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[[Image:Nesterov Florensky Bulgakov.jpg|thumb|300px|left|''Les philosophes Pavel Florensky et [[Sergej Bulgakov]]'', une peinture de Mikhail Nesterov (1917)]]
Ses intérêts se portaient, pendant ses études à l'Académie ecclésiastique, sur la [[philosophie]], la [[religion]], l'[[art]], le [[folklore]]et l'[[ésotérisme]] lié au courant sophilogique. Il devint un membre important du symbolisme russe. C'est aussi à cette période que commença son amitié avec [[Andrei Bely]], et qu'il publia des travaux dans les magazines "la Nouvelle Voie" (Новый Путь) et "Libra" (Весы). Il débuta aussi son travail philosophique le plus important ''La Colonne et le Fondement de la Vérité : un Essai sur la Théodicée Orthodoxe en douze lettres''. Le livre fut publié dans son intégralité seulement en 1924 mais la plus grande partie en était achevée à la fin de ses études à l'Académie en 1908.
Au cours de cette année 1908, il écrivit, sous le titre ''Le sel de la terre'', un petit livre sur le starets Isidore qui résidait au skit de Gethsémani, non loin de Sergiyev Posad, et pour lequel il avait une grande vénération.
En 1928, Florensky fut exilé à Nizhny-Novgorod. Après l'intercession de Ekaterina Peshkova (épouse de Maxime Gorky), Florensky fut autorisé à revenir à Moscou. En 1933 il fut de nouveau arrêté et condamné à dix ans dans les [[goulags]] par l'article cinquante-huit du code pénal stalinien (clauses dix et onze - "agitation contre le système soviétique" et "publication de matériels d'agitation contre le système soviétique"). Les matériels d'agitation publiés en question étaient la monographie sur la théorie de la relativité.
De 1933 à 1934, Florensky fut relégué à Skovordino, en Sibérie, où il fut chargé d'étudier le permagel. De 1934 à 1937, il fut interné au goulag des Solovki, où il fut chargé de faire fonctionner un petite unité de production d'iode et d'autre dérivés d'algues. De ces deux lieux, il entretint une correspondance régulière avec son épouse et ses enfants, avec le but principal d'assurer l'éducation de ceux-ci. Les 103 ''Lettres de Solovki'' ont été traduites en français et publiées en 2012.
Les renseignements officiels soviétique affirmèrent que Florensky mourut le [[8 décembre]] 1943 quelque part en Sibérie, mais une étude des archives du NKVD après la chute de l'URSS a montré que l'information était fausse. Florensky a été exécuté le 8 décembre [[1937]]probablement au polygone de Toksovo dans la région de Leningrad.<ref>Paul Florensky, ''Lettres de Solovki (1934-1937)'', Lausanne, 2012, p. 651</ref>
==Références et Notes==