== Etymologie Étymologie == Le mot vient du grec ancien {{Lang-el|σχισμός }} / skhismós, qui signifie « séparation », du verbe {{Lang-el|σχίζω }} / skhízô, « couper, fendre ». On peut dire aussi qu'un schisme est une séparation de d'une religion (pendant l'empire byzantin)pour en former une nouvelle. Les chrétiens non-Orthodoxes se divisent en deux plusieurs groupes : les catholiques -romains, les catholiques-romains "traditionalistes", les anglicans, les anglicans "high church" et "continuing" (traditionalistes), juifs "messianiques", ''etc.'', et les orthodoxestrès nombreuses sous-divisions du protestantisme (luthériens, calvinistes, évangéliques, pentecôtistes, adventistes, ménonites, baptistes, ''etc.'').

Plusieurs schismes sont survenus depuisLe schisme intervenu au XI^e siècle, en 1054, tant entre l'Église de Rome et l'Église de [[Constantinople]] a abouti à la constitution des deux grands courants du christianisme représentés désormais par l'intérieur des Églises orthodoxe que Église catholique-romaineou Église latine, en Occident, et l'Église orthodoxe en Orient. Chez À l'origine de ce schisme figurent à la fois la fameuse querelle du ''Filioque'' et le sac de Constantinople par les orthodoxesCroisés, au moment de la Quatrième Croisade en 1204. L'Église d'Occident avait en effet adopté progressivement, entre le VI^e et le schisme des Vieux-Croyants IX^e siècle, l'ajout du mot ''filioque'' dans la phrase du Credo de Nicée à propos du [[Saint Esprit]]. Le Symbole de la Foi affirme que le Saint Esprit « procède du Père » (Évangile de [[Apôtre Jean|saint Jean]], 15, 26) ; en ajoutant « et du Fils » (XVIIe siècle« ''ex Patre '''Filioque''' procedit'' ») , l'Église d'Occident a entraîné ouvert la voie au schisme de violentes persécutions 1054. Au plan du dogme, cet ajout revenait à inventer une double émanation du Saint Esprit, ce qui conduit inévitablement à nier l'unité de la part des autorités tsaristesbase divine et à attribuer deux origines à Dieu <ref>[[Olivier Clément]], ''L’Église orthodoxe'', P.U.F., 2002, p. 7 à 9.</ref>.