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Après avoir reçu le Corps et le Sang du Sauveur, ils prennent une petite portion de pain béni, l’''[[antidoron]]'' (qui, en principe, provient du même pain – prosphora – dont l’Agneau a été découpé). L’''Antidoron'' ne fait pas partie du pain consacré et transformé dans l’Eucharistie, mais c’est du pain béni et pour cela il est traité avec respect. Dans la tradition russe (et parfois aussi dans certaines églises roumaines), après la communion est également offert un petit verre de vin. | Après avoir reçu le Corps et le Sang du Sauveur, ils prennent une petite portion de pain béni, l’''[[antidoron]]'' (qui, en principe, provient du même pain – prosphora – dont l’Agneau a été découpé). L’''Antidoron'' ne fait pas partie du pain consacré et transformé dans l’Eucharistie, mais c’est du pain béni et pour cela il est traité avec respect. Dans la tradition russe (et parfois aussi dans certaines églises roumaines), après la communion est également offert un petit verre de vin. | ||
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==Références== | ==Références== |
Version du 4 mai 2013 à 16:06
Cet article fait partie de la série Divine Liturgie | |
Office de la Préparation | |
Proscomidie Objets Liturgiques Vêtement | |
Synaxe de la Parole | |
Grande Litanie Antiennes Petite Entrée Tropaire Hymne du Trisagion Apôtre Évangile Homélie Litanie de Fervente Supplication Litanie des catéchumènes | |
Synaxe Eucharistique | |
Hymne des Chérubins Grande Entrée Litanie de complétion Credo de Nicée-Constantinople Anaphore Épiclèse Mégalynaire Prière du Seigneur Communion Renvoi Antidoron | |
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La Divine Liturgie est le principal service religieux de l’ Église consistant en la transformation des Saints Dons offerts en corps et sang divins. Les prières, les psalmodies, les lectures de l'office sont une préparation à la réception de ces Saints Dons.
Les Liturgies célébrées le plus souvent sont la Liturgie de Saint Jean Chrysostome, la Liturgie de Saint Basile le Grand et la Liturgie des Saints Dons présanctifiés, mais il existe aussi d’autres Liturgies comme la Liturgie de Saint Jacques, la Liturgie de Saint Marc, la Liturgie de Saint Tikhon de Moscou.
La Divine Liturgie est une célébration eucharistique. Elle est structurée en deux grandes parties: la Liturgie des Catéchumènes, connue aussi comme la Liturgie de la Parole, où sont proclamées et expliquées les Écritures Saintes, et la Liturgie des Fidèles, connue aussi comme la Liturgie eucharistique, où le pain et le vin sont offerts et consacrés (sanctifiés). L’Église enseigne que les Dons deviennent le vrai Corps et le vrai Sang du Christ pendant la Liturgie, mais n’a pas institué de formule dogmatique quant à la manière dont ils sont transformés. La Prothésis (ou Proskomédie), le service de préparation des Dons est souvent considérée une troisième partie du service, précédant la Liturgie proprement-dite.
Sommaire
Préparation
Avant le début de la Divine Liturgie, le prêtre et le diacre (s’il y en a un qui est présent) commencent à préparer les dons de pain et de vin a utiliser pour le service. Cette préparation est considérable. Il ne s’agit pas tout simplement de mettre à part le pain et le vin: il y a tout un rituel élaboré, d’une grande complexité symbolique. Alors que ses directions générales sont similaires pour la plupart des Églises orthodoxes, des différences peuvent apparaître, en fonction du typicon en usage dans une juridiction ou une autre.
Pendant la Proscomédie, le prêtre découpe un carré, appelé l’Agneau, à l'intérieur des petits pains fabriqués spécifiquement pour la Liturgie (les prosphora). C’est ce carré qui sera consacré, pendant la Liturgie des Fidèles, pour devenir le Corps du Christ. Le prêtre découpe aussi de petits morceaux des prosphora pour les placer sur la patène (diskos) pour la commémoration de la Mère de Dieu, des différents Saints et des fidèles vivants et décédés. Le reste du pain est béni et distribué aux fidèles de la paroisse et aux visiteurs après le service: ces morceaux de pain distribués après la fin du service sont appelés antidoron.
