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Le '''Grand Carême''' est la période de préparation précédant la [[Semaine Sainte]] et la fête de [[Pâques]]. Selon l'un des plus importants théologiens orthodoxesdu XX<sup>e</sup> siècle,[[ Alexandre Schmemann]] : ", « avant tout le carême est un voyage spirituel et sa destination est Pâques"» <ref>''Le Grand Carême'', Alexandre SchemannSchmemann, Abbaye de Bellefontaine,1974.</ref>. Historiquement, l'objectif initial du carême pré-pascal (maintenant connu sous le nom de Grand Carême) était la préparation, par le [[jeûne]] et la [[prière]], des [[catéchumène]]s à leur baptême et à leur entrée dans l'Église, qui se faisait traditionnellement le jour de Pâques.
La période du Grand Carême est caractérisée par l'abstention de certains aliments, l'intensification de l'aumône, des offices religieux ainsi que de l'effort personnel pour agir en conformité avec la volonté de Dieu et persévérer dans la prière. Les aliments dont on s'abstient habituellement sont la viande, les produits laitiers, le poisson, le vin et l'huile. Étant donné que le jeûne est strictement interdit canoniquement le jour du Sabbat et le jour du Seigneur, le vin et l'huile sont autorisés les samedis et dimanches. Si la fête de l'[[Annonciation]] se situe pendant le Grand Carême, le poisson, le vin et l'huile sont autorisés ce jour-là. L'importance et la rigueur du [[carême]] dans l'Église orthodoxe est à la mesure de l'importance qu'elle porte accorde à la fête de Pâques.<ref>"« Toute la liturgie de l'Église est ordonnée autour de Pâques, et, ainsi, l'année liturgique, c'est-à-dire la succession des saisons et des fêtes, devient un voyage, un pèlerinage vers Pâques, vers la Fin qui est en même temps le Commencement : fin de ce qui est vieux, commencement de la vie nouvelle, un passage constant de ce monde au Royaume déjà révélé en Christ" », in ''Le Grand Carême'', Alexandre SchemannSchmemann, Abbaye de Bellefontaine,1974.</ref> .
C'est en effet lors de la fête de Pâques que se rassemble le plus grand nombre de fidèles dans les pays de tradition orthodoxe ; c'est parfois, bien plus qu'à Noël (contrairement aux pays occidentaux de tradition catholique), le seul jour de fête où viennent même ceux qui ne pratiquent pas habituellement.
Dans l'Orthodoxie comme dans le culte occidental, le Grand Carême dure 40 jours ; mais contrairement à l'Occident, les dimanches sont inclus dans ce nombre. Le début du Grand Carême est fixé en fonction de la date de [[Pâques]] (qui est une fête mobile). Le Grand Carême commence officiellement un lundi, sept semaines avant Pâques, appelé le "[[Lundi pur]]". Il se termine le [[samedi de Lazare]], la veille du [[Dimanche des Rameaux]]. Cependant, le jeûne continue la semaine suivante, appelée [[Semaine Sainte]], jusqu'à [[Pâques]]. {{Modèle:Grand Carême orthodoxe}}
==La Pratique du Jeûne==
Sans doute faut-il préciser que le [[jeûne]] n'est pas seulement un ensemble de règles alimentaires (en tous cas, le [[Carême]] ne saurait y être identifié) ; il est avant tout un épurement de ce qui est superflu et de ce qui peut gêner notre rapport avec [[Dieu]]. Il s'agit de réorienter son désir vers ce qui est essentiel. Il s'agit en cela de comprendre la parole du [[Jésus Christ|Christ]] quand il répliqua dans le désert à [[Satan]] dans le désert (qui essayait de l'éprouver dans son jeûne) : "« ''L'homme ne vit pas seulement de pain''" » (Évangile selon Mathieu[[Apôtre Matthieu|Matthieu]], 4,4). Il s'identifie donc à se mouvement de conversion (de ''métanoïa'') qui consiste à se détourner de nos désirs multiples pour s'orienter vers "« ''l'unique nécessaire''" » (Luc, 10,42). D'une manière générale, le jeûne est souvent décrit dans l'[[Église orthodoxe]] comme un effort pour se libérer des dépendances qui asservissent l'esprit à des désirs non essentiels, afin de restaurer l'ordre naturel de l'intelligence à la sensation.
