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Vladimir Lossky

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==Vie==
Vladimir Lossky est né le 8 juin 1903 (lundi de la Pentecôte), à Göttingen, en Allemagne, où sa famille, d'origine russe, séjournait momentanément. Son père, Nicolas Onuphriévitch Lossky(1870-1965), était professeur de philosophie à Saint-Pétersbourg, où il vécut durant son enfance, jusqu'à ce que son père et sa famille fussent exilés hors de Russie en 1922. Il De 1920 à 1922, il étudia à la Faculté des Arts de l'Université de Pétrograd (Saint-Pétersbourg), poursuivit ses études à Prague où le philosophe Lev Karsavine attira son attention sur les Pères de l'Église et fut diplômé à sur l'importance du ''Filioque'' dans dans le domaine de la Sorbonne, avec une spécialisation en philosophie médiévaledogmatique que dans celui de l'ecclésiologie. Après un séjour à Praguede 1922 à 1924, il s'installa à Paris deux ans plus tard et y demeura jusqu. De 1924 à 1927, il fit une licence libre d'à sa mort histoire du Moyen-Âge en 1958.  En 1927Sorbonne, il participe se lia d'amitié avec le grand médiéviste [[http://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand_Lot Ferdinand Lot]] (époux de la théologienne orthodoxe Myrrha Lot-Borodine). Il suivit ensuite en Sorbonne puis au collège de France jusqu'à la fondation fin de la "Confrérie universelle Saintguerre, les cours du philosophe thomiste Etienne Gilson. Celui-ci l'amena à entreprendre une thèse sur Maître Eckhart (inachevée). En 1925-Photius"26, il participa, avec d'autres jeunes orthodoxes émigrés de Russie (dont Léonide Oupsensky, le future moine et iconographe Grégoire Krug, et les trois frères Kovalevsky). Cette , à la fondation de la "Confrérie universelle Saint-Photius", qui se pose la question proposait de témoigner en France d'une orthodoxie universelle et de revivifier les traditions propres au christianisme français. En 1928, il épousa Madeleine Schapiro, avec laquelle il aura quatre enfants. En 1931, lorsque se produisit la constitution séparation d'une École universelle qui mette certain nombre de paroisses de paroisses russes d'avec le problème Patriarcat de Moscou, V. Lossky prit la décision de rester dans l'Église au-dessus des problèmes mère, avec un certain nombre de figures éminentes de l'émigration comme André (le futur métropolite Antoine) Bloom, le philosophe Nicolas Berdiaev, l'iconographe Léonide Ouspensky, le futur archimandrite Serge Chévitch,le futur archimandrite Sophrony Sakharov, le futur moine et iconographe Grégoire Krug, les frères Kovalevsky... De 1935 à 1937, il s'engagea dans la critique de la sophiologie du mondepère Serge Boulgakov, produisant à cette occasion une longue analyse critique sous le titre ''Spor o Sophii'' (La Controverse sur la Sophia). Elle prépara sur cette donnée des programmes relatifs aux disciplines historiquesPendant la seconde guerre mondiale, il prononça une série de conférences qui furent, en 1944, liturgiques et dogmatiquesréunies sous le titre ''Théologie mystique de l'Église d'Orient''Il fut le premier doyen En 1945, il participa avec les frères Kovalevsky à la fondation de l'Institut Saint-Denys à Paris (i.e. "Institut orthodoxe français de Paris, Saint Denys"), dont il fut le premier doyen et où il enseigna la théologie dogmatique de 1944 à 1953. De En 1945 et 1946, il fit à l'École pratique des Hautes Études une série de conférences qui furent par la suite réunies dans un volume intitulé ''Vision de Dieu''. En 1953 jusqu, lorsque le père Evgraph Kovalevsky, accompagné d'à son décèsun petit groupe de fidèles, en 1958rompit avec l'Église russe, il Lossky poursuivit son enseignement dans le cadre des cours pastoraux de l'exarchat Exarchat du patriarcat de Moscou, où enseignait aussi son ami Léonide Ouspensky. Lossky est particulièrement connu par son livre ''La théologie mystique de l'Église En collaboration avec celui-ci, il publia en 1952 un volume intitulé "Le sens des icônes", qui fut d'Orient''abord édité en allemand puis en anglais. Il mourut subitement et prématurément le 7 février 1958. Comme celle du père Georges Florovsky, l'autre grand représentant du courant dit ''néo-patristique'', la pensée de Vladimir Lossky s'enracine à la fois dans l'œuvre des Pères et dans l'expérience ecclésiale, et réagit à la pensée philosophico-religieuse qui a dominé la théologie russe au XIXe siècle et au début du XXe. Elle reste cependant fortement marquée par l'influence du personnalisme et de l'existentialisme chrétiens (Berdiaev, Mounier...) qui se sont développés en France pendant l'entre-deux guerres.Elle présente ainsi, à côté d'un ensemble fortement inscrit dans la tradition patristique (où dominent les figures de Grégoire le Théologien, Maxime le Confesseur et Grégoire Palamas) des aspects innovants.
==Œuvres==
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