Dans le [[Nouveau Testament]], le terme '''''presbyter''''' est synonyme d'''[[évêque]]'' (en {{Lang-el|ἐπίσκοπος}} / ''episkopos''), désignant un dirigeant d’une communauté ecclésiastique locale. Dans son usage moderne, il est distinct du terme désignant un ''évêque'', étant synonyme de '''''prêtre'''''. Le sens littéral du terme grec (en {{Lang-el|πρεσβύτερος}} / ''presbyteros'') signifie "« ancien", homme âgé.»

Le prêtre est investi de son pouvoir pastoral par un évêque, à travers le sacrement de l’[[ordination]]. Mais l’ordination requiert aussi le consentement du peuple de Dieu : à un moment donné, durant le service d’ordination, la communauté ratifie l’ordination du candidat en criant : [[Axios]]! (en grec, ''Il est digne!'')

Il existe deux types de prêtres : [[mariage|mariés]] et célibataires. Dans l’Église Orthodoxe, un homme marié peut être ordonné prêtre, à condition que, tant pour lui que pour sa femme, ceci fût leur premier mariage. Si sa femme meurt, il ne doit plus se marier ; s’il se remarie, il ne pourra plus exercer son ministère. Si un homme célibataire est ordonné, il doit demeurer célibataire jusqu’à sa mort et sera le plus souvent moine. Un prêtre-moine s’appelle [[hiéromoine]].

L’Église enseigne que le [[clergé]] doit faire de son mieux pour parachever la [[grâce ]] qui leur lui est donnée par le don de la "chirotonie" (imposition des mainmains). Mais l’Église enseigne également que la réalité et l’efficacité des [[Sacrements]] de l’Église, tels qu’ils sont mis en oeuvre œuvre par les prêtres, ne dépendent pas de leur vertu personnelle, mais de la présence du [[Jésus Christ |Christ]] qui agit dans son Église par l’Esprit l’[[SaintEsprit|Esprit Saint]]. Comme pour les évêques, c’est le Christ qui, à travers les ministres qu’il a choisis, agit pour enseigner, paître, pardonner et guérir. C’est le Christ qui pardonne les péchés et qui guérit les maladies physiques, psychiques et spirituels spirituelles de l’humanité. Le prêtre est une image du Christ.

En règle générale, les prêtres exercent la fonction de pasteurs des paroisses, une charge qui dans l’Église primaire primitive appartenait aux évêques. Ils sont les recteurs des communautés chrétiennes locales. Ils président la célébration liturgique et ils enseignent, prêchent, conseillent et exercent le ministère de la guérison et du pardon des péchés.

Puisque les prêtres sont désignés par leur évêque et qu’ils appartiennent à des communautés spécifiques, ils n’ont point d’autorité pour célébrer des services divins en dehors de leur paroisse et du diocèse de leur évêque. Sur la [[table de l’autel]] de l’église de chaque paroisse se trouve un tissu appelé l’[[antimésionantimension]], signé par l’évêque local, qui signifie l’autorisation qu’il donne à la communauté de se réunir pour célébrer les services divins et pour manifester l’Église locale. Sans l’antimésionl’antimension, il ne peut y avoir de célébration liturgique légitime.

L’organisation des églises chrétiennes de Palestine était, au tout debutdébut, semblable à celle de la [[synagogue]] juive, qui était administrée par un conseil des anciens (''presbyteroi''). Dans les [[Actes des ApâtresApôtres|Actes]] 11:30 et 15:22, on voit comment ce système collégial gouvernait l’Église de Jérusalem, et dans Actes 14:23 on voit Saint [[Apôtre Paul|Paul]] ordonner des anciens dans les églises qu’il fonde. Au début, il semble que ces '''presbyters''' aient été les mêmes que les '''superviseurs''' (''episkopoiépiskopoi'', i.e., [[évêque]]s), comme l’indiquent les Actes 20:17 et l'[[Épître à Tite|Tite]] 1:5,7 et les termes étaient interchangeables.

Peu de temps après la période du [[Nouveau Testament]], après la mort des [[Apôtres]], dans l’usage des deux termes on commence à faire la différence entre les deux termes, menant ce qui mène à l’apparition des deux offices distinctsfonctions distinctes, ceux celles de l’'''[[évêque]]''' et du '''prêtre'''. L’évêque était perçu notamment comme le président du conseil des prêtres (presbyteroipresbytéroi), et c’est ainsi qu’il arrive à se distinguer par le respect qui lui était dû et par ses prérogatives par rapport aux presbyteroipresbytéroi. On commence à considérer que ceux-ci dérivaient détenaient leur autorité de la délégation de l’évêque. La distinction entre le prêtre et l’évêque commence à se faire assez tôt après la période apostolique : on la retrouve dans les écrits, datant du 2e II^e siècle, de St. Saint [[Ignace d’Antioche]] qui, dans l’ensemble de ses oeuvresœuvres, emploie les deux termes de manière à désigner deux offices différents fonctions différentes (à côté de celui celle du ''[[diacre]]'').

Au début, chaque communauté locale avait son propre évêque. Plus tard, lorsque le nombre des fidèles s’accroîts’accrut, l’évêque ne s’occupe s’occupa plus des paroisses de manière directe. L’évêque d’une grande cité nommait un prêtre, qui agissait par délégation épiscopale, pour mener le troupeau de chaque communauté.

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