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Divine Liturgie

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La Divine Liturgie commence par l’exclamation solennelle du prêtre, devant l'autel: ''« Béni soit le Royaume du Père et du Fils et du Saint Esprit, maintenant et pour toujours et pour les siècles des siècles!»'' L’assemblée des fidèles répond: ''« Amen »''.
C'est en effet par la glorification de la Sainte Trinité qu'il convient de commencer, avant de présenter nos demandes et supplications ou de confesser ses erreurs. En commençant ainsi, l'homme met de côté ses soucis mondains pour glorifier Dieu : il se met d'emblée en présence de sa transcendance. D'ailleurs, dans l'entretien avec Dieu, affirme St Nicolas Cabasilas<ref>Nicolas Cabasilas, ''Explication de la Divine Liturgie'', Sources Chrétiennes, ed. du Cerf.</ref> , l'homme commence par sentir la transcendance, la grandeur de Dieu, saisi d'admiration ; c'est ensuite qu'il apprend sa Bonté et son amour des hommes ; c'est son amour qui éveille en nous le désir de confesser nos erreurs ; et c'est ensuite que vient la confiance dans la demande, comprenant que bons envers nous alors que nous étions pécheurs, il ne peut que l'être d'autant plus quand nous nous sommes convertis vers Lui.
====Grande Litanie====
L’Église fait alors le témoignage de sa foi commune de tout ce qu'il lui a été enseigné par la Révélation, en récitant le [[Credo]]. L’appellation liturgique du Credo de Nicée et Constantinople est «Le symbole de la foi », terme qui indique son importance pour les premiers chrétiens et pour établir si une personne qui déclare appartenir à l’[[Église Orthodoxe|Église]] était vraiment orthodoxe.
=== La Prière Eucharistique L'Anaphore===Après le credo, le prêtre commence l’''[[Anaphore]]'', la grande prière eucharistique sur les Dons. Elle est appelée l’«Anaphore» puisqu’elle commence par les paroles: « Élevons nos coeurs ».  Les deux principales anaphores en usage dans l’Église Orthodoxe sont celle de St. [[Jean Chrysostome]] et celle de St. [[Basile le Grand]]. Dans ces deux Liturgies, l'Anaphore commence par l'invitation du prêtre : ''"Tenons-nous bien ! Tenons-nous avec crainte ! Soyons attentif à offrir en paix la sainte oblation !"'' A quoi les fidèles répondent : ''"L'offrande de paix, le sacrifice de louange"'', rappelant ainsi que l'on ne doit pas se présenter à l'autel sans s'être réconcilié avec son prochain, sans être en paix, selon la parole évangélique : "Je veux la miséricorde et non le sacrifice" (Matthieu, 9:13).
Après avoir évoqué l’histoire de notre chute et de la rédemption et l’institution de la cène eucharistique, le prêtre invoque l’Esprit Saint, en demandant qu’Il soit renvoyé et qu’Il descende sur les Dons. On dit parfois que cette invocation de l’Esprit Saint, l’''[[Épiclèse]]'' est le moment de la transformation des dons de pain et de vin dans le Corps et le Sang du Christ, mais les liturgistes orthodoxes ne sont pas tous d’accord sur cette idée de la désignation d’un moment précis pour la transformation. Mais après la prière de l’épiclèse, les prières suivantes du service liturgique traitent les Dons comme consacrés et transformés.
Après la prière du [[Renvoi]] commune aux services de l’Église, les fidèles s’avancent pour vénérer la [[Croix pour la benédiction|croix]] et départent de l’église. Renouvelés par cette cène eucharistique, ils sont renvoyés dans le monde comme témoins du Christ.
 
==Références==
</references>
==Ressources bibliographiques ==
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