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Constantin le Grand

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[[Image:Constantine the Great.jpg|right|frame|Saint Constantin le Grand]]
Saint '''Constantin I-er le Grand''', le premier empereur chrétien, devenu par la grâce de Dieu "Apôtre du Seigneur parmi les rois", était fils du brillant général Constance Chlore et de Sainte [[Hélène]]. Il naquit à Niš (Serbie) (vers 280) et grandit sur les champs de batailles, apprenant de son père non seulement l'art de la guerre, mais aussi le sage gouvernement de ses sujets et la clémence à l'égard des Chrétiens.
Peu après sa proclamation (288), [[Dioclétien]] devant gouverner un empire trop grand, menacé de toutes parts par les barbares et troublé par d'incessants complots, confia à son ami [[Maximien]] le gouvemement de l'Occident et, quelques années plus tard (293), il plaça deux césars comme auxiliaires des deux augustes : Galère en Orient et Constance Chlore en Occident, avec juridiction sur la Grande-Bretagne, la Gaule et l'Espagne. Afin de s'assurer la fidélité de ce dernier, il l'obligea à répudier Sainte Hélène pour épouser la fille de Maximien, et il garda de plus le jeune Constantin en otage à Nicomédie, sa capitale. Constantin passa donc son adolescence parmi les moeurs païennes, à la cour de Dioclétien puis de Galère, où il se distingua par son allure majestueuse et sa vaillance dans les combats, mais surtout par sa droiture morale et sa bonté, qui lui attiraient la sympathie de tous ceux qui l'approchaient. Il resplendissait par les vertus vraiment royales de la chasteté et de la mansuétude, qui l'élevaient au-dessus des intrigues et des bassesses coutumières aux milieux de cour. Mais ces qualités suscitèrent aussi des jalousies, en particulier de l'empereur Galère, qui l'envoyait constamment dans des campagnes périlleuses d'où Constantin sortait chaque fois victorieux, en en tirant un surcroît de gloire.
Après la démission de Dioclétien et de Maximien, les deux césars, Galère et Constance Chlore, furent élevés à la dignité d'auguste. Instruit des complots tramés contre son fils, Constance, malade et vieillissant, demanda que Constantin vienne le visiter. Echappant de justesse aux hommes envoyés pour le retenir, Constantin se précipita en Grande-Bretagne, où il eut la joie de revoir son père qui lui confia la succession de l'empire d'Occident, et lui recommanda d'aider et de protéger les Chrétiens violemment persécutés depuis les édits de Dioclétien. Constance Chlore trouva peu après la mort, à York, et Constantin fut aussitôt proclamé empereur par l'armée ([[25 juillet ]] 306). Mais, entre temps, Galère, qui se considérait comme le premier empereur, avait désigné deux césars : Maximin Daïa pour l'Orient et Sévère pour l'Occident, avec Rome pour capitale. A la mort de Constance Chlore, il éleva ce dernier à la dignité d'auguste ; mais Sévère fut renversé par une révolte du peuple, suscitée par la garde ,prétorienne, et remplacé par Maxence, le fils de Maximien, qui fit bientôt régner à Rome une tyrannie sanguinaire et pleine de débauches. Maxence conclut un accord avec Constantin, auquel il laissait le pouvoir sur les régions les plus occidentales, avec Arles pour capitale. Constantin, respectant ces conditions, gouverna la part qui lui était échue avec justice et bonté ; il était aimé du peuple et redouté des Germains ainsi que des tribus barbares. Mais cette situation dura peu de temps, car Maxence entra bientôt en friction avec son père qu'il avait associé au pouvoir. Maximien se réfugia dans le royaume de Constantin, mais il tenta aussitôt de s'emparer du pouvoir grâce à la complicité de sa fille Fausta, la seconde épouse de Constantin, femme fourbe et intrigante, qui fut par la suite la cause de bien des malheurs pour le pieux empereur. Le complot fut dévoilé et Maximien mit fin à ses jours (310).
Galère, informé des événements qui troublaient l'empire d'Occident, et avide de s'accaparer tous les pouvoirs, désigna alors Licinius comme césar d'Occident et marcha vers Rome avec une puissante armée. Vaincu par Maxence, il battit en retraite et se retouma contre Constantin. Mais ce demier lui infligea une défaite complète et Galère périt lamentablement, après avoir promulgué un édit modérant la persécution générale qui faisait rage en Orient (311). Maximin Daïa, païen fanatique et persécuteur achamé des Chrétiens, prit alors le titre d'auguste de l'empire d'Orient, et Maxence, resté seul à Rome, entreprit une campagne contre Constantin, en vue de s'arroger la totalité de l'empire d'Occident. Appelé au secours par les Romains qui souffraient de la tyrannie de Maxence, Constantin réunit ses troupes, passa les Alpes (septembre 312) et, conquérant aisément les villes d'Italie du Nord, il parvint jusqu'aux environs de Rome, où Maxence avait concentré des forces bien plus considérables.