Cependant, les Pères affirment que cet effort n'est rien sans le secours de la prière (il ne s'agit pas d'arriver seulement à une maîtrise de soi, mais bien de réorienter son désir). Une parole mémorable (un ''[[wikt:apophtegme|apophtegme]]'') d'un [[Pères du désert|Père du désert]], souvent citée dans l'orthodoxie, affirme que l'on ne peut se glorifier de jeûner sans prier et sans amour, car les démons jeûnent eux aussi (ils n'ont pas besoin de manger).
L'orthodoxie condamne par ailleurs toute volonté de performance dans le domaine des règles alimentaires (ce qui serait en fausser le sens) Comme , comme le révèle par ailleurs cet autre célèbre [[wikt:apophtegme|apophtegme]] :
===Le jeûne alimentaire===
Pendant le Grand Carême, la plupart des orthodoxes pratique un jeûne alimentaire qui répond à certaines règles générales. Cependant, ces règles que nous décrivons ci-dessous, ne doivent pas être appliquée aveuglement appliquées aveuglément : selon la tradition de l'Église orthodoxe, toute décision de jeûner doit se faire en consultation avec son Père spirituel (généralement son confesseur) afin d'en définir les modalités d'une manière adaptée à notre individualité (c'est ainsi que certains Pères peuvent, d'une façon apparemment paradoxale, recommander du repos à ceux qui sont incapables de s'en accorder, etc.par exemple).
Les règles générales du jeûne consistent à s'abstenir totalement de viande et de laitages (et certains jours de vin et d'huile). Cependant, le carême n'est pas pratiqué de la même manière les jours de la semaine (c'est-à-dire du lundi au vendredi), et le week-end. En effet, le [[samedi]] (jour du sabbat) et le [[dimanche]] (jour du Seigneur) sont considérés par l'Église orthodoxe comme des jours de fête, incompatibles avec un jeûne trop strict. Tandis que l'on s'abstiendra pendant la semaine de viande, d'huile (comme de toute matière grasse) et de vin, en se limitant de préférence à un seul repas (le soir) par jour ; il est en revanche permis les samedis et dimanches de carême de prendre deux repas par jour, accompagnés d'huile et de vin (mais non pas de viande).
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|}
Ces règles de jeûnes alimentaires jeûne alimentaire doivent s'accompagner de méditations bibliques, d'efforts spirituels, d'assistance aux offices, sans quoi elles perdent tout intérêt spirituel, et ne peuvent alors que manquer ce qu'elles sont censées viser, ce qui en constitue le sens même.
===La manière de vivre pendant le Carême===
Le Carême, comme le rappelle Alexandre SchemannSchmemann, ne saurait se limiter à des actes extérieurs comme les règles alimentaires, la présence aux offices. Cette période implique une transformation générale de son style de vie en accord avec ces efforts. La plupart des orthodoxes vont par exemple, moins au cinéma ou en boîte de nuit pendant la durée du Carême, réduisent leur sorties, afin de créer un climat plus simple, plus dépouillé, sans trop d'attractions divertissantes, avec son rythme propre. (De nos jours, certains orthodoxes éteignent leur télévision durant le Carême, particulièrement les première, quatrième et septième semaines). Comme l'on se prive d'une nourriture, il s'agit aussi aussi de s'ouvrir et de s'habituer à une nourriture plus élévéeélevée, d'une meilleure qualité pour l'esprit et pour l'âme en se concentrant sur des lectures spirituelles, ou tout oeuvre œuvre d'art possédant une valeur spirituelle.
De ce fait, il est de coutume de ne célébrer ni fête, ni mariage durant le Grand Carême, afin d'en respecter le "ton". Ce ton particulier au Carême porte un nom dans l'orthodoxie, celui de "« radieuse tristesse" » (ou encore "douloureuse joie" selon le choix de traduction, correspondant au grec "{{Lang-el|χαροποιό πένθος}}, ''charopeion penthos"'', littéralement "la tristesse produisant la joieréjouissante") , signifiant par là l'interdépendance, manifeste pendant le carême, qui lie la joie véritable à l'effort nécessaire pour se détacher de ce qui l'entrave. Il s'agit non pas d'une joie éphémère, superficielle, mais d'une joie exigente exigeante ; non pas d'une tristesse menant à une forme de dépression, qui serait la tristesse du péché, mais la découverte de notre faute et de la possibilité d'en être sauvé, délivré.