Pendant la Proscomédie, le prêtre bénit aussi le vin et l’eau qui seront mis dans le calice. De l’eau chaude sera ajoutée dans le calice après l’Épiclèse.
Bien sûr, les dons sont encensés à plusieurs reprises pendant la proskomédie. La fin de la prothésis mène directement au commencement de la Divine Liturgie.
Liturgie des Catéchumènes
Prélude
La Divine Liturgie commence par l’exclamation solennelle du prêtre, devant l'autel: « Béni soit le Royaume du Père et du Fils et du Saint Esprit, maintenant et pour toujours et pour les siècles des siècles!» L’assemblée des fidèles répond: « Amen ».
C'est en effet par la glorification de la Sainte Trinité qu'il convient de commencer, avant de présenter nos demandes et supplications ou de confesser ses erreurs. En commençant ainsi, l'homme met de côté ses soucis mondains pour glorifier Dieu : il se met d'emblée en présence de sa transcendance. D'ailleurs, dans l'entretien avec Dieu, affirme St Nicolas Cabasilas[1] , l'homme commence par sentir la transcendance, la grandeur de Dieu, saisi d'admiration ; c'est ensuite qu'il apprend sa Bonté et son amour des hommes ; c'est son amour qui éveille en nous le désir de confesser nos erreurs ; et c'est ensuite que vient la confiance dans la demande, comprenant que bons envers nous alors que nous étions pécheurs, il ne peut que l'être d'autant plus quand nous nous sommes convertis vers Lui.
Grande Litanie
Le diacre (ou le prêtre, s’il n’y a pas de diacre) continue avec la Grande Litanie, ainsi appelée non seulement parce qu’elle est plus longue mais aussi parce que la plupart de ses litanies et supplications concernent tous les besoins du monde: on prie pour la paix et le salut, pour l’Église, ses évêques, ses fidèles, pour les prisonniers, pour la santé et le salut, pour la libération de tout trouble et de toute nécessité.
La Grande Litanie est aussi appelée Litanie de Paix, car elle commence par l'invitation : "En paix, prions le Seigneur." De la sorte, la liturgie nous apprend comment effectuer une prière de demande : il faut d'abord prier en paix. Cette paix nécessite deux conditions : être reconnaissant envers Dieu pour toutes choses et avoir la conscience pure grâce à la Confession. Il nous faut donc être préparés à la prière pour la Divine Liturgie, afin qu'elle ne soit pas vaine. La première demande est d'ailleurs "pour la paix qui vient d'En-Haut et pour le salut de nos âmes", puis "pour la paix du monde entier"...
Le prêtre par une telle introduction à la doxologie invite tout le peuple à participer à la prière. A chacune des demandes, les fidèles expriment cette participation en répondant : "Kyrie eleison" ou "Seigneur miséricorde !", faisant ainsi preuve d'humilité devant Dieu.
La Grande Litanie finit, comme la plupart des litanies, par une évocation du témoignage de la Mère de Dieu et des Saints. À la lumière de ces puissants témoins, les fidèles sont chargés à offrir leur vie à Jésus Christ notre Seigneur :
"Faisons mémoire de notre Dame, la toute sainte, immaculée, bénie par dessus tout et glorieuse Mère de Dieu et toujours vierge Marie, ainsi que de tous les saints, et confions-nous, nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie au Christ Dieu."
Avec l'aide et l'intercession de la Mère de Dieu, dans l'unité de la foi, nous nous confions à Dieu. Nous ne nous confions pas seulement nous-mêmes, mais ensemble, "les uns les autres", c'est-à-dire en église.
Le prêtre fait alors la prière conclusive.
Les antiennes
Suivent trois antiennes (antiphon), différentes selon le jour et en fonction de la juridiction. Les deux premières antiennes sont suivies par une brève litanie et une prière. Lors de la Divine Liturgie de St Jean Chrysostome, le dimanche, la troisième antienne chante les Béatitudes.
Synaxe de la Parole
Petite Entrée
La troisième antienne, le chant des Béatitudes, est suivie par la Petite Entrée. Après trois métanies, le diacre et le prêtre, portant l'Evangéliaire, contournent l'autel par la droite et sortent par la porte nord (à gauche) du sanctuaire, précédés de cierges allumés. Ils s'avancent jusque devant les portes saintes et se tiennent la tête inclinée. Le diacre invite alors le prêtre à dire la prière de l'entrée.
