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Mariage

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Le sacrement
===Le sacrement===
Le mariage est un [[sacrement]] et non la simple bénédiction d'une union, encore moins la simple reconnaissance formelle, "officielle" d'une union déjà pré-existante. Ceci montre la spécificité du mariage à l'égard des autres actes de la vie quotidienne, pour lesquels nous avons toujours besoin d'une bénédiction et d'une aide spirituelle. « Car un sacrement (...) implique nécessairement l'idée d'une transformation, se réfère à l'évènement ultime de la mort et de la résurrection du Christ, est toujours un sacrement du Royaume »<ref>Alexandre Schmemann, ''Pour la vie du monde, les sacrements et l'orthodoxie'', Presses Saint-Serge - Institut de théologie orthodoxe, Paris, 2007, p. 89.</ref>. Le fait que le mariage soit un sacrementsignifie que dans le mariage chrétien, montre que l'être humain, au-delà de ses fonctions physiologiques, psychologiques ou sociales, « est aussi un citoyen du Royaume de Dieu, appelé à mettre en parallèle sa vie terrestre avec les valeurs éternelles<ref>Mgr. Stéphanos, ''Ministères et charismes dans l’Église orthodoxe'', Desclée de Brouwer, 1988, p. 93.</ref>. » L'Église y voit l'un de ces actes par lesquels Dieu nous transforme, nous aide à participer de sa nature divine. Le mariage à l'Église ne signifie donc pas le simple engagement à respecter un ensemble de règles sur la manière de bien gérer, raisonnablement, une vie de couple (morale sexuelle, épargne, etc.), mais plus profondément la participation, la réception d'une [[grâce]] donnée par Dieu, comme l'a rappelé saint Jean Chrysostome : « Quand le mari et la femme s'unissent dans le mariage, ils ne forment pas une image de quelque chose de terrestre, mais de Dieu lui-même<ref>Migne, ''Patrologie grecque'', 61, 215 ; 62, 387.</ref> ».
Sans cette grâce, « le mariage, comme tout le reste dans ce monde, est un mariage déchu et dévié, et (...) il a besoin, non point d'être bénit et "solennisé" - après répétition de la cérémonie et avec l'aide du photographe - mais d'être ''restauré''. De plus, cette restauration est ''dans le Christ'', ce qui veut dire, dans sa vie, sa mort, sa résurrection, son ascension, dans l'inauguration pentecostale du "nouvel éon", dans l'Église comme le sacrement de tout ceci. Finalement, cette restauration transcende infiniment l'idée de la famille chrétienne et confère au mariage ses dimensions cosmiques et universelles »<ref>Alexandre Schmemann, ''Pour la vie du monde, les sacrements et l'orthodoxie'', Presses Saint-Serge - Institut de théologie orthodoxe, Paris, 2007, p. 90.</ref>.
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