Selon le même esprit, aucune Liturgie de Saint [[Jean Chrysostome]], avec offrande de l'[[Eucharistie]], considérée comme une véritable fête, ne saurait être célébrée les jours de la semaine du Carême. L'Eucharistie est durant le carême offerte uniquement le dimanche (qui , étant "le jour du Seigneur" , demeure un jour de fête) et lors, non pas de la Liturgie de Saint Jean Chrysostome, mais de la Liturgie de Saint [[Basile le Grand|Basile]], plus longue et plus solennelle.
==L'entrée dans le Carême orthodoxe==
Cependant, si sa pratique est stricte, l'entrée dans le carême se fait de manière progressive. Toute grand fête ou période liturgique se doit, en effet, selon la tradition orthodoxe, d'être préparée à l'avance, à travers entre autre autres l'ordonnancement des lectures évangéliques du dimanche afin de permettre une conversion progressive. Le carême est donc préparé à travers cinq dimanchedimanches, évoquant chacun, à travers leurs lectures évangéliques, les étapes fondamentales de la conversion.
Sans doute faut-il compter, comme le fait Alexandre Schmemann, le "'''Dimanche de Zachée'''" comme un dimanche de pré-carême, même si celui-ci n'appartient pas au [[Triode]]. L'évangile de ce dimanche (Luc 19, 1-10) évoque le ''désir'' du pécheur Zachée de voir le Christ, au point de monter en haut d'un arbre pour l'apercevoir, si bien que c'est le Christ qui le vit et s'invita chez lui.
===Première semaine de pré-carême, dite "semaine de la viande"===
* Le premier dimanche ouvrant la première semaine de pré-carême, est appelé le "'''Dimanche du publicain et du pharisien'''". L'évangile (Luc 18, 10-14) de ce dimanche évoque la valeur de l'humilité, la prière humble du publicain étant agréée et non celle, fière, du pharisien.
Voir à ce sujet, sur un le site de catéchèse orthodoxe suivant : [http://catecheseorthodoxe.free.fr/article.php3?id_article=25| Dimanche du publicain et du pharisien]
===Deuxième Semaine de pré-carême===
* Le deuxième dimanche de pré-carême, premier jour de la deuxième semaine, est appelé le "'''Dimanche du Fils prodigue'''". L'évangile de se ce dimanche (Luc 15, 11-32) évoque la possibilité de résoudre le sentiment d'être exilé de Dieu, de revenir à lui.
* Samedi des défunts
===Semaine des laitages ou de la Tyrophagie===
* Le quatrième dimanche est appelé "'''Dimanche de l’expulsion d’Adam du Paradis|Dimanche de l'abstinence de viande'''", parce qu'un jeûne limité à la viande est prescrit par l'Église à partir de la semaine qui le suit. Par ce jeûne débute, d'une manière graduelle, l'effort du Grand Carême, effort qui ne sera pleinement exigé qu'une semaine plus tard. Seuls le mercredi et le vendredi y sont considérés comme constituant déjà tout -à -fait deux jours de carême (avec les adaptations liturgiques propres au Carême). Dans l'évangile de ce jour-là, le Christ affirme que tout ce que nous faisons pour le plus petit, c'est à Lui que nous le faisons. Un autre aspect du Carême est ainsi évoqué : l'aumône, suivant l'ancienne tradition selon laquelle ce que l'on économise en jeûnant, on le redistribue aux plus pauvres.
* Samedi des Saints Ascètes
===Le dernier dimanche avant le Carême===
* Le cinquième dimanche est appelé "'''[[Dimanche de l’expulsion d’Adam du Paradis|Dimanche du Pardon]]''' ou de l'expulsion d'Adam hors du Paradis" (ou encore "dernier jour des laitages"). Le Carême est compris comme la libération de l'esclavage du péché (entré dans l'homme par une rupture de jeûne). L'évangile de ce dimanche (Mathieu Matthieu 6, 14-21) dicte les recommandations nécessaires à cette libération : d'une part le jeûne ne doit pas être pratiqué de façon ostentatoire, d'autre part celui-ci n'a aucune valeur s'il n'est accompagné du pardon à son prochain ("« Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi". »).
