byzance, vers 531, et dans les travaux du Concile in Trullo de 692.