Comme la Grande Entrée avec les Saints Dons (cf. ci-dessous), la Petite Entrée symbolise l'apparition du Christ dans le monde. Lors de la Petite Entrée, l’Évangéliaire tenu par le diacre ou le prêtre figure le Christ et le début de son ministère public.
Le Choeur chante alors: «Venez, adorons et prosternons-nous devant le Christ ! Sauve-nous, ô Fils de Dieu, nous Te chantons : Alléluia! ». L’appellation « Fils de Dieu » est en général suivie par la formule ajoutée: « qui es ressuscité des morts » le dimanche ou « merveilleux dans Tes saints » les jours ordinaires.
Tropaires du jour, kontakion
Suivent les tropaires et les kontakia de la journée, de la période liturgique et de l’église. Étant pleinement entrés, liturgiquement, dans l’église et réunis autour de la Parole de Dieu, l’assemblée chante l’hymne du Trisagion à la Sainte Trinité : «Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous ! »
Lectures
La proclamation des Écritures est annoncée par le prokimenon, un psaume ou le refrain d’un cantique chanté en style responsorial. Puis, un lecteur proclame la lecture apostolique de l’une des Épîtres ou des Actes des Apôtres. Cette lecture devrait être chantée, mais, par oikonomia, en fonction des conditions locales, elle peut aussi être tout simplement lue à haute voix (dans certaines traditions, le lecteur commence à entonner la lecture apostolique à voix très basse et continue d’une voix de plus en plus haute : c’est une forme d’évocation de la manière dont l’Église des premiers siècles est remontée des catacombes). Un triple alléluia est chanté, en lui ajoutant des vers, comme pour le prokimenon. Cet Alléluia annonce la lecture de l’Évangile.
Le prêtre invite les fidèles à être attentifs : "Sagesse ! Debout ! Ecoutons le Saint Evangile ! Paix à tous !" Il indique ainsi l'attitude convenable pour recevoir la Parole de Dieu : par l'attitude corporelle (debout), par l'attention de l'esprit et la paix du coeur. Il répète de nouveau ""Soyons attentif", afin de nous inviter à lutter contre la distraction des pensées (de même que le terme "debout" peut signifier : soyez prêts à lutter, soyez vigilants). Après quoi celui-là (ou le diacre) entonne le passage de l’Évangile.
Après l’Évangile, le prêtre fera le plus souvent une homélie, un sermon sur l’Écriture, la saison, sur la fête ou commémoration du jour. L’homélie peut être prononcée aussi après la Communion ou même après la conclusion de la Liturgie.
Liturgie de la Supplication Fervente
Le service continue avec la Litanie de la Supplication Fervente, signalée par la triple répétition, marque d’insistance, du «Seigneur, prends pitié! » ou "Kyrie Eleison". Cette prière intercède principalement pour le clergé, ceux qui servent l'Etat et le peuple. Certains jours, celle-ci est suivie par la Litanie pour les morts.
Liturgie des Catéchumènes
La Liturgie des Catéchumènes est conclue par une litanie qui leur est consacrée, où l’on prie pour la continuation de la croissance du catéchumène dans la foi, jusqu’au jour de leur baptême. Alors que le plus souvent il n’y aura plus de catéchumènes présents, cette litanie demeure dans la Liturgie, pour nous rappeler la fondation de l’Église en tant que mission dans le monde.
Liturgie des Fidèles
La Grande Entrée
Pendant que l’assemblée commence à chanter l’Hymne des Chérubins, a lieu la Grande Entrée par laquelle on apporte les Saints Dons à l'autel. Le prêtre et le diacre prennent les Saints Dons de la Table de la Proscomédie, sortent du sanctuaire par la porte nord (à gauche), pour y entrer par les Portes Royales et amener les Saints Dons à l'autel.
