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Divine Liturgie

1 173 octets ajoutés, 13 juillet 2013 à 13:44
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=== Prélude ===
La Divine Liturgie commence par l’exclamation solennelle du prêtre, devant l'autel: ''« Béni soit le Royaume du Père et du Fils et du Saint Esprit, maintenant et pour toujours et pour les siècles des siècles!»'' L’assemblée des fidèles répond: ''« Amen »''.
 
Cette bénédiction, commente Alexandre Schmemann, rappelle que nous venons à la Divine Liturgie pour être introduit dans le Royaume de Dieu, non comme une réalité seulement à venir, mais comme se révélant dès maintenant dans la Liturgie : "Que signifie bénir le Règne ? C'est le reconnaître et le confesser comme ''valeur'' ultime et suprême, comme "la vie de la vie". C'est le proclamer comme la fin du Sacrement qui va commencer, pèlerinage, élévation, entrée. C'est concentrer son attention, son intelligence, son coeur, son âme, toute sa vie sur ce qui, depuis toujours et à jamais, est "le seul nécessaire". Enfin, c'est confesser que dès maintenant, dès "ce monde", il est possible d'y communier, d'entrer dans sa lumière, sa vérité et sa joie. Chaque fois que les chrétiens "s'assemblent en Eglise", ils témoignent que le Christ est le Roi et le Seigneur, que déjà son Royaume est ouvert et donné, que déjà la vie nouvelle et immortelle est commencée... Voilà pourquoi la Liturgie commence par cette confession et cette glorification solennelles du Roi qui vient ''maintenant'', mais qui demeure ''toujours'' et qui règne ''dans les siècles des siècles''. (...) L'assemblée répond "Amen !" Lon traduit habituellement ce terme par : qu'il en soit ainsi !, alors que son sens et sa résonance sont plus forts. L'Amen signifie non seulement accord, mais réception active : "Oui, cela est ainsi et qu'il en soit ainsi !"<ref>Alexandre Schmemann, ''l'Eucharistie, Sacrement du Royaume'', éd. F.X. De Guibert et YMCA-Press, p.43-44.</ref>
C'est en effet par la glorification de la Sainte Trinité qu'il convient de commencer, avant de présenter nos demandes et supplications ou de confesser ses erreurs. En commençant ainsi, l'homme met de côté ses soucis mondains pour glorifier Dieu : il se met d'emblée en présence de sa transcendance. D'ailleurs, dans l'entretien avec Dieu, affirme St Nicolas Cabasilas<ref>Nicolas Cabasilas, ''Explication de la Divine Liturgie'', Sources Chrétiennes, ed. du Cerf.</ref> , l'homme commence par sentir la transcendance, la grandeur de Dieu, saisi d'admiration ; c'est ensuite qu'il apprend sa Bonté et son amour des hommes ; c'est son amour qui éveille en nous le désir de confesser nos erreurs ; et c'est ensuite que vient la confiance dans la demande, comprenant que bons envers nous alors que nous étions pécheurs, il ne peut que l'être d'autant plus quand nous nous sommes convertis vers Lui. La Liturgie suit donc cet ordre, de la prise de conscience de la transcendance de Dieu, aux supplications et à la confession de ses erreurs.
 
Alexandre Schmemann que nous venons à la Divine Liturgie pour être introduit dans le Royaume de Dieu : "Que signifie bénir le Règne ? C'est le reconnaître et le confesser comme ''valeur'' ultime et suprême, comme "la vie de la vie". C'est le proclamer comme la fin du Sacrement qui va commencer, pèlerinage, élévation, entrée. C'est concentrer son attention, son intelligence, son coeur, son âme,
====Grande Litanie====
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