'''Nicolas Ozoline''' ({{lang-ru|enrusse: Николай Озолин}}; né le 26 mai 1942, [[w:fr:Braunschweig|à Braunschweig]], Allemagne), l'[[archiprêtre]] de l'[[Archevêché des églises russes en Europe occidentale]] du [[Patriarcat de Constantinople]], le théologien, l'iconographe, doyen et professeur de l'institut de théologie à Paris.
== Biografie Biographie ==Le père Nicolas Ozoline est né en 1942 à Brunswick en Allemagne où sa famille était venue s’installer après avoir quitté la Russie après la révolution et la débâcle de l’Armée Blanche en 1920. Ayant terminé ses études secondaires à Paris, il devient en 1959 étudiant à l’[[Institut Russe Orthodoxe St Serge]] de Paris et s’inscrit aux cours de peinture d’icônes de [[Léonide Ouspensky]]. Jusqu’à la mort de celui-ci en 1987, il sera son disciple et proche collaborateur. En 1960, Léonid Ouspensky l’envoie suivre l’enseignement du professeur [[André Grabar]] à la Sorbonne. André Grabar, lui-même élève de N. P. Kondakov et de D. V. Aïnalov, enseignait en France les méthodes de la célebre célèbre «école iconographique russe». En 1964, après avoir présenté un mémoire sur «La place de l’image dans l’économie du salut», Nicolas Ozoline obtient à l’Institut St Serge le diplôme de «maîtrise en théologie».
En août 1966, il se marie avec Elisabeth Kalouzhnaya peintre d’icônes déjà confirmée, qui travaille à cette époque également dans l’atelier d’Ouspensky. Trois enfants naîtront de ce mariage – Nicolas, Anastasia et Alexis. La même année, trois mois plus tard, le métropolite Antoine (Bloom) de Souroge l’ordonne diacre en l’église des trois saints Hiérarques à Paris. En 1968, l’archevêque [[Basile (Krivochéïne)]] l’ordonne prêtre et le nomme recteur de la paroisse russe orthodoxe de La Haye en Hollande où il apprend rapidement la langue du pays et l’introduit comme langue liturgique dans sa paroisse. La même année, le père Nicolas obtient le poste d’assistant à l’Université d’état de Leyde et étudie plus particulièrement l’art paléochrétien et l’art chrétien de la Nubie (Faras, Abdalla-Nirqui, etc.).
En 1994, lors de la conférence internationale des écoles théologiques orthodoxes à Bucarest, le père Nicolas est décoré de la croix pectorale patriarcale de l’Église Roumaine par Sa Béatitude le Patriarche Théoctiste pour son action auprès des étudiants roumains de l’Institut St Serge. En 2004, par ordonnance du président de la République Française, le père Nicolas fut nommé chevalier de «l’ordre national du mérite» pour l’ensemble de son action scientifique et pédagogique et en 2005 chevalier de « l’ordre des arts et des lettres » pour son œuvre artistique à la télévision française. Pendant le grand carême de 2008, le père Nicolas a été élevé à la dignité de mitrophore à l’occasion de ses quarante années de sacerdoce par Monseigneur l’Archevêque Gabriel. Quatre ans plus tard, à un moment particulièrement difficile dans la vie matérielle de notre Institut, le père Nicolas a été élu doyen par le conseil des enseignants pour succéder à son ami de longue date l’archiprêtre et professeur de Nouveau Testament [[Nicolas Cernokrak]].
Au 18 juin 2012, lors d'une assemblée générale des enseignants de Saint-Serge institut, l'archiprêtre Nicolas est élu doyen de l'Institut des deux prochaines années universitaires - 1 septembre 2012 au 31 août 2014.
== Bibliographie ==
# Leonid Uspensky, «Teologia icoanei». Cluj-Napoca, 2012.
# Прот. Георгий Ашков, «Духовническая дисциплина подзнего средневековья на Руси». Лурд, 2012.
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[[Catégorie:Prêtres]]