Illuminé par la grâce de Dieu, le Saint empereur n'accorda pas seulement la liberté générale, mais il encouragea aussi le développement du Culte Chrétien. Il accorda des subventions pour construire des églises et orner dignement les tombeaux des Martyrs, restitua les biens des Confesseurs et des Martyrs confisqués par l'Etat et les fit attribuer à l'Eglise lorsque ces derniers n'avaient pas laissé d'héritiers. Il rendait honneurs aux Evêques qu'il recevait à sa table et il assistait aux Conciles locaux pour faire régner la paix et la concorde.
Alors que la lumière de la vérité brillait ainsi en Occident, les ténèbres de l'idolâtrie et de la tyrannie continuaient d'être entretenues en Orient par Maximin Daïa, qui déclara la guerre à Licinius. Celui-ci le vainquit en Thrace ([[30 avril ]] 313) et, devenu maître de l'empire d'Orient, il intensifia la persécution. Il imposa des restrictions aux évêques (2), ferma des églises, exila les Chrétiens en vue et confisqua leurs biens, et il fit cruellement châtier tous ceux qui venaient en aide aux détenus. Il imposa aux dignitaires d'offrir des sacrifices et fit régner l'injustice et la violence dans tous les domaines de l'administration. Apprenant ces mesures tyranniques prises en Orient contre les Chrétiens, Saint Constantin leva une puissante armée, guidée par le signe de la Croix victorieuse, et, à la faveur d'une campagne contre les barbares en Panonnie, il pénétra sur le territoire de Licinius (322). Après une première défaite à Andrinople, le tyran se replia à Byzance puis fut définitivement vaincu à la bataille de Chrysopolis (18 septembre 324). Constantin triomphant, au nom du Christ et de la Vérité, s'employa dès lors à offrir l'Empire romain réunifié en présent au Roi des rois, et tel un nouvel Apôtre il fit proclamer jusqu'aux extrémités de l'Orient et de l'Occident, de la Mésopotamie à la Grande-Bretagne, la foi au Dieu unique et en Son Fils incamé pour notre Salut. Usant de mansuétude envers les prisonniers de l'armée ennemie, il fit aussitôt appliquer en Orient les mêmes mesures en faveur de l'Eglise que celles qu'il avait décrétées auparavant en Occident. Dans un édit proclamé dans tout l'Empire, il déclarait que Dieu seul devait être considéré comme la cause de ses victoires et qu'il avait été choisi par la Providence pour se mettre au service du bien et de la vérité. Il plaça de nouveaux magistrats dans les provinces, auxquels il interdit d'offrir des sacrifices païens, et envoya dans toutes les contrées soumises à son autorité des lettres condamnant l'idolâtrie et exhortant à la conversion. Il incitait tous ses sujets à suivre son exemple, mais sans contraindre personne. L'Empire, régi par un seul empereur, présentait alors une image du Royaume de Dieu, déjà présent sur la terre, où tous les hommes réconciliés pouvaient jouir de la paix et élever vers Dieu de continuelles hymnes d'actions de grâces.
A ce nouvel Empire Chrétien, qui devait durer mille ans (4), il convenait de donner une capitale, mieux placée que Rome géographiquement et exempte des souvenirs de l'idolâtrie et de la tyrannie. Inspiré par un signe divin, le pieux empereur fixa son choix sur la petite ville de Byzance, qui occupait une position charnière entre l'Orient et l'Occident. Guidé par un Ange, il marqua lui-même les limites de la nouvelle ville, et donna l'ordre au maître d'œuvre, Euphrata, de n'épargner aucune dépense pour la doter de monuments et de voies publiques dépassant en gloire et magnificence toutes les autres villes du monde. Lors de la fondation de la cité, le 8 novembre 324, Byzance reçut le nom de Constantinople et de Nouvelle-Rome, et fut dédiée par la suite à la Mère de Dieu. Au centre du palais on dressa une immense Croix ornée de pierres précieuses et sur le forum on plaça au sommet d'une colonne de porphyre la statue de Constantin, dans laquelle était placée de Saintes Reliques, et on déposa au pied de la colonne les corbeilles ayant servi au miracle de la multiplication des pains. Les travaux furent menés en grande hâte et, à l'occasion du vingt-cinquième anniversaire du règne de l'empereur (11 août 330), on célébra avec faste l'inauguration de la nouvelle capitale.
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