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Divine Liturgie

840 octets ajoutés, 13 juillet 2013 à 13:34
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La Divine Liturgie commence par l’exclamation solennelle du prêtre, devant l'autel: ''« Béni soit le Royaume du Père et du Fils et du Saint Esprit, maintenant et pour toujours et pour les siècles des siècles!»'' L’assemblée des fidèles répond: ''« Amen »''.
C'est en effet par la glorification de la Sainte Trinité qu'il convient de commencer, avant de présenter nos demandes et supplications ou de confesser ses erreurs. En commençant ainsi, l'homme met de côté ses soucis mondains pour glorifier Dieu : il se met d'emblée en présence de sa transcendance. D'ailleurs, dans l'entretien avec Dieu, affirme St Nicolas Cabasilas<ref>Nicolas Cabasilas, ''Explication de la Divine Liturgie'', Sources Chrétiennes, ed. du Cerf.</ref> , l'homme commence par sentir la transcendance, la grandeur de Dieu, saisi d'admiration ; c'est ensuite qu'il apprend sa Bonté et son amour des hommes ; c'est son amour qui éveille en nous le désir de confesser nos erreurs ; et c'est ensuite que vient la confiance dans la demande, comprenant que bons envers nous alors que nous étions pécheurs, il ne peut que l'être d'autant plus quand nous nous sommes convertis vers Lui.La Liturgie suit donc cet ordre, de la prise de conscience de la transcendance de Dieu, aux supplications et à la confession de ses erreurs. Alexandre Schmemann que nous venons à la Divine Liturgie pour être introduit dans le Royaume de Dieu : "Que signifie bénir le Règne ? C'est le reconnaître et le confesser comme ''valeur'' ultime et suprême, comme "la vie de la vie". C'est le proclamer comme la fin du Sacrement qui va commencer, pèlerinage, élévation, entrée. C'est concentrer son attention, son intelligence, son coeur, son âme,
====Grande Litanie====
Comme la Grande Entrée avec les Saints Dons (cf. ci-dessous), la Petite Entrée symbolise l'apparition du Christ dans le monde. Lors de la Petite Entrée, l’Évangéliaire tenu par le diacre ou le prêtre figure le Christ et le début de son ministère public.
Alexandre Schmemann <ref>Alexandre Schmemann, ''l'Eucharistie, Sacrement du Royaume'', éd. F.X. De Guibert et YMCA-Press, chapitre 2.</ref> insiste sur le fait que l'interprétation symbolique de la Divine Liturgie ne doit pas nous amener à y voir une "figuration", en opposant cette figuration au réel. Le Christ est la Parole de Dieu présente par l'Evangile, et c'est à sa présence réelle qu'il faut s'éveiller pendant la Liturgie. C'est par cette petite entrée que commençait auparavant la Divine Liturgie : il s'agit de l'entrée des fidèles dans le Royaume de Dieu, non seulement comme siècle à venir, mais comme réalité déjà présente, se révélant à nous par la Divine Liturgie. La Liturgie n'est donc pas quelque chose dont il faudrait comprendre intellectuellement les symboles, mais une expérience vivante par la communion dans l'Esprit Saint.
Le Choeur chante alors: «Venez, adorons et prosternons-nous devant le Christ ! Sauve-nous, ô Fils de Dieu, nous Te chantons : Alléluia! ». L’appellation « Fils de Dieu » est en général suivie par la formule ajoutée: « qui es ressuscité des morts » le dimanche ou « merveilleux dans Tes saints » les jours ordinaires.
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