Avant la Grande Entrée, les célébrants vont à la Table de la Proscomédie, où le prêtre présente la patène (diskos) au diacre et prend le calice lui-même. Le diacre va devant le prêtre et ils sortent de l’Autel par la porte nord de l’iconostase (s’il n’y a pas de diacre, le prêtre célébrant porte à lui seul la patène et le calice). Le clergé porte les Dons en procession jusqu'aux Portes Royales, les portes centrales de l’iconostase, pendant que le diacre demande aux fidèles de faire attention, en suppliant Dieu de se souvenir de tout le monde dans son royaume. Pendant que les Dons sont portés en procession solennelle par les Saintes Portes, l’assemblée des fidèles conclut l’Hymne des Chérubins.
Ce rite a une utilité pratique : apporter les Saints Dons à l'autel, avec la révérence qui leur convient. Mais il symbolise aussi l'entrée de Jésus Christ à Jérusalem, célébré lors du Dimanche des Rameaux, inaugurant sa Passion et son sacrifice dont l'eucharistie fait mémoire.
Le prêtre bénit les fidèles, et le diacre exclame par la suite: « Les portes! Les portes! » Cette fameuse exclamation marquait autrefois le moment du service où les portes de l’église étaient fermées, pour n’y laisser dedans que les chrétiens baptisés initiés au Mystère. Avec le passage du temps, on a commencé à permettre aux visiteurs de rester dans l’église après ce moment, mais la solennité de ce qui suit est toujours rappelée par ces mots. Saint Nicolas Cabasilas affirme que cette exclamation invite aussi les fidèles (alors que l'on ferme les portes extérieures, qu'on rejette toute distraction) à ouvrir les portes intérieures des sens, c'est-à-dire d'être pleinement attentif.[2]
L’Église fait alors le témoignage de sa foi commune de tout ce qu'il lui a été enseigné par la Révélation, en récitant le Credo. L’appellation liturgique du Credo de Nicée et Constantinople est «Le symbole de la foi », terme qui indique son importance pour les premiers chrétiens et pour établir si une personne qui déclare appartenir à l’Église était vraiment orthodoxe.
L'Anaphore
Après le credo, le prêtre commence l’Anaphore, la grande prière eucharistique sur les Dons. Elle est appelée l’«Anaphore» puisqu’elle commence par les paroles: « Élevons nos coeurs ».
Les deux principales anaphores en usage dans l’Église Orthodoxe sont celle de St. Jean Chrysostome et celle de St. Basile le Grand. Dans ces deux Liturgies, l'Anaphore commence par l'invitation du prêtre : "Tenons-nous bien ! Tenons-nous avec crainte ! Soyons attentif à offrir en paix la sainte oblation !" A quoi les fidèles répondent : "L'offrande de paix, le sacrifice de louange", rappelant ainsi que l'on ne doit pas se présenter à l'autel sans s'être réconcilié avec son prochain, sans être en paix, selon la parole évangélique : "Je veux la miséricorde et non le sacrifice" (Matthieu, 9:13).
Après avoir évoqué l’histoire de notre chute et de la rédemption et l’institution de la cène eucharistique, le prêtre invoque l’Esprit Saint, en demandant qu’Il descende sur les Dons. On dit parfois que cette invocation de l’Esprit Saint, appelée l’Épiclèse serait le moment spécifique où les dons de pain et de vin sont transformés en Corps et Sang du Christ, mais les liturgistes orthodoxes ne sont pas tous d’accord avec l'idée de désigner un moment précis pour la transformation, affirmant que la liturgie en entier participe à cette transformation. Cependant, après la prière de l’épiclèse, les prières suivantes du service liturgique traitent les Dons comme consacrés et transformés.
Après l’invocation de l’Esprit Saint et la consécration des Dons, le prêtre fait la commémoration des Saints, à commencer avec la Mère de Dieu. L’assemblée des fidèles commence à chanter l’hymne traditionnel en l’honneur de la Vierge : « Il est digne en vérité de te célébrer, ô Mère de Dieu, bienheureuse et très pure Mère de notre Dieu, Toi plus vénérable que les Chérubins et plus glorieuse incomparablement que les Séraphins, qui sans corruption enfantas Dieu le Verbe, Toi qui es véritablement la Mère de Dieu, nous te glorifions ».
Le prêtre prie pour que l’évêque au nom duquel il célèbre la Liturgie se maintienne dans la foi orthodoxe, qu’il soit préservé en bonne santé et pour longtemps.