* Le rite du Pardon. À la fin des vêpres sont chantés les [[stichères]] de Pâques. La tradition veut que ce soir là, chacun demande pardon à ses proches pour leurs fautes volontaires ou involontaires, connues ou ignorées.
==La prière du Carême orthodoxe==
Une prière spéciale, attribuée par la tradition à saint [[Éphremle Syrien]] le Syrien, est récitée deux fois chaque jour du carême :
<center>"« Seigneur et Maître de ma vie, <br>ne m'abandonne pas à l'esprit de paresse, de découragement, <br>de domination et de vaines paroles ! (''une métanie'')
Mais fais-moi la grâce, à moi ton serviteur, <br>de l'esprit d'intégrité, d'humilité, <br>de patience et d'amour ! (''une métanie'')
Oui, Seigneur-Roi, <br>accorde-moi de voir mes fautes <br>et de ne pas condamner mon frère, <br>car Tu es béni dans les siècles des siècles ! (''une métanie'')
Amin."»</center>
La prière est dite deux fois. La première fois, une [[métanie]] (c'est-à-dire un prosternement) conclue conclut chacune des demandes. Ces métanies ont beaucoup d'importance pour l'Église orthodoxe, car elles permettent de faire participer le corps à la prière, de restaurer celui-ci dans sa vraie fonction en tant que "temple de l'Esprit", car lui aussi est appelé , selon la théologie orthodoxe, à être transfiguré, à devenir glorieux. "« L'homme tout entier, dans sa chute, s'est détourné de Dieu, l'homme tout entier devra être restauré ; c'est tout l'homme qui doit revenir à Dieu. (...) Pour cette raison, tout l'homme - — corps et âme - — se repent. Le corps participe à la prière de l'âme, de même que l'âme prie par et dans le corps. Les prosternements, signes psychosomatiques du repentir et de l'humilité, de l'adoration et de l'obéissance, sont donc le rite quadragésimal par excellence."» <ref>''Le Grand Carême'', Alexandre SchemannSchmemann, Abbaye de Bellefontaine,1974, p.45.</ref>.
On répète ensuite douze fois : "« Ô Dieu, purifie-moi, pêcheur"». On lit alors de à nouveau, mais cette fois sans métanie, la prière de saint Éphrem.
Cette prière est construite selon un double mouvement, de la même manière que le psaume pénitentiel 50 (51), à la fois de purification de nos fautes et d'ouverture à la grâce de Dieu, correspondant au double aspect de la conversion baptismale de la mort du vieil homme et de la naissance en un homme nouveau, de la mort et de la Résurrection du Christ.
Selon le commentaire des Pères de l'Eglise l’Église orthodoxe, elle suivrait l'ordre d'engendrement des passions comme des vertus. Ce serait de la paresse et du découragement, compris comme absence d'effort dans la recherche d'une communion avec Dieu, que naîtrait le besoin de substitutions que sont le désir de domination et le bavardage inutile. L'intégrité (correspondant au grec {{Lang-el|σωφροσύνη}}, [[sophrosunê]], σωφροσύνη, mot difficile à traduire signifiant tout à la fois intégrité, chasteté, virginité et modération) est le contraire de la paresse comprise comme dispersement de ses forces et de ses désirs. Quiconque se connaît véritablement dans son intégrité, devient humble. Devenu humble, il est moins prompt à condamner les autres et à s'emporter contre eux ; sa vision s'est élargie au-delà de sa personne (il ne s'agit pas d'un aveuglement ni d'une indulgence, mais d'une compréhension). Le fuit fruit de toutes les vertus, qui les couronne toutes, c'est l'amour (ou charité, c'est-à-dire l'agapè, un amour surnaturel, non pas un état sentimental, mais selon la théologie orthodoxe, la participation à une énergie divine).
==La structure du Grand Carême==
Une semaine avant le Carême, le jeûne commence progressivement par l'exclusion de la viande dans le régime alimentaire, à partir du Dimanche appelé "de l'abstinence de viande". C'est à partir du Dimanche du pardon, que s'initie débute véritablement le Grand Carême et que commence le jeûne strict, en excluant désormais tout laitages laitage (et certains jours, l'huile et le vin).
