Monastère
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Histoire: anachorétisme et cénobitisme
Dans un monastère, il peut y avoir deux grades types de vie monastique : l'anachorétisme (ou semi-anachorétisme) ou le cénobitisme.
L'anachorétisme[1] ou l'érémitisme[2], historiquement plus ancien que le cénobitisme, est une forme de vie monastique solitaire.
Sans disparaître au fil du temps, l'anachorétisme a évolué dans une forme de vie qu'on appelle "semi-anachorétisme", où plusieurs solitaires vivent dans des ermitages individuels, ou des petites maisons. Dans ce mode de vie, les ascètes prient dans leurs cellules les jours "ordinaires" et se rassemblent au katholikon pour l'office de dimanche et fêtes. Quand ce rassemblement de moines est de petites dimensions, il s'agit d'un skite (qui dépend en général d'un monastère). Quand ce rassemblement de moines est de grandes dimensions, il s'agit d'une "laure".
Avec le renouveau monastique des IX-Xe siècles, d'abord au Monastère de Stoudion (Constantinople), sous saint Théodore le Studite (fêté le 11 novembre - dormition - et le 26 janvier - translation de ses reliques), puis au Mont-Athos (avec saint Athanase l'Athonite, fêté le 5 juillet), le semi-anachorétisme a été découragé dans les monastères orthodoxes, pour favoriser le cénobitisme.
Le cénobitisme est un mode de vie monastique qui met l'accent sur la vie communautaire. Le mot latin coenobium provient du grec koinobion qui signifie "vie en commun". Le cénobitisme s'est répandu à partir d'un mode de vie créé par Pachôme le Grand et s'est développé par son disciple, Théodore le Sanctifié. Mais à peu près à la même époque, l'abbé Isaïe vivait déjà avec 12 disciples, constituant un petit monastère, et saint Antoine le Grand, en Égypte, bien qu'ayant vécu toute sa vie en anachorète, descendait de temps en temps voir ses disciples qui vivaient dans un monastère près de la Mer Rouge.
Articles connexes
Références
Liens externes
- Petit guide des monastères orthodoxes de France
- Liste des sites web des monastères orthodoxes - sur PagesOrthodoxes.net