Sainte Onction

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Le mystère (ou sacrement) de la sainte onction (ou Huile Sainte ou encore l'Onction des malades) est donné dans l’Église pour apporter confort et santé de l'âme et du corps, par une onction avec de l'huile bénite par l'invocation du Saint Esprit. Tous les membres de la paroisse peuvent être oints avec l’huile bénite pour la guérison des maladies spirituelles et corporelles. Puisqu’il s’agit de l’un des Saints Mystères de l’Église Orthodoxe, la Sainte Onction ne peut être administrée qu’à des chrétiens orthodoxes. L’huile porte la Grâce de Dieu, ayant le pouvoir de renouveler le corps et de purifier l’esprit. Le service suit la tradition apostolique mentionnée dans le Nouveau Testament : « L’un de vous est-il malade ? Qu’il fasse appeler les anciens de l’Église et qu’ils prient après avoir fait sur lui une onction d’huile au nom du Seigneur. La prière et la foi sauveront le patient ; le Seigneur le relèvera et, s’il a des péchés à son actif, il lui sera pardonné » (Jacques 5, 14-15) (TOB).

La Sainte Onction est l’un des mystères de l’Église qui aide beaucoup les fidèles et leur apporte du soulagement, tout en priant Dieu de nous donner la patience d’accepter Sa volonté, quelle qu’elle soit, concernant notre état physique et spirituel.

Le service liturgique

Le service liturgique de la Sainte Onction des malades comporte deux parties : une première partie est composée des psaumes de l'Ancien Testament, d'hymnes de supplication de Dieu, et des prières aux saints. Il suit la deuxième partie, composée des sept lectures de l'évangile (Luc 10, 25-37 ; Luc 19, 1-10 ; Mt 10, 1, 5-8 ; Mt 8, 14-23 ; Mt 25, 1-13 ; Mt 20, 21-28 ; Mt 9, 9-13) précédées par sept autres lectures du Nouveau Testament, notamment des lectures des épîtres de Saint Paul et de Saint Jacques. Après chaque lecture (épître+évangile), le prêtre dit une prière au nom des pénitents, demandant le pardon de Dieu et la bénédiction (sanctification) de l’huile. Traditionnellement, ce service doit être célébré par sept prêtres, mais là où il y a moins de sept prêtres (ce qui se passe souvent), il faudrait qu’il y ait au moins deux prêtres pour la célébration (suivant les indications de Saint Jacques (« qu’il fasse appeler les anciens de l’Église ») ; un seul prêtre pourra célébrer la Sainte Onction seulement dans le cas exceptionnel où il est impossible d’en trouver un second.

À la fin du service (ou, dans certains endroits, après chaque lecture de l’Évangile), le prêtre oint (en forme de croix) de la Sainte Huile le front, les yeux, les narines, les lèvres, la poitrine et les mains des fidèles, en disant, dans la tradition russe : « Ô Saint Père, docteur de nos âmes et de nos corps, guérissez Votre serviteur [nom] de toute peine physique et spirituelle » ou, dans la tradition grecque : « La bénédiction de Jésus Christ notre Seigneur, Dieu et Sauveur, pour la guérison du serviteur de Dieu [nom] pour toujours, maintenant et dans les siècles des siècles. Amen ». La formulation exacte de la prière est variable en fonction de la tradition et de la préférence pour une traduction ou une autre. Lorsque l’onction est faite dans le privé, pour des personnes individuelles, il arrive souvent qu’on ne célèbre pas le service complet, en faisant seulement l’onction proprement-dite, accompagnée de quelques prières.

Publications

L’un des témoignages les plus anciens concernant la pratique de la Sainte Onction se trouve dans l’Euchologion de Sérapion de Thmuis, contemporain de Saint Athanase (ca. 293-373). Ce document est à la base du rite alexandrin qui diffère par rapport au rite byzantin et qui est encore en fonction dans le Monastère de la Grande Laure de l'Athos.

Source