Durant le Grand Carême, les péricopes lues sont prises uniquement dans l'[[Ancien Testament]], se concentrant sur le livre de La [[Genèse]], les Livres des Proverbes, et le Livre d'[[Isaïe]].
Le grand carême s'achève par le [[Samedi de Lazare]], précédant le [[Dimanche des Rameaux]] qui marque l'entrée dans la [[Semaine Sainte]], précédant [[Pâques]]. (Au contraire des catholiques, les orthodoxes ne comptent pas la Semaine Sainte dans le compte des quarante jours de Carême.)
En semaine, il n'y a pas de liturgie sauf le mercredi et le vendredi, où est célébrée la [[Liturgie des Saints Dons Présanctifiés]]. Le samedi est célébrée la [[Liturgie de saint Jean Chrysostome]]. Le , le dimanche, la [[Liturgie de saint Basile]].
===La Première semaine de Carême===
===La deuxième semaine de Carême===
* Le ''Premier dimanche de carême'' (premier jour de la deuxième semaine) est appelé le "[[Dimanche de l'Orthodoxie]]". Cette fête commémore la victoire de l'Orthodoxie sur l'iconoclasme et le rétablissement de la vénération des icônes[[icône]]s.
* Samedi des défunts
===La troisième semaine de Carême===
* Le ''Deuxième dimanche de carême'' (premier jour de la troisième semaine) est appelé le "[[Dimanche de saint [[Saint Grégoire Palamas]]" ou ''des reliques''. [[Grégoire Palamas ]] justifia la doctrine de l'[[hésychasme]] devant ses détracteurs, en affirmant la possibilité pour l'homme de participer aux énergies incréées de Dieu.
* Samedi des défunts
===La quatrième semaine de Carême===
* Le ''Troisième dimanche de carême'' est appelé le [[Dimanche de la Croix]] ; marquant la mi-carême, il est un encouragement dans la poursuite de l'effort. A À travers la croix, c'est déjà la victoire sur la mort qui est célébrée.
* Samedi des défunts
===La cinquième semaine de Carême===
* Le ''Quatrième dimanche de carême'' est appelé "[[Dimanche de saint [[Saint Jean Climaque]]", en mémoire de ce grand saint, rédacteur d'un des plus importants ouvrages de spiritualité du [[monachisme ]] orthodoxe. * Le jeudi de la cinquième semaine de Carême est lu entièrement lu le [[Canon de Saint André de Crète]].* Aux matines [[Matines]] du Samedi est célébré l'office de l'[[Acathiste]] à la Mère de Dieu.
===La sixième semaine de Carême===
* [[Dimanche de sainte [[Sainte Marie l'Égyptienne]] ou ''Cinquième dimanche de carême''
* La sixième semaine est rappelée la marche de Jésus vers Béthanie.
* Le vendredi, veille du [[Samedi de Lazare]], est le dernier jour du Grand Carême et la veille du [[Dimanche des Rameaux]].
===La Fête de l'[[Annonciation]]===
Cette fête fixe (25 mars) est toujours située pendant la période du Carême (dont les dates sont mobiles).
==Bibliographie et liens externes==
*''Le Grand Carême'', Alexandre SchemannSchmemann, Abbaye de Bellefontaine,1974
*[http://www.orthodoxie.com/2007/02/grand_carme_200.html Petit guide web du carême orthodoxe]
*[http://www.orthodoxa.org/FR/orthodoxie/traditions/histoireCareme.htm L'histoire du carême dans l'orthodoxie]
*[http://www.pagesorthodoxes.net/metanoia/metanoia-introduction.htm Des explications sur le carême orthodoxe avec nombre de textes à méditer]
* [http://www.orthodoxa.org/FR/orthodoxie/spiritualite/careme.htm Des textes à méditer sur le carême]
*[http://catecheseorthodoxe.free.fr/rubrique.php3?id_rubrique=18| Les lectures des dimanches du Triode et du Grand Carême]
[[CatégorieCategory:Culte et liturgieFêtes]][[Category:Carême]][[Category:Liturgie]] [[el:Τεσσαρακοστή]][[en:Great Lent]][[es:Gran Cuaresma]][[pt:Grande Quaresma]][[ro:Postul Mare]]