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Paul Florensky

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Ses intérêts se portaient, pendant ses études à l'Académie ecclésiastique, sur la [[philosophie]], la [[religion]], l'[[art]], le [[folklore]]. Il devint un membre important du symbolisme russe. C'est aussi à cette période que commença son amitié avec [[Andrei Bely]], et qu'il publia des travaux dans les magazines "la Nouvelle Voie" (Новый Путь) et "Libra" (Весы). Il débuta aussi son travail philosophique le plus important ''La Colonne et le Fondement de la Vérité : un Essai sur la Théodicée Orthodoxe en douze lettres''. Le livre fut publié dans son intégralité seulement en 1924 mais la plus grande partie en était achevée à la fin de ses études à l'Académie en 1908.
Au cours de cette année 1908, il écrivit, sous le titre ''Le sel de la terre'', un petit livre sur le starets Isidore qui résidait au skit de Gethsémani, non loin de Sergiyev Posad, et pour lequel il avait une grande vénération.
En 1911, il fut ordonné prêtre. En 1914 il rédigea ''A propos de la Vérité Spirituelle''. Il publia des travaux en philosophie, théologie, théorie de l'art, mathématiques, [[électrodynamique]]. Entre 1911 et 1917, il fut l'éditeur en chef de la publication de théologie orthodoxe la plus autorisées à l'époque ''Bogoslovskiy Vestnik''(le ''Messager théologique''). Il était aussi le guide spirituel d'un écrivain russe controversé [[Vasily Rozanov]].
Après la [[révolution d'octobre]], il formula sa position comme suit : "J'adhère à une vision philosophique et scientifique du monde que j'ai développée, qui contredit l'interprétation vulgaire du [[communisme]]... mais cela ne m'empêche pas de travailler honnêtement au service de l'État". Après la fermeture, par les Bolchéviques, de la TroitseLaure de la Trinité-Sergiyeva Lavra Saint-Serge ([[1918]]) et de l'église de Sergievo-Sergiyev Posad ([[1921]]), où il était prêtre, il partit à [[Moscou]] pour travailler sur le Plan d'Etat pour l'Electrification de la Russie (ГОЭЛРО) sur les recommandations de [[Léon Trotsky]] qui croyait fortement dans la capacité de Florensky à aider le gouvernement à électrifier les zones rurales de Russie. Selon le témoignage de contemporains, la vision de Florensky en soutane de prêtre, travaillant aux côtés des autres leaders du département Gouvernemental, était remarquable.
En 1924, il publia une monographie sur la [[diélectrique]], ainsi que son livre ''La Colonne et le Fondement de la Vérité''. Il travaillait aussi en parallèle comme secrétaire scientifique de la ''Commission Historique de Troitsela Laure de la Trinité-Sergiyeva LavraSaint-Serge'' et publia ses travaux sur l'ancien art russe. Il était aussi d'après ce qu'on dit le principal organisateur du complot visant à sauver les [[relique]]s de St. [[Sergii Radonezhsky]] que le gouvernement avait ordonné de détruire.
Dans la seconde moitié des années 1920, il travaille principalement sur la physique et l'électrodynamique, publiant son principal travail de "science dure" : ''Les [[nombres imaginaires]] en géométrie'' consacré à l'interprétation géométrique de la [[Théorie de la relativité]] d'[[Albert Einstein]]. Il déclara, entre autres choses, que la géométrie des nombres imaginaires prévue par la théorie de la relativité pour un corps se déplaçant à une vitesse supérieure à celle de la lumière est la géométrie du Royaume de Dieu.
En 1928, Florensky fut exilé à Nizhny -Novgorod. Après l'intercession de Ekaterina Peshkova (épouse de Maxime Gorky), Florensky fut autorisé à revenir à Moscou. En 1933 il fut de nouveau arrêté et condamné à dix ans dans les [[goulags]] par l'article cinquante-huit du code pénal stalinien (clauses dix et onze - "agitation contre le système soviétique" et "publication de matériels d'agitation contre le système soviétique"). Les matériels d'agitation publiés en question étaient la monographie sur la théorie de la relativité.
De 1933 à 1934, Florensky fut relégué à Skovordino, en Sibérie, où il fut chargé d'étudier le permagel. De 1934 à 1937, il fut interné au goulag des Solovki, où il fut chargé de faire fonctionner un petite unité de production d'iode et d'autre dérivés d'algues. De ces deux lieux, il entretint une correspondance régulière avec son épouse et ses enfants, avec le but principal d'assurer l'éducation de ceux-ci. Les ''Lettres de Solovki'' ont été traduites en français et publiées en 2012. Les renseignements officiels soviétique affirmèrent que Florensky mourut le [[8 décembre]] 1943 quelque part en Sibérie, mais une étude des archives du NKVD après la chute de l'URSS a montré que l'information serait était fausse. Florensky aurait a été exécuté immédiatement après la en le 8 décembre [[1937]]dans la région de Leningrad.<ref>Antonio MaccioniPaul Florensky, "Pavel Aleksandrovič Florenskij. Note in margine all'ultima ricezione italiana", ''eSamizdatLettres de Solovki (1934-1937)'', 2007Lausanne, V (1-2)2012, ppp. 471-478 [http://www.esamizdat.it/rivista/2007/1-2/pdf/rass_maccioni_eS_2007_(V)_1-2.pdf]651</ref>
==Références et Notes==
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