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→La Grande Entrée
== Liturgie des Fidèles ==
=== La Grande Entrée ===
Pendant que l’assemblée commence à chanter l’[[Hymne des Chérubins]], a lieu la Grande Entrée par laquelle on apporte les célébrants se dirigent vers la Saints Dons à l''[[Table de la Proscomédie]]'' ou de la préparationautel. Le prêtre présente la [[patène]] (''diskos'') au diacre et prend le [[calice]] lui-même. Le diacre va devant le prêtre et ils prennent les Saints Dons de la Table de la Proscomédie, sortent de l’Autel du sanctuaire par la porte nord de l’iconostase (s’il n’y a pas de diacre, le prêtre célébrant porte à lui seul la patène et le calicegauche). Le clergé porte les Dons en procession , pour y entrer par les Portes Royales, les portes centrales de l’iconostase, pendant que le diacre demande aux fidèles de faire attention, en suppliant Dieu de se souvenir de tout le monde dans son royaume. Pendant que et amener les Saints Dons sont portés en procession solennelle par les Saintes Portes, l’assemblée des fidèles conclut l’Hymne des Chérubinsà l'autel.
Ce rite a une utilité pratique : apporter les Saints Dons à l'autel, avec la révérence qui leur convient. Mais il symbolise aussi l'entrée de Jésus Christ à Jérusalem, célébré lors du Dimanche des Rameaux, inaugurant sa Passion et son sacrifice dont l'eucharistie fait mémoire. Le prêtre bénit les fidèles, et le diacre exclame par la suite: « Les portes! Les portes! » Cette fameuse exclamation marquait autrefois le moment du service où les portes de l’église étaient fermées, pour n’y laisser dedans que les chrétiens baptisés initiés au Mystère. Avec le passage du temps, on a commencé à permettre aux visiteurs de rester dans l’église après ce moment, mais la solennité de ce qui suit est toujours rappelée par ces mots. Saint Nicolas Cabasilas affirme que cette exclamation invite aussi les fidèles (alors que l'on ferme les portes extérieures, qu'on rejette toute distraction) à ouvrir les portes intérieures des sens, c'est-à-dire d'être pleinement attentif.<ref>Nicolas Cabasilas, ''Explication de la Divine Liturgie'', Sources Chrétiennes, ed. du Cerf, p.169.</ref> L’Église fait ensuite alors le témoignage de sa foi communede tout ce qu'il lui a été enseigné par la Révélation, en récitant le [[Credo]]. L’appellation liturgique du Credo de Nicée et Constantinople est : «Le symbole de la foi », terme qui indique son importance pour les premiers chrétiens et pour établir si une personne qui déclare appartenir à l’[[Église Orthodoxe|Église]] était vraiment orthodoxe.
=== La Prière Eucharistique ===