Communion
Suit une litanie : "Ayant fait mémoire de tous les saints, encore et sans cesse, en paix prions le Seigneur." Puis la récitation du Notre Père. Se dit ensuite une prière la tête inclinée.
Le prêtre élève ensuite les Dons consacrés, en exclamant: « Ce qui est saint pour les saints ! », ce qui montre que la communion ne saurait être donnée qu'à ceux qui sont préparés et dans l'Eglise. Les fidèles répondent alors : «Un [seul] est Saint, Un [seul] est le Seigneur, Jésus Christ, pour la gloire de Dieu le Père, amen ». Les fidèles reconnaissent ainsi que Dieu seul est la source de la sainteté, surtout dans le cas de notre participation à cette communion. Si nous sommes saints, c'est par la participation à la sainteté du Christ.
Les fidèles orthodoxes communient en recevant les deux espèces (le pain immergé dans le vin), à l’aide d’une cuillère, suivant une tradition qui remonte au quatrième siècle.
Après avoir reçu le Corps et le Sang du Sauveur, ils prennent une petite portion de pain béni, l’antidoron (qui, en principe, provient du même pain – prosphora – dont l’Agneau a été découpé). L’Antidoron ne fait pas partie du pain consacré et transformé dans l’Eucharistie, mais c’est du pain béni et pour cela il est traité avec respect. Dans la tradition russe (et parfois aussi dans certaines églises roumaines), après la communion est également offert un petit verre de vin.
Après la prière du Renvoi commune aux services de l’Église, les fidèles s’avancent pour embrasser les icônes et vénérer la croix avant de partir de l’église. Renouvelés par cette cène eucharistique, ils sont renvoyés dans le monde comme témoins du Christ.
Références
Ressources bibliographiques
- Bradshaw, Paul, ed. Essays on Early Eastern Eucharistic Prayers (Collegeville, MN: Liturgical Press, 1997) ISBN 081466153X
- Essays on eucharistic prayers (anaphoras) from various periods and locales.
- Cuming, Geoffrey J. and R. C. D. Jasper. Prayers of the Eucharist: Early and Reformed (Collegeville, MN: Liturgical Press, 1987) ISBN 0814660851
- Includes the texts of eucharistic prayers no longer extant as well as early redactions of the anaphoras of St. James, St. Basil the Great, and St. John Chrysostom.
- Schmemann, Alexander. The Eucharist (Crestwood, NY: SVS Press, 1987) ISBN 0881410187
- A classic reflection on the meaning of the Divine Liturgy from one of the pioneers of liturgical theology.
- Taft, Robert, SJ. Divine Liturgies — Human Problems in Byzantium, Armenia, Syria and Palestine (Burlington, VT: Ashgate, 2001) ISBN 0860788679
- Taft, Robert, SJ. A History of the Liturgy of St. John Chysostom (Rome: Pontifical Oriental Institute)
- This is a multi-volume work in progress. Currently, no ISBN are available. See the SVS Press website.
- Volume II: The Great Entrance
- Volume IV: The Diptychs
- Volume V: The Precommunion Rites
Source
Liens externes
- en, gr : The Divine Liturgies Music Project Des milliers de pages de musique byzantine en Anglais et en Grec, en notation byzantine et occidentale.
- en: Orthodox Tradition and the Liturgy Une introduction aux pratiques liturgiques orthodoxes (avec beaucoup de photos)
- en: Priest's Service Book with links to the Prothesis (Proskomedia), the Divine Liturgy of St. John Chrysostom, the Prayers of Thanksgiving, and the Divine Liturgy of St. Basil the Great. Translation by His Eminence, Dmitri (Royster), Archbishop of Dallas and the South (OCA).
- en: Divine Liturgy of St. John Chrysostom, according to the use of the Antiochian Orthodox Christian Archdiocese of North America
- en: Sluzhebniks for the Liturgy
- en: Text of the Liturgy for the Choir
- en: Variable Portions of the Liturgy (Old Calendar)
- en: Liturgy of Jerusalem or Liturgy of St. James
- en: SYNAXIS is dedicated to providing resources for those who are liturgists
- en: The Evolution of the Byzantine Divine Liturgy Robert Taft S. J.
Cet article fait partie de la série Introduction au Christianisme Orthodoxe |
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